Daily Archives: 24 mars 2013

Quand le rideau tombe

congrès, groupeLe Baal HaSoulam, « Introduction au livre du Zohar, » article 20 : Et le même « corps » dans sa mauvaise forme qui nous est donné dans le présent, néanmoins ceci ne doit pas abîmer notre essence ainsi et toutes ses propriétés qui sont sur le point d’être annulées complètement de sorte que tout le système d’impureté qui est sa source, et tout ce qui est à ce sujet doit être brûlé comme si cela avait déjà été brûlé et considérer comme si ça n’avait jamais existé.


L’essence de l’âme (Nefesh), habillé dans le corps, est seulement à ce stade du désir, mais le désir de donner sans réserve provient d’un système des quatre mondes de ABYA de la sainteté ; elle existe éternellement, parce que cette forme du désir de donner sans réserve est en équivalence de forme avec la source de vie et est immuable.

Nous existons dans la réalité de Ein Sof (infini) et tous les mondes (Olamot), ce qui signifie les dissimulations (Alamot), sont uniquement des filtres qui s’ajustent à l’image de Ein Sof pour nous ; le degré de dissimulation n’existe que dans notre perception et ils disparaîtront au moment où nous serons en mesure d’annuler notre « corps », le désir de recevoir pour lui-même.

Toutefois, cette volonté doit encore être révélée. Où existe-t-elle vraiment ? En fait, aujourd’hui tous mes désirs agissent réellement au niveau animal. Le désir réel de recevoir se révèle que lorsque je commence à travailler afin d’accorder et je découvre tout ce qui s’oppose à la volonté de donner sans réserve. S’opposant à la ligne droite, la ligne gauche est révélée ; contre la sainteté, l’impureté est révélée.

Ci-dessous, sous le seuil de la perception spirituelle, nous sommes ici dans le monde imaginaire où nos désirs, comme on dit, « tous regardent comme des bêtes. » Mais si par les travaux du groupe, à la diffusion, à propos des les amis, de l’humanité, et enfin pour le Créateur, nous révélons notre inclination vers En-Haut, puis nous révélons notre « corps » corrompu, ce qui signifie le désir de recevoir avec l’intention de recevoir.

Afin de corriger ce désir, l’intention doit changer à afin de donner sans réserve. Le désir de recevoir lui-même reste et au-dessus, je construis une volonté afin de donner sans réserve qui est appelée l’âme (Neshama). Son essence est dans mon don pour tout le monde. En donnant à tout le monde, en aimant tout le monde, je développe l’âme au-dessus de mon « corps ». Et sous cette forme, nous atteignons la correction.

Alors ce monde disparaît, et je peux voir tous les mondes, le monde de l’Infini.

Maintenant, nous existons aussi dans le monde de l’Infini. Et maintenant, également, tout dépend de mon intention. Rien n’est immuable et constant, comme tout est représenté et arrive seulement dans mes qualités.

De la 4ème partie de la Kabbale quotidienne leçon du 13/03/13, « Introduction au livre du Zohar« 

Si nous le voulons maintenant, ce sera maintenant!

congrès, groupeRabash, « Que signifie l’impatience et le dur travail dans le travail»: Nous devons travailler dur parce que ce sont seulement les souffrances du dur labeur qui nous font crier vers le Créateur avec un désir entier pour que le Créateur nous sauve de l’adomination de Pharaon, roi d’Égypte. Cela signifie que cela provient d’un état de bassesse où la personne sent qu’elle est pire que toutes les autres personnes et cela la pousse à crier vers le Créateur de tout son cœur pour qu’Il puisse l’aider. Cela veut dire qu’elle croit que le Créateur entend sa prière puisqu’Il lui a révélé son mal et ainsi Il va sûrement l’aider et la sortir aussi du mal , ce qui est appelé la rédemption. Cela signifie qu’elle croit que le Créateur lui fait comprendre qu’elle est en exil et qu’Il va sûrement la faire sortir ensuite de l’exil.

