Monthly Archives: mars 2013

Si nous le voulons maintenant, ce sera maintenant!

congrès, groupeRabash, « Que signifie l’impatience et le dur travail dans le travail»: Nous devons travailler dur parce que ce sont seulement les souffrances du dur labeur qui nous font crier vers le Créateur avec un désir entier pour que le Créateur nous sauve de l’adomination de Pharaon, roi d’Égypte. Cela signifie que cela provient d’un état de bassesse où la personne sent qu’elle est pire que toutes les autres personnes et cela la pousse à crier vers le Créateur de tout son cœur pour qu’Il puisse l’aider. Cela veut dire qu’elle croit que le Créateur entend sa prière puisqu’Il lui a révélé son mal et ainsi Il va sûrement l’aider et la sortir aussi du mal , ce qui est appelé la rédemption. Cela signifie qu’elle croit que le Créateur lui fait comprendre qu’elle est en exil et qu’Il va sûrement la faire sortir ensuite de l’exil.

Nous avançons par deux forces, mais pour ceux qui ne savent pas où aller, il n’y a qu’une seule force qui les pousse par derrière et les oblige à aller de l’avant. Ils essaient constamment de lui échapper, en essayant de se sauver du « rouleau de l’évolution» qui les rattrape par derrière et les pousse à avancer.

Mais le chemin de la Torah est différent du chemin de la souffrance. On donne à une personne la sagesse de la Kabbale, afin qu’elle puisse construire la force qui illuminera devant elle et la tirera vers l’avant, dans l’espoir d’un avenir meilleur, avec de grands espoirs, des exemples positifs, un sentiment de crainte qui se fait sentir par le connexion et l’exaltation spirituelle.

L’objectif doit être aussi brillant et aussi attrayant que possible, et est décrit comme merveilleux et bon. Bien que l’avancement se fasse par l’ego, que nous devons constamment rejeter, nous devons essayer d’utiliser cette méthode: attirer la Lumière qui corrige, de sorte qu’Elle va faire tout le travail. L’approche ici nécessite de la subtilité, comme dans n’importe quoi. Si vous savez comment y entrer, alors il est très facile pour vous de le faire. Quelqu’un qui ne sait pas cela ressent de grandes difficultés et fonce constamment dans un mur.

Nous devons organiser le bon environnement dans lequel vous allez bientôt commencer à souffrir à cause de l’absence de connexion et à cause de votre jalousie, la luxure et le désir de respect. Vous verrez que d’autres ont plus de succès que vous. Vous envierez les autres qui réussissent à se relier si fortement et vous aurez aussi envie d’atteindre cela.

La jalousie vous oblige à demander votre changement. Vous savez déjà comment évoquer la Lumière qui corrige, vous commencez à changer sous l’influence de la Lumière, et donc vous avancez. La chose principale est de développer la force de traction que l’on appelle « je vais l’accélérer. » C’est parce que les problèmes, les souffrances, la force naturelle de l’évolution «en son temps», ne dépendent pas de vous. Nous devons comprendre que les souffrances viennent à une personne dans le but de la réveiller, nous avons besoin de développer les affres de l’amour par nous-mêmes au lieu des souffrances corporelles de sorte qu’au lieu du mal qui nous rattrape, la bonté s’illuminera en face de nous.

If We Want It Now, It Will Be Now!

 

Au lieu de l’évolution naturelle sous l’emprise du temps, il faut s’élever au-dessus du temps afin de déterminer le rythme de notre progression par nous-mêmes. Cela signifie que tout est entre vos mains! Nous devons sentir l’exaltation et un sens de l’éveil puisque tout dépend uniquement de nous! Si nous le voulons aujourd’hui, ce sera aujourd’hui! Si nous le voulons vraiment maintenant, ce sera maintenant! Tout ce que nous voulons atteindre par le chemin de la Torah peut être promu et réalisé.

