Daily Archives: 16 mars 2013

La nuit se transformera en jour et le jour se transformera en nuit

Dr. Michael LaitmanLe succès d’une personne dépend de l’environnement dans lequel elle parvient à organiser pour elle-même. Dans cette mesure, elle commence peu à peu à changer son concept: le jour et la nuit sont, la lumière et l’obscurité. Elle commence maintenant à voir que ce qu’elle considérait précédemment pour être la lumière – son succès par rapport aux autres, le remplissage de ses désirs égoïstes pour l’estime de soi – aujourd’hui lui semble comme l’obscurité totale, comme un état terrible dont elle doit s’en échapper pour penser à donner aux autres, aux succès de son ami, et sur le don au sujet du Créateur.

C’est effectivement ce que devient la lumière et le jour pour une personne maintenant, au lieu de la lumière et du jour qu’elle ressentait avant dans son propre succès. Dans la mesure où elle peut annuler et se restreindre énergiquement, elle rencontre une forte résistance de la part de son corps, et plus elle voit l’importance de l’autre et du Créateur, plus elle avance. Finalement, elle remplit la mesure de son effort et reçoit assez de Lumière qui ramène vers le bien de sorte que le Massakh (écran) puisse naître en elle. Alors, une force de résistance vers le désir de recevoir commence à opérer en elle, et, grâce à l’équivalence de forme avec la lumière qu’elle a atteint, elle est récompensée par la première révélation.

Notre travail est de trouver les bons critères pour vérifier: Où est la journée et où est la nuit, où sont les ténèbres, et où est la lumière? Selon ces valeurs, je dois juger: Est-ce pour mon propre bénéfice ou pour le Créateur? Si je commence à comprendre que c’est totalement à l’opposé de mes critères précédents, c’est un signe que je suis déjà sur la bonne voie. Si je commence à avoir une lutte intérieure avec ce principe pour évaluer l’état, c’est un signe que je suis déjà avancé.

Si je prie pour que mon échelle de valeurs, le système de mesure de la lumière et des ténèbres, le jour et la nuit, soit modifiée de sorte que je sois en mesure de les voir spirituellement, alors c’est un état encore plus avancé. Quand j’adhère au don sans réserve de toutes mes forces et essaye de voir tous les états de ce point de vue, alors je suis prêt à me détacher du désir de recevoir. Si je ne cesse de demander que cela se produise, et si constamment j’ai l’impression que le Créateur m’envoie des interruptions afin de renforcer ma demande, je suis déjà près de Lui, afin de travailler effectivement dans Lishma (pour lui).

Donc, ce qui était auparavant l’obscurité se transforme en la lumière et ce qui était pour moi la lumière se transforme en ténèbres, et je l’ai effectivement traité. Tout se transforme vers l’état opposé: le jour et la nuit. Ce qui avait été l’obscurité de la nuit précédente se transforme en lumière du jour.

De la 1ère partie de la Leçon quotidienne Kabbale 12/03/13, Shamati N ° 16

Pellicules photos argentées

Dr. Michael LaitmanÀ un moment donné, le Créateur pétrit une personne comme une pâte, et la question est dans quelle mesure une personne se sent prête à le ressentir et à accepter un travail incessant du Créateur sur elle.

Il y a des périodes différentes, car à tous les niveaux, nous devons passer en revue tous les discernements: il y a toujours la nature, le végétal, l’animal et le « parlant. » Et il y a un certain temps que nous sommes endormis. Cela ne dépend pas de nous, mais fait plutôt partie du travail général sur l’ensemble de la création, qui comprend également nous. Nous pensons qu’une petite partie de ce qui se passe chez nous, donc il y a beaucoup de périodes où nous sommes inconscients de ce que nous traversons.

Premièrement, nous devons aspirer à reconnaître qu’il n’y a rien en dehors de Lui. Deuxièmement, vous devez vous annuler et essayer d’être objectif. Une « perspective objective » regarde à travers une « lentille » et non pas par vos propres yeux, il regarde à travers un autre outil indépendant qui est externe à ma vue subjective et qui peut agrandir ou réduire des détails différents et mieux cibler artificiellement, indépendamment de mes sentiments et préférences. C’est ce qu’on appelle une perspective subjective qui photographie la situation comme un appareil photo.

Nous devons sentir de nombreuses subtilités intérieures et discernements dans le but de devenir un tel objectif. Qu’est-ce que je veux photographier à l’aide de mon appareil photo? Je veux photographier le Créateur! Alors, quel genre d’appareil ai-je besoin pour cela?

Mon désir de recevoir est une pellucule dans un appareil photo avec lequel je prends une photo. Cette volonté doit être indépendante de moi et sous l’entière restriction, libre de mon approche subjective, de mon attitude. Je dois m’élever au-dessus, et puis elle reflétera la situation réelle et non pas l’image que j’ai faite et retouchée avec Adobe Photoshop. Il s’agit de la première phase du travail.

