Daily Archives: 20 mars 2013

D’où vient la culture de consommation?

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles: les Américains n’ont pas toujours été accros au shopping comme aujourd’hui. Autrefois ils achetaient seulement des choses nécessaires. Tout a changé pendant la période de l’abondance après la Première Guerre mondiale. Et si les gens, après avoir acquis tout ce qui est nécessaire, arrêteraient d’acheter? Un problème de surproduction est apparu et les entreprises ont commencé à le résoudre par des stratégies de manipulation psychologique.

Nous devons enseigner aux gens de désirer des choses nouvelles, bien  avant de l’expiration de la durée de vie des choses anciennes. L’Amérique a besoin de former une nouvelle mentalité. Les désirs des gens doivent dépasser leurs besoins réels. Il est nécessaire d’obliger les gens à acheter des choses dont ils n’ont pas besoin, en reliant des produits de masse à leurs désirs inconscients.

Présenter des produits pour les hommes comme un symbole de la sexualité masculine. Faire d’une cigarette un symbole de l’indépendance féminine. Utilisé un avis compétent de célébrités dans la publicité, la répétition interminable d’un appel pour acheter un produit particulier. Il est nécessaire d’implanter dans l’esprit des gens l’idée qu’ils ont absolument besoin d’acheter des actions.

En 1927, la démocratie américaine a finalement pris une nouvelle forme – l’idéologie de la consommation. Maintenant les Américains ne sont pas des citoyens pour leur pays mais des consommateurs. La stimulation de l’intérêt des consommateurs est devenue la politique de l’Etat.

Mon commentaire: Les désirs se développent chez les gens avec le temps et ils ne sont plus satisfaits avec des achats. Il y a le désir – mais il n’y a pas de remplissage parce que les désirs sont devenus virtuels, vers le sens de la vie, vers le sentiment du bonheur. En outre, les gens comprennent que la satisfaction des désirs matériels tue le désir lui-même et la sensation de plaisir et de bonheur disparaît. Après tout, le plaisir se ressent seulement lors du premier contact du désir avec la satisfaction, ensuite la satisfaction diminue la sensation du bonheur.

Il s’avère que le bonheur est inaccessible si le désir est satisfait, comment on peut le remplir pour qu’il ne se remplisse pas, rester tout le temps désirer et recevoir?

Pour cela, il existe une méthode de recevoir – la science de la Kabbale ( la réception), qui nous enseigne comment atteindre le bonheur – infini et éternel! Cela est possible en rompant le lien entre le désir et la satisfaction- si j’aime quelqu’un, alors en remplissant son désir, j’éprouve un plaisir. C’est pourquoi, l’amour (pas pour un corps, mais envers une personne) est un moyen d’atteindre le bonheur. (Voir la discussion sur l’économie du bonheur du 01.03.2013).

Une épreuve difficile de plaisir

Dr. Michael LaitmanTout au long de l’histoire, le développement humain s’est produit avec une personne ayant peur de jouir pour elle-même. Elle avait peur non seulement de profiter de la Lumière mais aussi de perturber la restriction. La brisure  ne s’est produite qu’une seule fois, et elle peut s’en abstenir car elle craint et doute si oui ou non elle peut résister à des plaisirs qui vont lui être révélées par le don sans réserve au Créateur.

Après tout, le sentiment de sa similitude avec le Créateur apporte beaucoup de plaisir. Et c’est encore un plus grand plaisir de sentir comment le Créateur vous aime, comment vous êtes réunis en un seul. C’est comme le plaisir que connaît un bébé à proximité de sa mère, combien sa mère jouit de lui, et lui d’elle, et de donner du plaisir l’un à l’autre.

Une personne ressent une grande crainte parce que des plaisirs immenses lui sont révélés: NRNHY de NRNHY au lieu de Nefesh de Nefesh. Il s’agit d’une Lumière immense qui est révélée par le sentiment qu’elle donne quelque chose au Maître, car NRNHYest né du don sans réserve au Créateur qui se révèle à une personne. Et c’est là que tout le travail est concentré.