Il est très important de souligner cela dans le travail: utiliser et intégrer tous les composants, tous les moyens dont nous disposons dans la voie de « je vais l’accélérer» qui nous aidera dans notre avance. Nous devons développer tous les moyens et les relier correctement afin de voir qu’il y a ici une méthode certaine ici, au lieu de suivre le chemin de la souffrance en nous développant sous la pression de notre nature. Une personne peut progresser en s’élevant au dessus de sa nature afin d’avancer avant elle et d’ouvrir les portes pour elle.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 21/03/13

La journée pour fusionner avec le Créateur

Dr. Michael LaitmanSamedi (Shabbat) est un jour spécial qui signifie une association de Zeir Anpin (le soleil) et Malkhout (la Terre). Le samedi est sur la connexion entre la Terre et le soleil qui arrive quand le soleil remplit complètement la Terre à la fin d’un cycle de six jours.

La lune participe également à la connexion entre eux parce que le soleil et la lune, les soi-disant « deux grands corps célestes », sont tout aussi importants, bien que la lune brille par la lumière solaire réfléchie. Entre eux, il y a la Terre qui recouvre la lune du soleil et donc, nous voyons les phases de la lune qui représentent la relation entre la lune et la Terre, et le soleil reflète l’ampleur de leur accouplement et connexion.

« Six jours » demeurent pour l’accouplement de Zeir Anpin et Malkhout. Quand Malkhout, la Terre, atteint un état de saturation complète, alors le septième jour elle se repose. Cela s’applique à Malkhout, la Terre, à tous les êtres humains et même aux animaux, au monde entier.

Mais cela ne signifie pas qu’une personne doit se reposer car le samedi est le moment le plus intense dans notre travail spirituel. Après six jours de la correction de Malkhout (au cours desquels ils tentent de devenir semblable à Zeir Anpin) ils s’unissent, fusionnent et s’accouplent. « Samedi » désigne l’amour et la connexion, qui est décrit dans le « Cantique des Cantiques », une fusion complète de la création avec le Créateur.

« Six jours de travail » demeurent pendant six jours « d’apparat » et de préparation pour la fusion. Chacun d’entre nous tourne dans ses propres phases comme le soleil et la lune: nous nous levons le matin et nous couchons le soir. Le septième jour, nous sommes prêts à fusionner puisque la septième étape est l’amour, c’est le stade d’une correction complète pour le bien de la réalisation de similitude avec le Créateur.

Ainsi, les cinq premiers jours de la semaine sont des jours de travail, le sixième jour est une combinaison des cinq premiers jours en un seul, et le septième jour finalise l’ensemble des travaux et démontre son résultat, un jour tout à fait sans travail.

Comme tout cela ne vient que d’une comparaison entre les lignes droite et gauche, le septième jour fut immédiatement accepté par le groupe d’Abraham (le peuple juif) comme un jour de repos. D’autres pays ont suivi cet exemple et d’autres jours ont été également établis ; ce qui a été fait par le biais de leurs religions, qui découle de la Kabbale.

Prenant en considération le fait que le samedi est affilié à la ligne médiane, les musulmans (la ligne droite) prirent le sixième jour de la semaine comme un jour de congé, alors que les chrétiens (la ligne gauche) ont choisi d’avoir un jour de congé le premier jour de la semaine. Cet écart restera intact jusqu’à ce que tous se rencontrent et s’unissent dans la ligne médiane. Si cela n’arrive pas, nous ne pourrons pas atteindre le Créateur. C’est ce qui explique que le but de toutes les religions est de faire comprendre aux gens qu’ils doivent s’élever au-dessus de ces écarts et de se connecter à un point unique qui n’a rien à voir du tout avec les religions, mais plutôt avec la Kabbale.

De KabTV de « Les Mystères du livre éternel » du 04/02/13

Cric spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans la mesure qu’une personne est plus présente dans d’adhésion avec le Rav, le groupe et l’étude, alors son désir de recevoir grandit-il plus?