Nous avançons par deux forces, mais pour ceux qui ne savent pas où aller, il n’y a qu’une seule force qui les pousse par derrière et les oblige à aller de l’avant. Ils essaient constamment de lui échapper, en essayant de se sauver du « rouleau de l’évolution» qui les rattrape par derrière et les pousse à avancer.

Mais le chemin de la Torah est différent du chemin de la souffrance. On donne à une personne la sagesse de la Kabbale, afin qu’elle puisse construire la force qui illuminera devant elle et la tirera vers l’avant, dans l’espoir d’un avenir meilleur, avec de grands espoirs, des exemples positifs, un sentiment de crainte qui se fait sentir par le connexion et l’exaltation spirituelle.

L’objectif doit être aussi brillant et aussi attrayant que possible, et est décrit comme merveilleux et bon. Bien que l’avancement se fasse par l’ego, que nous devons constamment rejeter, nous devons essayer d’utiliser cette méthode: attirer la Lumière qui corrige, de sorte qu’Elle va faire tout le travail. L’approche ici nécessite de la subtilité, comme dans n’importe quoi. Si vous savez comment y entrer, alors il est très facile pour vous de le faire. Quelqu’un qui ne sait pas cela ressent de grandes difficultés et fonce constamment dans un mur.

Nous devons organiser le bon environnement dans lequel vous allez bientôt commencer à souffrir à cause de l’absence de connexion et à cause de votre jalousie, la luxure et le désir de respect. Vous verrez que d’autres ont plus de succès que vous. Vous envierez les autres qui réussissent à se relier si fortement et vous aurez aussi envie d’atteindre cela.

La jalousie vous oblige à demander votre changement. Vous savez déjà comment évoquer la Lumière qui corrige, vous commencez à changer sous l’influence de la Lumière, et donc vous avancez. La chose principale est de développer la force de traction que l’on appelle « je vais l’accélérer. » C’est parce que les problèmes, les souffrances, la force naturelle de l’évolution «en son temps», ne dépendent pas de vous. Nous devons comprendre que les souffrances viennent à une personne dans le but de la réveiller, nous avons besoin de développer les affres de l’amour par nous-mêmes au lieu des souffrances corporelles de sorte qu’au lieu du mal qui nous rattrape, la bonté s’illuminera en face de nous.

If We Want It Now, It Will Be Now!

 

Au lieu de l’évolution naturelle sous l’emprise du temps, il faut s’élever au-dessus du temps afin de déterminer le rythme de notre progression par nous-mêmes. Cela signifie que tout est entre vos mains! Nous devons sentir l’exaltation et un sens de l’éveil puisque tout dépend uniquement de nous! Si nous le voulons aujourd’hui, ce sera aujourd’hui! Si nous le voulons vraiment maintenant, ce sera maintenant! Tout ce que nous voulons atteindre par le chemin de la Torah peut être promu et réalisé.

Il est très important de souligner cela dans le travail: utiliser et intégrer tous les composants, tous les moyens dont nous disposons dans la voie de « je vais l’accélérer» qui nous aidera dans notre avance. Nous devons développer tous les moyens et les relier correctement afin de voir qu’il y a ici une méthode certaine ici, au lieu de suivre le chemin de la souffrance en nous développant sous la pression de notre nature. Une personne peut progresser en s’élevant au dessus de sa nature afin d’avancer avant elle et d’ouvrir les portes pour elle.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 21/03/13

La journée pour fusionner avec le Créateur

Dr. Michael LaitmanSamedi (Shabbat) est un jour spécial qui signifie une association de Zeir Anpin (le soleil) et Malkhout (la Terre). Le samedi est sur la connexion entre la Terre et le soleil qui arrive quand le soleil remplit complètement la Terre à la fin d’un cycle de six jours.