Le travail spirituel n’est pas sur le repas qui est disposé sur la table du Roi, mais le sentiment du Maître, ma ressemblance avec Lui, c’est avec cette jouissance. En essayant d’être comme le Maître, je deviens comme Lui en quelque chose. J’aime non seulement le fait que je Lui apporte du plaisir, Son amour pour moi et mon amour pour Lui, mais je commence à apprécier cette position même, mon statut.

Cela révèle une énorme Lumière et le plaisir qui n’existait pas auparavant dans l’être créé dans ses décisions, ses sentiments et réactions. Et c’est pourquoi je dois d’abord me doter des récipients, ce qui est appelé « la crainte. » Sinon, je ne serais pas en mesure d’aborder aucune action correctement, et tout ce qui est révélé disparaîtra immédiatement sans aucune utilisation. Ce serait comme si je versais du vin dans des sacs, et il est immédiatement filtré, versé par terre, ou comme si je mettais de la farine dans des barils seulement pour que ça pourrisse. Rien ne peut être fait, tout doit correspondre totalement à l’autre, tous les contenus doivent être stockés dans son conteneur spécifique.

C’est pourquoi une personne craint qu’elle va commencer à profiter de la grandeur du Créateur, de Son amour et de la réciprocité qu’elle se sent dans les deux HaVaYaH unis: HaVaYaH de la lumière directe et HaVaYaH de la lumière réfléchie habillés l’un dans l’autre. La Lumière qui est révélée en eux n’a jamais existé dans la réalité. Si une personne se prépare pour cette épreuve, alors elle sera en mesure de révéler le statut du Créateur correctement et résister dans le don sans réserve.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/03/13, Shamati N°38

Il n’y a pas d' »un petit peu » dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons eu un exercice hier, dans lequel nous avons essayé de nous relier à tout comme un «dialogue avec le Créateur. » Après tout, Il est Celui qui nous envoie tous ces états, et nous devons y répondre correctement. Comment peut-on «se renforcer» dans la mise en œuvre de cette approche, sans se contenter de quelques tentatives par jour? Comment pouvons-nous approfondir cette idée afin qu’elle se déroule à travers toute notre vie?

Réponse: Une personne ne peut pas toujours se rappeler elle-même par elle-même. Elle a besoin d’un « stimulus » externe. Le meilleur stimulus externe est le groupe. C’est pourquoi nous parlons de garantie mutuelle.

Dans le cadre de la garantie mutuelle, il ne suffit pas de garder l’autre pour qu’il ne fasse pas un trou dans le bateau, ce n’est pas assez de garder l’autre de sorte qu’il n’aura pas de mauvaises pensées, en plus de cela, nous devons veiller à ce qu’il ait des bonnes pensées. Si nous gardons tous la connexion mutuelle et le désir commun du but, on n’aura pas de mauvaises pensées, mais seulement de bonnes pensées.

Ensuite, bien sûr, les mauvaises pensées vont commencer à se réveiller à un rythme très rapide, mais elles tombent immédiatement sur le terrain correct: Il sera évident pour une personne que c’est une interruption, « une aide contre soi», qui est destinée à le rappeler et resserrer le lien avec les amis et à travers eux avec le Créateur. Alors tout le monde sera en mesure de traiter facilement même des millions de pensées similaires par jour, et en quelques jours seulement, elle remplira tout le niveau de ce monde.

Tout le monde s’inquiète pour tout le monde. Tout le monde est connecté à une mission, dans un but commun. Je sens que je dois réfléchir à l’objectif pour le bien des autres. Je veux que chacun aspire à cela, je ne peux pas quitter la connexion au but et au Créateur, car si je le fais, je trahirais mes amis et deviendrais un criminel, un tricheur, un voleur qui vole le monde spirituel des autres et qui annule leur effort sur le chemin spirituel. Qui plus est, je vole le Créateur, je Le prive du plaisir car je retiens le groupe et empêche les amis de donner ce qu’ils aspirent à donner. Je suis le seul responsable de cela.

