Daily Archives: 19 mars 2013

Aimez-vous les fleurs?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie de quitter mon corps et traiter le monde en dehors de moi, des rochers et des fleurs, avec amour?

Réponse: Il s’agit d’un état dans lequel une personne est déjà entrée dans le monde spirituel, et non pas simplement en aimant la nature, les plantes, les animaux et les gens qui sont près ou loin de soi-même. Pour vraiment être en mesure de quitter votre ego, vous avez reçu des amis, un groupe et vous devez utiliser ce moyen. Si vous établissez la bonne attitude envers le groupe, alors vous verrez comment il peut vous aider et vous sortir de vous-même.

C’est alors seulement que vous comprenez ce que vous étiez, ce qui était à l’extérieur, et pourquoi le Créateur a créé ce monde que nous voyons comme extérieur à nous. Vous allez comprendre pourquoi vous avez un corps spécial dans ce monde qui est destiné à vous aider à effectuer cette sortie.

C’est seulement après que vous commencez à sortir par toute l’aide extérieure du bon environnement, vous ressentez que votre attitude envers la nature, le végétal, et l’animal est en train de changer. Vous traiterez l’ensemble de l’humanité différemment puisque vous verrez chacun dans la Lumière du don et commencerez à juger tout autrement.

Le but ultime est d’atteindre l’équivalence d’avec le Créateur, après quoi vous aurez certainement à Le justifier par tous les moyens, vous faites tout ce qui n’est pas dans le but d’améliorer votre état personnel, mais parce que vous voulez Lui apporter le contentement qu’Il puisse vous apprécier.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/03/13, Shamati n ° 36

 

Un cri du fond du puits

Dr. Michael LaitmanUne personne ne peut sortir de son ego de par elle-même. Seul le groupe peut venir en aide en lançant une bouée de sauvetage à ceux qui veulent y adhérer. Le groupe est externe à une personne, alors quand elle veut sortir d’elle-même, elle leur crie: « Sauvez-moi, je suis tombé dans un puits profond! Jetez-moi une corde que je puisse l’attacher autour de moi et puis me sortir d’ici!  »

Seul le groupe peut offrir une telle aide à une personne qui a besoin d’aide, en voulant être avec tout le monde. La corde est une invitation à se connecter avec les amis, avec leur amour. Si une personne essaie de s’accrocher à cette invitation et essaie d’être en équivalence de forme avec eux, alors les amis commencent à la tirer. Elle doit surmonter son ego de plus en plus, de sa propre part, ce qui signifie qu’elle monte du puits vers les amis.

Chaque fois plus de nouveaux problèmes et interruptions qui la retiennent s’accumuleront sur la corde, mais elle va les surmonter et s’accrochera plus fermement à la corde, et elle grimpera jusqu’au moment où elle sortira du puits.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/03/13, Shamati n°36

 

Un guide à travers le désert vers la terre promise

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il dit, « Et Moïse les a menés au pied de la montagne et ils se sont rassemblés au pied de la montagne. »

(« Montagne » vient du terme hébreu contemplations). Est-ce à dire que Moïse les a conduit à la fin de la pensée, de la compréhension et de l’esprit, qui est l’état le plus bas?

Réponse: Le rôle de l’attribut de Moïse dans une personne est d’établir la compréhension de ce que l’attribut du don signifie pour elle. Moïse doit aider le peuple d’Israël à connaître qui est le Créateur. Dans tous nos Reshimot (gènes spirituels) qui comprennent tout de Malkhout de Ein Sof (infini), il y a un tel attribut appelé « Moïse », un niveau qui relie toutes les parties brisées entre elles. Son rôle consiste à aider une personne à connaître l’ensemble de l’attribut du don. Quand une personne acquière un tel attribut, elle peut déjà ajouter ses récipients et travailler à recevoir pour donner sans réserve.

Cela signifie que « Moïse les a conduit à la fin de la pensée et de la compréhension. » Il conduit une personne à travers tous les désirs, ses récipients, appelés « désert », purifier les désirs, ces récipients dans le désert de l’intention afin de recevoir qui sont appelés « Égypte. » C’est pour amener chacun à l’intention de donner sans réserve afin de donner sans réserve. Ensuite, ils sont prêts à travailler effectivement dans les trois lignes, ce qui est appelé la conquête de la Terre d’Israël.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/03/13, Shamati n ° 53

Un enfant qui grandit pour la joie de ses parents

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Shamati, article 53, « La question de limitation »: C’est ce qu’on appelle la partie principale de la mesure, qui est un discernement de Katnout. Ce discernement doit être permanent, et Gadlout est seulement une addition. En outre, on devrait aspirer à la partie principale, et non pas aux additions.

L’essentiel est l’état de Katnout (petitesse), Hafetz Hessed, « donner sans réserve pour donner sans réserve », être prêt à se contenter de moins. En même temps je n’ai pas besoin de sentir que je me restreins ou que je manque de quelque chose, mais plutôt le contraire, je sens que je suis totalement satisfait.