La lune participe également à la connexion entre eux parce que le soleil et la lune, les soi-disant « deux grands corps célestes », sont tout aussi importants, bien que la lune brille par la lumière solaire réfléchie. Entre eux, il y a la Terre qui recouvre la lune du soleil et donc, nous voyons les phases de la lune qui représentent la relation entre la lune et la Terre, et le soleil reflète l’ampleur de leur accouplement et connexion.

« Six jours » demeurent pour l’accouplement de Zeir Anpin et Malkhout. Quand Malkhout, la Terre, atteint un état de saturation complète, alors le septième jour elle se repose. Cela s’applique à Malkhout, la Terre, à tous les êtres humains et même aux animaux, au monde entier.

Mais cela ne signifie pas qu’une personne doit se reposer car le samedi est le moment le plus intense dans notre travail spirituel. Après six jours de la correction de Malkhout (au cours desquels ils tentent de devenir semblable à Zeir Anpin) ils s’unissent, fusionnent et s’accouplent. « Samedi » désigne l’amour et la connexion, qui est décrit dans le « Cantique des Cantiques », une fusion complète de la création avec le Créateur.

« Six jours de travail » demeurent pendant six jours « d’apparat » et de préparation pour la fusion. Chacun d’entre nous tourne dans ses propres phases comme le soleil et la lune: nous nous levons le matin et nous couchons le soir. Le septième jour, nous sommes prêts à fusionner puisque la septième étape est l’amour, c’est le stade d’une correction complète pour le bien de la réalisation de similitude avec le Créateur.

Ainsi, les cinq premiers jours de la semaine sont des jours de travail, le sixième jour est une combinaison des cinq premiers jours en un seul, et le septième jour finalise l’ensemble des travaux et démontre son résultat, un jour tout à fait sans travail.

Comme tout cela ne vient que d’une comparaison entre les lignes droite et gauche, le septième jour fut immédiatement accepté par le groupe d’Abraham (le peuple juif) comme un jour de repos. D’autres pays ont suivi cet exemple et d’autres jours ont été également établis ; ce qui a été fait par le biais de leurs religions, qui découle de la Kabbale.

Prenant en considération le fait que le samedi est affilié à la ligne médiane, les musulmans (la ligne droite) prirent le sixième jour de la semaine comme un jour de congé, alors que les chrétiens (la ligne gauche) ont choisi d’avoir un jour de congé le premier jour de la semaine. Cet écart restera intact jusqu’à ce que tous se rencontrent et s’unissent dans la ligne médiane. Si cela n’arrive pas, nous ne pourrons pas atteindre le Créateur. C’est ce qui explique que le but de toutes les religions est de faire comprendre aux gens qu’ils doivent s’élever au-dessus de ces écarts et de se connecter à un point unique qui n’a rien à voir du tout avec les religions, mais plutôt avec la Kabbale.

De KabTV de « Les Mystères du livre éternel » du 04/02/13

Cric spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans la mesure qu’une personne est plus présente dans d’adhésion avec le Rav, le groupe et l’étude, alors son désir de recevoir grandit-il plus?

Réponse: Bien sûr, sinon comment voulez-vous vous développer? C’est pourquoi il est dit: « Celui qui est plus grand que son ami, son penchant est plus grand que le sien »

Question: Alors, comment pouvons-nous limiter notre désir?

Réponse: Je ne restreins pas le désir lui-même, mais plutôt j’utilise le désir. Je ne veux pas que mon désir devienne plus petit ou disparaisse complètement. Non, je me rapporte à lui avec tout le respect qu’il mérite, avec l’amour pas la haine, parce c’est une aide contre lui. J’ai travaille délibérément sur moi de cette manière pour reconnaître et essayer de garder les limites de mon désir dans tous mes discernements. Ils deviennent un véritable trésor pour moi, et je leur donne beaucoup d’estime.