Voilà ce que tout le monde devrait penser. Après tout, il n’y a pas «un petit peu» dans la spiritualité: Si quelqu’un ne fonctionne pas au maximum, tout le monde souffre. Réfléchissez donc bien à ce que vous faites et à ce qui vous inquiète pendant la journée.

En dehors de cela, il y a des moments où vous admettez: «Maintenant, je ne peux pas penser à des amis. Je dois me reposer, faire une sieste, ou être distrait par autre chose au moins mentalement « . Ces pauses sont externes à l’adhésion au groupe et le Créateur, et plus tard, vous ne sentirez plus le besoin de ceux-ci.

Mais en attendant, ils sont nécessaires, et si à un certain moment vous vous dites: «Je vais prendre une pause et me reposer de tout le monde », vous pouvez tomber dans un état « animal » pendant une demi-heure ou une heure, mais vous décidez pour combien de temps. Vous décidez de ne pas penser à ce qui est important pour un certain temps. Ensuite, vous sentirez les pensées « étrangères » de la spiritualité …

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 12/03/13, “Introduction au Livre du Zohar

Laissez le plus éloigné devenir le plus proche

Dr. Michael LaitmanLa peur spirituelle (la crainte), c’est la peur d’utiliser quelque chose pour son propre bénéfice, même si c’est la révélation du Créateur sous quelque forme, ce qui signifie de profiter du fait que je corrige le monde, que j’amène le contentement au Créateur, que je donne comme Il fait, et que j’arrive à l’adhésion avec Lui.

Le Créateur me montre que tout dépend de moi et Il le fait avec tout le monde. Tout le monde entend de Lui qu’il est le plus extraordinaire de tous. Telle est la vérité. Il ne me ment pas et n’essaye pas de m’acheter! Mais je dois surmonter toute cette grande Lumière, et pour ce faire, j’ai besoin de construire à l’avance un bouclier pour me protéger de cette peur.

Par conséquent, notre travail est dans la dissimulation et nous devons effectuer de nombreuses actions pour lesquelles nous ne ressentons aucune attraction en travaillant sur la connexion entre nous. Nous devons faire des efforts dans le groupe à l’avance, même si je n’ai aucune envie ni désir pour cela et ne vois pas de valeur en eux. Ce n’est pas seulement sur le groupe local qui est proche de vous et qui appartient directement à vous. Il vaut la peine d’investir dans ce groupe en fonction de nombreux calculs égoïstes conscients et inconscients. Mais je dois aussi essayer de me connecter au récipient mondial.

Nous devons comprendre que plus une personne me semble géographiquement ou affectivement éloignée, plus important elle est et plus critique son influence sera sur mon avancement que les gens qui sont proches de moi. C’est comme la différence entre les niveaux spirituels, si je raccourci la distance qui nous sépare physiquement ou émotionnellement, elle se transformera en un amplificateur pour le niveau de ma correction.

Donc, tous ceux qui sont éloignés de nous sont très importants pour nous: les groupes éloignés qui sont loin et les élèves qui parlent des langues différentes, qui se distinguent par leur mentalité et qui vivent dans des conditions difficiles, de sorte qu’ils doivent se cacher des autres. Chacun d’entre nous doit faire en sorte que les distances physiques ne nous éloignent les uns des autres, de sorte que ceux qui sont les plus éloignés deviennent les plus proches.

De cette façon, nous allons sûrement construire le récipient appelé « peur », nous comprendrons ce que la peur spirituelle signifie, et serons prêt pour l’avancement spirituel.