Tout dépend de la façon dont je peux être sensible à l’égard de toutes les formes et relations que le Créateur affiche devant moi, qui sont en constante évolution, à quel point je suis prêt à entamer un dialogue avec Lui en fonction de ce qui se passe pour moi et de me détacher autant que je le peux. C’est très difficile, car de me détacher de moi-même signifie en fait que je m’examine attentivement afin de toujours voir ce qui me lie à mon ego.

Dans la mesure où je fais ce genre de travail, je peux identifier l’image du Créateur plus clairement. Dans la mesure où je me neutralise à un moment donné, je laisse le Créateur imprimer Lui-même en moi, à être révélé dans mon film photographique, sur la couche sensible à la Lumière.

Cette sensibilité dépend de la « couche d’argent », le matériau utilisé dans la photographie, et il dépend de combien je me couvre et me cache. Puis, à l’intérieur, l’image du Créateur dans sa forme inverse peut apparaître dans ma matière, comme un négatif.

Je peux recevoir un tel vêtement que si je me dompte devant l’environnement. Je n’ai pas de manteau, aucun Massakh (écran), derrière lequel je peux cacher mon ego, je n’ai rien pour me couvrir. La seule chance est de me placer sous la protection de l’environnement, comme un bébé qui veut se cacher dans les bras de sa mère.

Mais un bébé ne le fait pas instinctivement à cause de son ego, le désir de faire le bien pour lui-même, alors que nous avons à faire beaucoup de travail contre notre ego afin de l’annuler, de me soumettre devant l’enseignant, le groupe, l’étude et la diffusion. Cela nous donnera le manteau.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/03/13, Shamati n °15

Le plan général et chaque étape le long du chemin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi faut-il dire que si une personne effectue une Mitsva, elle la protège et la sauve, tandis que la Torah protège et sauve une personne quand elle traite avec elle et quand elle ne le fait pas? Pourquoi y a t-il une telle division dans la correction?

Réponse: La Torah est appelée la Lumière qui entoure une personne sur le chemin spirituel. Même lorsque la Lumière Intérieure qui sert à remplir son récipient sur le niveau actuel disparaît, il y a encore l’illumination de la Lumière Environnante, qui soutient une personne. Après tout, s’il n’y a pas de Lumière qui brille pour une personne, elle cesse d’exister. Toute la vie n’est soutenue que par la Lumière.

Quand une personne ne remplit pas une Mitsva, cela signifie qu’elle n’a pas découvert une certaine lumière – la Lumière de Hassadim ou la Lumière de Hokhma – il y a toujours une illumination générale appelée « Torah » grâce à l’état qu’elle a atteint. Tel est le plan général de la création qui est devant une personne et qui brille pour elle. Elle comprend cela, mais à ce moment là, elle n’a pas affaire à un certain point en lui avec une correction spécifique.

Ces Mitsvot sont des actions d’une personne en fonction de Reshimot spécifiques (gènes spirituels) qui se révèlent à elle dans laquelle la Lumière Intérieure, la Lumière Environnante et le Partsouf spirituel participent. C’est le travail sur une certaine auto-correction. Par conséquent, il y a 613 Mitsvot qui comprennent toute la Torah. La Lumière de Ein Sof (infini) est appelée la Torah, la Lumière qui sera révélée à la fin de la correction.

La Torah est un système de désirs (récipients), les Lumières, les Reshimot, et différentes relations entre le point dans le cœur et le Créateur. Ce système tout entier qui est destiné à amener le point dans le cœur à l’adhésion avec le Créateur est appelé Torah.

La Mitsva est une étape concrète que nous devons prendre sur notre chemin pour atteindre le but.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 10/03/13, Shamati n°6

Les amis parmi lesquels je vis

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je passer de « je » à « nous »? Quelle est la signification de justifier le Créateur que lorsque une personne est heureuse, non parce qu’elle est efficace, mais parce que son ami a réussi?

Réponse: Le fait est que vous devez respecter l’ami et à travers lui sentir la réalité. Comment puis-je vérifier mon dévouement pour mes amis? C’est en fonction de la façon dont je me sens heureux quand ils sont heureux et que me sens triste quand ils sont tristes, de me mettre dans le groupe dans le seul but de les aider à atteindre le bon état.

Ici, je commence à découvrir à quel point je veux vraiment le contraire: ce feu de la haine et de l’envie est révélé en moi envers eux, et à quel point je ne peut pas vouloir quelque chose de bon pour eux parce que j’aime cet état Il y a beaucoup de travail que j’ai à faire ici, afin que ces examens m’amènent à la bonne conclusion: je n’ai que des amis au sein desquels je vis.

Si mon ami a un problème, je travaille avec le problème comme s’il était un obstacle permanent entre moi et le Créateur. Ça ne fait aucune différence. Je vais pouvoir m’annuler ici, mon « je », et d’autre part, je me sentirai grand en ce qui concerne les amis, ce qui signifie que je veux tout faire pour qu’ils se sentent bien, comme une bonne

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 10/03/13, Shamati n°6