Un état de Katnout devrait devenir très précieux et honorable pour moi. Alors la question est pourquoi devrait-il y avoir un état de Katnout en premier lieu et non un point? Je ne veux pas avoir de volume du tout. Je veux prendre le moins de place possible. Afin d’exister et de faire du bien à tout le monde pour l’amour du Créateur, je suis prêt à me rétrécir en un point et ne rien avoir pour moi-même.

La vérité, c’est que c’est la bonne approche. C’est d’un tel état que nous commençons à percevoir et à atteindre la réalité spirituelle, mais au moment où nous commençons à penser à ce sujet et comment nous pouvons apporter du contentement au Créateur, nous comprenons que, pour ce faire, nous devons recevoir tous les discernements et les désirs de Lui et de les modifier afin de recevoir dans le but de donner sans réserve. Ainsi, nous devenons un embryon spirituel qui commence à croître en volume afin d’aspirer et respecter le Créateur et donc Lui apporter le contentement.

Sans cela, nous ne grandissons pas comme un embryon dans le ventre de sa mère. Chaque seconde, chaque mouvement supplémentaire, chaque gramme de l’embryon est seulement dans le but d’apporter le contentement au Créateur. Il doit ressentir qu’il rend le Créateur heureux.

Pendant le temps de la naissance, pendant les douleurs de l’enfantement, et la scène dans laquelle l’embryon se transforme avec sa tête vers le bas avant la naissance, il examine chaque pas qu’il fait pour voir si c’est dans le but d’apporter du contentement à celui qui lui donne naissance. Après qu’il soit né, à la période de Yenika (lait), il continue à se développer comme un bébé qui est dans les bras de sa mère ; de la même manière qu’une personne est dans les bras du Créateur.

Il commence déjà à travailler avec ses désirs et se limite en partie, mais chaque action qu’il fait pour des raisons de limitation ou pour des raisons de croissance est uniquement dans le but d’apporter le contentement au Créateur, c’est la façon dont une personne se développe. Par conséquent, le point à partir duquel il commence à se développer quand il ne veut pas avoir plus d’un point, reste son centre. Il se tient sur lui, ne souhaitant pas plus que l’existence de base, et tout autre, il est obligé d’ajouter à ce point est dans le seul but d’apporter le contentement au Créateur. C’est la seule chose qui le motive dans toutes ses actions: en toute limitation et joie.

Il est en fait heureux à ce sujet, non pas pour son propre intérêt, mais pour apporter le contentement au Créateur. Par là, il atteint l’adhésion avec le Créateur, comme entre deux amis affectueux qui se ressentent l’un et l’autre.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/03/13, Shamati n ° 53

Ne pas enlever le clou qui maintient la totalité de la création

Dr. Michael LaitmanN’oubliez pas que notre Kli (récipient, désir) est en dehors de nous. C’est une honte de perdre du temps à se soucier de nous-mêmes, sur ce qui se passe dans vos frontières intérieures, puisque c’est un mensonge et existe seulement en raison de la vigueur de la brisure, la force de notre ego qui crée cette image pour nous.

Bien sûr, il est possible de vivre dans cette illusion pendant encore quelques milliers de réincarnations. Mais il est souhaitable, si vous avez atteint une incarnation dans laquelle vous commencez à enfin entendre la vérité que votre « je » n’est pas vous, mais c’est votre imagination, que vous vous éleviez au-dessus, et qu’on vous a donné l’occasion de faire de votre mieux pour le faire.

Si vous continuez à penser au sein de votre cercle, alors, non seulement vous ne vous approchez pas de la vérité, mais aussi vous causez de grands dommages à d’autres. C’est comme si vous perciez un trou dans le fond de la barque commune. De cette façon vous blessez les autres et tous ces dégâts sont enregistrés dans votre compte.

Nous ne pouvons pas calculer exactement ce dommage. C’est comme si je prenais un clou spécifique pour ma maison et qu’ensuite tout d’un coup je découvre que c’est ce clou précis qui manquait dans la réalisation pour la construction d’un grand et beau bateau dans lequel des milliers de personnes étaient censées naviguer. Et bien sûr, les dommages que j’ai causés ne sont pas estimés par un petit clou, mais par les milliers de personnes qui ont été endommagées par ma mauvaise conduite.

Cependant, je ne comprends pas. Quelle chose de terrible ai-je fait? Je n’ai rien fait de mal à personne! Comment pouvais-je savoir que ce clou était essentiel pour eux? Mais mon manque de connaissance n’efface pas la faute de ma part, et le tribunal n’en tiendra pas compte. Le jugement est très simple: les dégâts ont été causés au système général. Comme il est dit: « La loi a été donnée et ne peut être transgressée. »

Il est possible de présenter des excuses que vous ne saviez pas et qu’ils ne vous l’ont pas dit, mais ce compte n’a pas été disposé selon nos calculs, mais seulement en fonction du préjudice causé à la société. Qu’est-ce ce qui vous a été révélé ou non, si vous saviez ou non, ne sont pas pris en compte. Il ne faut pas oublier que le jugement est sans pitié.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 03/03/13, Écrits du Baal HaSoulam