Réponse: Bien sûr, sinon comment voulez-vous vous développer? C’est pourquoi il est dit: « Celui qui est plus grand que son ami, son penchant est plus grand que le sien »

Question: Alors, comment pouvons-nous limiter notre désir?

Réponse: Je ne restreins pas le désir lui-même, mais plutôt j’utilise le désir. Je ne veux pas que mon désir devienne plus petit ou disparaisse complètement. Non, je me rapporte à lui avec tout le respect qu’il mérite, avec l’amour pas la haine, parce c’est une aide contre lui. J’ai travaille délibérément sur moi de cette manière pour reconnaître et essayer de garder les limites de mon désir dans tous mes discernements. Ils deviennent un véritable trésor pour moi, et je leur donne beaucoup d’estime.

Ensuite, toute ma vie devient quelque chose de très important, précieux. En face de moi, comme si dans un jeu, les parties de ce mécanisme très complexe passent et que je ne les neutralise pas, et ne les restreins pas ; je veux m’élever au-dessus. Il s’agit de la montée, la montée dans l’échelle spirituelle. La restriction elle-même est faite par la Lumière et je ne fais pas le travail de la Lumière. Ce serait comme de l’ascétisme et il n’y a rien de bon à ce sujet. Nous devons recevoir les choses comme elles viennent, s’élever au-dessus, et les utiliser ensuite dans la forme correcte.

Question: Comment cela arrive t-il? C’est très facile de se noyer dans un désir.

Réponse: Je demande tout le temps d’être dans la foi au-dessus de la raison, dans la ligne médiane. Mon désir que je prends ci-dessus est la ligne gauche, le don que je réalise est la ligne droite. Et l’ordre des relations mutuelles entre le don et la réception est appelé la ligne médiane. Ce mécanisme monte de plus en plus, comme si c’était par un cric.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Le niveaux le plus bas

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous dites que la « spiritualité », c’est quand l’autre est plus important pour moi que moi-même. Comment une personne peut vouloir cela? N’y a t-il il rien d’autre pour cela?

Réponse: Oui. C’est en effet la spiritualité. Qui plus est, vous avez tout ce que vous voulez, sauf le don pour les autres, et sans cesse vous avez choisi que cela.

L’ensemble du point ici, c’est la clarification des récipients, des désirs. Personne ne nous demande de faire quelque chose qui serait au-dessus de notre nature. Nous sommes simplement en train de changer, et puis nous découvrons que l’attribut du don est important pour nous, non pas davantage dans le sens égoïste, mais en lui-même.

Vous ne prenez pas en compte les actions de la Lumière qui ramène vers le bien, mais en attendant, elle influe sur une personne et donc elle change. Qui plus est, elle change d’une telle manière qu’elle ne possède plus le même esprit et sentiments qu’elle avait avant, tout change et devient nouveau.

Donc, nous devons permettre à la Lumière d’agir. Laissez-la faire son travail, ouvrez-vous à l’action de la Lumière, c’est à l’extérieur, autour de nous, alors laissez-la vous toucher ; laisser-la toucher vos désirs, lesquels vous couvrez désormais de la Lumière. Au moment où elle commence à agir, vous voyez comme tout change.

C’est parce que nous sommes dans un monde qui est le niveau le plus bas, restreint, « spécifique », nous sommes limités dans le temps, le mouvement et l’espace. C’est tout simplement horrible, mais nous ne comprenons pas ce qui se passe. De grandes distances nous séparent et se situent entre notre compréhension, notre sentiment et notre réalisation. Ils ont été créés à la suite de nos désirs, chacun se concentrant sur ses propres avantages.