Ensuite, toute ma vie devient quelque chose de très important, précieux. En face de moi, comme si dans un jeu, les parties de ce mécanisme très complexe passent et que je ne les neutralise pas, et ne les restreins pas ; je veux m’élever au-dessus. Il s’agit de la montée, la montée dans l’échelle spirituelle. La restriction elle-même est faite par la Lumière et je ne fais pas le travail de la Lumière. Ce serait comme de l’ascétisme et il n’y a rien de bon à ce sujet. Nous devons recevoir les choses comme elles viennent, s’élever au-dessus, et les utiliser ensuite dans la forme correcte.

Question: Comment cela arrive t-il? C’est très facile de se noyer dans un désir.

Réponse: Je demande tout le temps d’être dans la foi au-dessus de la raison, dans la ligne médiane. Mon désir que je prends ci-dessus est la ligne gauche, le don que je réalise est la ligne droite. Et l’ordre des relations mutuelles entre le don et la réception est appelé la ligne médiane. Ce mécanisme monte de plus en plus, comme si c’était par un cric.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Le niveaux le plus bas

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous dites que la « spiritualité », c’est quand l’autre est plus important pour moi que moi-même. Comment une personne peut vouloir cela? N’y a t-il il rien d’autre pour cela?

Réponse: Oui. C’est en effet la spiritualité. Qui plus est, vous avez tout ce que vous voulez, sauf le don pour les autres, et sans cesse vous avez choisi que cela.

L’ensemble du point ici, c’est la clarification des récipients, des désirs. Personne ne nous demande de faire quelque chose qui serait au-dessus de notre nature. Nous sommes simplement en train de changer, et puis nous découvrons que l’attribut du don est important pour nous, non pas davantage dans le sens égoïste, mais en lui-même.

Vous ne prenez pas en compte les actions de la Lumière qui ramène vers le bien, mais en attendant, elle influe sur une personne et donc elle change. Qui plus est, elle change d’une telle manière qu’elle ne possède plus le même esprit et sentiments qu’elle avait avant, tout change et devient nouveau.

Donc, nous devons permettre à la Lumière d’agir. Laissez-la faire son travail, ouvrez-vous à l’action de la Lumière, c’est à l’extérieur, autour de nous, alors laissez-la vous toucher ; laisser-la toucher vos désirs, lesquels vous couvrez désormais de la Lumière. Au moment où elle commence à agir, vous voyez comme tout change.

C’est parce que nous sommes dans un monde qui est le niveau le plus bas, restreint, « spécifique », nous sommes limités dans le temps, le mouvement et l’espace. C’est tout simplement horrible, mais nous ne comprenons pas ce qui se passe. De grandes distances nous séparent et se situent entre notre compréhension, notre sentiment et notre réalisation. Ils ont été créés à la suite de nos désirs, chacun se concentrant sur ses propres avantages.

D’un autre côté, les désirs qui sont dans le don sont incorporés dans l’autre. Si nous voulons tous nous donner seulement de la bonté les uns envers les autres, nous sommes incorporés en un seul point, où il n’y a pas de distance entre nous, où nous annulons ce monde. Imaginez un monde sans distance, sans le temps, comme la Lumière travaille de tous les côtés. Selon Einstein, si vous vous déplaciez à la vitesse de la lumière, vous ne verriez pas ce qui serait devant vous, c’est comme si la Lumière venait à vous de tous les côtés, et les notions de temps et de mouvement disparaîtraient…

Aujourd’hui, nous n’avons tout simplement pas compris que nous vivons dans une dimension minuscule sans aucun sens, nous vivons et mourons sans savoir où notre esprit et sentiments sont engloutis au plus bas, dans la solitude. Alors laissez la Lumière vous influencer un peu. Vous ne pouvez même pas imaginer ses attributs. Ce n’est pas seulement le « don », c’est une autre dimension dans laquelle l’importance des autres n’est pas une source de confusion et d’embarras. Attendez-vous à ce que la Lumière vous sauve.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 18/03/13, « Introduction au Livre du Zohar«