De la 1ère partie du coursn quotidien de Kabbale 15/03/13, Shamati n ° 38

La Lumière du septième jour

Dr. Michael LaitmanAlors le peuple se reposa le septième jour. Et la maison d’Israël donna pour nom à celle-ci Manne, et il était comme la graine de coriandre, blanche, et le goût de celui-ci était celui d’un gâteau au miel. (La Torah, Exode, « Beshalach», 16 :30-16 :31)

Samedi (le jour du Shabbat) est un état spécial lorsque, au cours des six derniers jours (états), nous corrigeons notre désir égoïste et approchons de sa réalisation sous la forme corrigée. Au total, il y a cinq niveaux de l’égoïsme que nous devons corriger. Le sixième jour se déroule leur assemblage mutuel, le mélange et la combinaison en un seul. Et alors, nous recevons la lumière sur ce désir uni et corrigé. Cette lumière est le Samedi.

Mais je ne corrige pas mes propriétés égoïstes moi-même, c’est à la Lumière de les corriger. Il y a une lumière qui vient corriger en moi les propriétés de la première journée, puis de la deuxième, troisième, quatrième et cinquième. Le sixième jour, une lumière particulière descend qui unit tout cela ensemble, et le résultat est un désir altruiste commun unique, la propriété commune du don sans réserve, dans laquelle je reçois la réalisation du septième jour. Autrement dit, au cours des six jours la purification du récipient a lieu et dans celui-ci la Lumière peut entrer par la suite. Cette Lumière, le remplissage du récipient pur, est la représentation du septième jour.

Question: Pourquoi est-ce appelée “Manne”?

Réponse: Parce qu’elle se déplace toujours sous notre désir constant vers le haut pour recevoir la Lumière de la correction et la Lumière de l’a satisfaction.

Question: Et pourquoi dit-on que sa saveur est celle d’un « gâteau au miel”?

Réponse: Il s’agit d’une allégorie quelque peu incertaine. Cela ne signifie pas du miel, mais plutôt l’égoïsme adouci par la correction qui commence à travailler sur le don sans réserve et que représente ce repas. Mais parfois, elle est appelée « taureau », et parfois une « baleine » (Léviathan), etc. Nous parlons ici des racines spirituelles qui apparaissent dans notre monde de cette façon.

Du programme de KabTV “Secrets du livre éternel” du 04/02/13

Mais le récipient a été brisé

Dr. Michael LaitmanLa brisure des récipients n’est pas seulement un éclatement, mais c’est la révélation des endroits où auparavant il y avait des défauts qui étaient dissimulés. Maintenant, cependant, lorsque le défaut est révélé, il est possible de le clarifier, de l’examiner à sa profondeur, et de le corriger en complétant ce qui manque dans celui-ci.

Ainsi, un état beaucoup plus fort et plus sublime est créé après avoir mis toutes les pièces ensemble. Cela semblait entier auparavant, mais à l’intérieur il y avait de nombreuses fissures. C’est l’illumination qui est ajoutée à la troisième phase finale de la création qui manquait dans le récipient du monde d’Ein Sof (infini) dans la première phase.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/03/13, Shamati n°38

L’obligation d’éclairer toute la création

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si vous ressentez soudainement l’amour du Créateur pour vous comment pouvez-vous le contenir?

Réponse: C’est en effet très difficile, il n’y a pas plus grand problème que de ressentir l’amour du Créateur, ça casse tout simplement une personne. Donc, il faut s’équiper par avance d’un récipient pour atteindre la crainte en travaillant avec les amis dans le groupe et en développant la garantie mutuelle.

C’est pour cette raison que le récipient a été brisé en de nombreuses parties et nous devons les remettre à nouveau ensemble contre leur volonté. Elles résistent et ne veulent pas se connecter. Puis, comme elles adhèrent les unes aux autres nous acquérons l’attribut de la peur du Créateur. En travaillant avec les amis sur la connexion entre nous, nous atteignons la crainte du Créateur.