D’un autre côté, les désirs qui sont dans le don sont incorporés dans l’autre. Si nous voulons tous nous donner seulement de la bonté les uns envers les autres, nous sommes incorporés en un seul point, où il n’y a pas de distance entre nous, où nous annulons ce monde. Imaginez un monde sans distance, sans le temps, comme la Lumière travaille de tous les côtés. Selon Einstein, si vous vous déplaciez à la vitesse de la lumière, vous ne verriez pas ce qui serait devant vous, c’est comme si la Lumière venait à vous de tous les côtés, et les notions de temps et de mouvement disparaîtraient…

Aujourd’hui, nous n’avons tout simplement pas compris que nous vivons dans une dimension minuscule sans aucun sens, nous vivons et mourons sans savoir où notre esprit et sentiments sont engloutis au plus bas, dans la solitude. Alors laissez la Lumière vous influencer un peu. Vous ne pouvez même pas imaginer ses attributs. Ce n’est pas seulement le « don », c’est une autre dimension dans laquelle l’importance des autres n’est pas une source de confusion et d’embarras. Attendez-vous à ce que la Lumière vous sauve.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 18/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Tout est pour le bien de la similarité

Dr. Michael LaitmanIl y a seulement le désir de recevoir. Le Créateur n’a créé rien, mais cela. Et le désir veut devenir comme le Créateur.

Dans quoi pourrait-il devenir comme lui? Dans le don sans réserve. Le désir est rempli d’une sensation du Créateur, et c’est ce qu’on appelle son «âme»,la «partie Divine d’en Haut. » La sensation de la correspondance, la similitude avec le Créateur que le désir expérimente lors de l’exécution d’actions du don sans réserve, est appelée son atteinte, son remplissage. Il est rempli en étant semblable au Créateur. S’il a besoin de recevoir pour ce faire, il reçoit, et s’il a besoin de se limiter pour ce faire, il se limite. L’action n’est pas importante, ce qui est important est de devenir de plus en plus semblable à Lui.

Ce sont les lumières de NRNHY, qui remplissent le désir. Je ne jouis pas des Lumières elles mêmes, mais du fait que j’adhère au Créateur. C’est pourquoi la réalisation pourrait être une petite étincelle du Créateur, qui donne vie à notre monde, et rien d’autre. Tout est dans la prise de conscience de l’importance du Donneur; c’est ce qui me remplit. La ressemblance avec lui est ce que je désire, et c’est un accomplissement spirituel pour moi.

Au départ, il y a seulement une étincelle, qui est apparue comme «quelque chose de quelque chose», et le désir, qui est apparu comme «quelque chose de rien»,comme une «particule élémentaire» primaire, et rien d’autre. Et le reste est « diffusé » à partir du Créateur, de ses actions.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 18/03/13, “Introduction au Livre du Zohar

Un vrai groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on mesurer le désir du groupe?

Réponse: Oui, si c’est vraiment un groupe, ce qui signifie qu’il a formé un système dans lequel vous voyez les dix Sefirot. Après tout, un vrai groupe est quelque chose qui existe en soi, un mécanisme spirituel, une structure spirituelle, un corps spirituel.

Question: Qu’est-ce qui nous sépare d’un tel groupe maintenant?

Réponse: Un manque de connexion. Nous avons besoin d’établir une relation correcte entre nous qui soit infusée de dévouement, d’unité et de soutien. Nous avons besoin de sentir qu’il n’y a pas d’alternative, que c’est notre devoir, sinon nous n’atteindrons pas l’attribut de don ni arriverons à donner plaisir au Créateur à travers les amis et les enseignants. Nous n’allons pas avancer sans connexion, nous ne serons pas en mesure de sauver le monde, et ne serons pas en mesure d’agir pour le plaisir le Créateur.

En outre, sans le renforcement de notre connexion mutuelle, nous causons des dommages, comme quelqu’un qui perce un trou dans un bateau commun. Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans son article«La Paix», que la société punit le vol, mais si une personne n’ajoute pas ses efforts, il n’y a pas de peine pour elle. Pendant ce temps, celui qui « prie », le fait pour lui-même et il porte atteinte à la société. Après tout, la vraie prière ne peut être produite que par une communauté de personnes qui veulent apporter le contentement au Créateur par le don mutuel.