C’est ce que nous avons à ajouter à la création par nous-mêmes et c’est pour cela que nous vivons. Toute la création existe déjà et la seule chose qui manque dans le trésor du roi, c’est la crainte du Créateur. Cette mission est enregistrée dans nos Reshimot (gènes spirituels), et comme nous commençons à le remplir, nous découvrons que cela vaut la peine d’être dans l’attribut du don sans réserve et que nous devons vivre dans la crainte. Je dois craindre et commencer à satisfaire mon don de sorte qu’il sera complété en dehors de moi et que rien ne me reviendra.

Même si je donne et je sais à qui je donne et combien je distribuerais, en faisant un calcul précis, je n’ai pas besoin de ressentir une quelconque compensation. Je ne veux pas ressentir de plaisir, mais seulement l’action réelle. Alors je décide que je veux aussi ressentir du plaisir et l’action elle-même, et je transmets tout ceci à celui que je donne. Cela continue jusqu’à ce que j’atteigne la quatrième phase, qui est la dernière phase complète du don…

Tout est déjà complet dans la création à l’exception de ce qu’une personne a à ajouter, qui est la crainte. Imaginez que vous êtes dans un grand monde aujourd’hui qui est totalement sombre. Vous devez allumer la lumière qui est faite de votre crainte et par cela vous éclairez toute la création.

Cette crainte n’est pas de recevoir du plaisir de mon don, du fait que je gère la réalité au lieu du Créateur, de ma proximité avec Lui, des plaisirs qu’Il me donne, mais du fait que je découvre tout à coup que je suis la personne la plus importante au monde.

Le Créateur vient vers moi et me dit: « Je t’ai choisis parmi toutes les personnes! Il n’y a personne comme toi. Tu es le seul être humain dans toute la création, dans toute la réalité. » Vous devez être prêts à accepter cette attitude qui peut faire exploser une personne et que vous n’avez pas à être corrompu par elle.

Vous devez réussir à amener le contentement au Créateur et ressentir ce contentement que vous Lui apportez. Tout le monde ressentira qu’il est spécial dans son but et qu’il n’y a personne d’autre que lui ici. Nous devons donc nous préparer à recevoir cette révélation, l’adhésion. Ici, il devient clair que nous ne recevrons jamais quoi que ce soit dans les récipients de réception et que nous avons à les annuler complètement.

Le récipient de la crainte annule les récipients de réception et est totalement axé sur le Créateur, comme un projecteur. Alors vous commencez à travailler avec les récipients du don dans lesquels d’énormes Lumières se révèlent, vous allez de l’autre côté et devenez celui qui donne à la place de celui qui reçoit: Vous donnez, donnez, donnez …

C’est comme si le Créateur vous nomme au titre de gérant de son trésor afin que vous puissiez donner à tout le monde. Il s’avère que maintenant vous vous présentez devant les créatures au lieu du Créateur. Imaginez quel plaisir il y a pour la part de celui qui donne et qu’il a la chance de donner sans recevoir de la bonté à tout le monde. C’est déjà le vrai travail, et à partir de ce point, le travail avec le réel Masachim (écrans) démarre lorsque vous devenez comme le Créateur envers le monde entier. La peur ne disparaît jamais, elle vous accompagne constamment, tout comme la base de la volonté de recevoir qui reste.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/03/13, Shamati n°38

L’amour des fleurs comme un exemple pour les personnes

Dr. Michael LaitmanChyngyz Aïtmatov (Kyrgyz un écrivain russe et dont les œuvres ont été traduites dans plus de 150 langues): « Dans un magazine scientifique politique, j’ai récemment lu une histoire que les fleurs exotiques à Paris ont soudainement commencé à mourir. Ces fleurs étaient autrefois exportées d’Amérique latine. Pendant ce temps, c’était un temps parfait.

« Les scientifiques n’ont trouvé aucune raison qui pourrait expliquer ce qui s’était passé. Que s’est-il passé? Il y avait une sécheresse extraordinaire au pays d’origine de ces fleurs, et là, les mêmes fleurs sont mortes…

Ce serait l’histoire de l’humanité, la vie de notre aujourd’hui, si les gens qui se croient ‘le fleuron de la nature’ pouvaient ressentir les uns les autres de la même manière et répondre à la souffrance et à la joie d’une autre personne?! »

Mon commentaire: Ceci est un exemple de l’interconnexion universelle de la nature. Et la sensation mutuelle des sentiments des autres comme les siens qu’on appelle l’amour!

 

Une personne inoccupée n’est pas un être humain

Dr. Michael LaitmanLa crise mondiale laisse de plus en plus de personnes sans emploi. Ce n’est pas seulement pour des raisons économiques. Les conséquences de la consommation deviennent évidentes: combien de nouveaux produits peuvent apparaître sur le marché? Combien devons-nous en acheter plus? Il y a une fin à tout, y compris la consommation. Les désirs changent et les gens ne veulent pas tout ce qu’il y a en plus.

Dans la phase suivante de notre évolution, l’humanité passera à un travail spirituel. Tout ce dont nous avons besoin corporellement sera facilement assuré par la technologie moderne, les scientifiques, les ingénieurs, et une petite quantité de services aux gens, qui, de par leur nature, se feront un plaisir de traiter de telles choses. Mais la plupart des gens doivent faire des efforts intérieurs et cela deviendra leur « occupation » au prochain niveau de l’humanité. Au prochain niveau spirituel les personnes se connecteront, pour être incorporées dans d’autres, et notre monde fictif va progressivement « s’évaporer » et disparaîtra comme un nuage, par temps clair, jusqu’à ce que nous nous retrouvions dans une réalité de vrais sentiments. Il s’agit de notre évolution et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet.

Ainsi, le monde devra être réorganisé. Nous ne devons pas ignorer les chômeurs. Il existe déjà quelques études qui montrent combien il est dangereux qu’une personne n’ait rien à faire. Cela conduit à des conflits dans la famille et au divorce ; nous perdons notre humanité, et nous perdons les incitations et les engagements pour des choses qui doivent être faites. Quand une personne n’a pas à faire d’efforts, elle devient inférieure à un animal.

Les animaux sont en train de faire quelque chose du matin au soir: à la recherche de nourriture, d’un compagnon, d’un endroit pour habiter, et de prendre soin de leur progéniture. Ils utilisent le « temps des loisirs » à des jeux utiles par lesquels ils établissent de bonnes connexions dans le troupeau, etc. Avez-vous déjà vu une fourmi ne rien faire comme un fan de football couché sur le canapé avec une bouteille de bière et une cigarette ?

Aujourd’hui, une personne doit aller sur un gros travail spirituel, pour établir la connexion mutuelle générale, et réorganiser la société, et pourtant, dans le même temps, nous ne faisons rien, préférant les réflexions oisives.

Cette chute terrible va nous coûter très cher. Elle apportera une lourde sensation d’amertume et une personne perdra son esprit et ira à la folie. L’absence d’obligations lui empêche d’agir et la laisse vide, empoisonnant sa conscience. En outre, elle perd ses compétences professionnelles et les compétences nécessaires pour communiquer avec d’autres personnes. C’est comme si tout en elle coule, disparaît, et elle se transforme en un « fantôme », un « zombie », et non pas un être humain.

C’est ce qui va arriver aux gens qui restent inactifs si nous ne commençons pas à traiter avec eux d’une manière organisée. Le monde moderne croit en la démocratie et des élections libres, mais que pouvons-nous attendre des électeurs? Peuvent-ils être rationnels et voir les choses correctement dans cette situation? Finalement, cela forcera les gouvernements à apporter des modifications…

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 14/03/13, L’étude des dix Sefirot