Seul, aucun d’entre nous n’est capable parce que je n’ai pas ce «lieu», ce désir, d’où je pourrais lui répondre. Il n’existe pas de Créateur sans l’unité des êtres créés qui veulent donner mutuellement les uns aux autres, Lui donnant ainsi un «lieu» d’être révélé entre eux et de l’apprécier. Une fois pour toutes, je dois comprendre que je n’ai pas de «lieu» à remplir, aucune force qui va m’aider à donner, il n’y a rien. Tout est seulement dans la connexion entre nous.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 03/03/13, “Introduction au Livre du Zohar

Chypre change les règles du jeu

Dr. Michael LaitmanAvis (Lars Seier Christensen, directeur général de la Banque SAXO): « Il est difficile de décrire le plan de sauvetage de la semaine pour Chypre de toute autre manière. La confiscation de 6,75 pour cent de l’argent des petits déposants et 9,9 pour cent des grands déposants sur leurs fonds est sans précédent pour ce que je puisse le penser dans une société soi-disant civilisée et démocratique. Mais peut-être l’union européenne (UE) n’est-elle plus une démocratie civilisée? …

Les déposants dans d’autres pays avec d’éventuels plans de sauvetage doivent commencer à avoir peur – est-il sûr de garder de l’argent dans une banque italienne, espagnole ou grecque, et pas plus? Je ne sais pas, cela doit être la réponse. …

C’est un jeu majeur, MAJEUR et les retombées seront sur nous pour une longue période à venir. Je crois que cela pourrait être le début de la fin de la zone euro, car c’est un coup incroyable pour la confiance déjà contestée et qui peut rester parmi les investisseurs. Discussion d’un objectif propre possible.

La réaction du marché ? elle doit être très bonne pour l’or – et pour les pays refuges comme la Suisse, Singapour et des pays en dehors de l’euro et économiquement plus sains, par exemple, la Scandinavie. Je pense que l’euro et les marchés associés seront compromis par l’augmentation du manque de confiance lorsque toutes les implications seront devenues claires pour les investisseurs.

C’est à part entière le socialisme et je n’arrive toujours pas à croire que cela s’est réellement passé.

Soyez prudent là-bas … »

Mon commentaire: Nous sommes obligés de changer toutes les règles, alors le jeu lui-même et puis les joueurs, ce qui forcera les gens à corriger leur nature, car ils sont convaincus qu’il n’y a pas d’autre issue.

À propos de la mort et l’éternité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam,«Introduction au Livre du Zohar« , point 24: Et puisque l’essence de l’âme n’est qu’un désir de donner, et toutes ses manifestations et ses possessions sont des remplissages de ce désir de donner, qui existe déjà dans le premier état éternel aussi bien que dans le troisième état qui se place dans le futur, il est immortel et irremplaçable. Plutôt, lui et toutes ses possessions sont éternels et existeront toujours. L’absence n’affecte pas quoi ce soit au départ du corps.

Question: Qu’est-ce que « le départ du corps » veut dire?

Réponse: Le désir de recevoir disparaît sous sa forme précédente, et c’est comme si vous aviez acquis un nouveau récipient à la place, le désir de recevoir pour donner sans réserve. Dans ce récipient vous découvrez le Créateur, la Lumière, votre vie éternelle. Toutes vos caractéristiques égoïstes prennent l’opposé des précédentes par la restriction et un Massakh (écran), l’intention et l’habillage de la Lumière qui retourne. Maintenant, ceci est votre vie.

Ainsi, le passage de l’intention de « afin de recevoir » à l’intention de « dans le but de donner » est appelé « le départ du corps physique ». Bien que le désir de recevoir ait été formé comme «quelque chose à partir de rien», il existe éternellement. Sans cela, il ne serait pas un être créé, le désir de recevoir la satisfaction et du plaisir. Il n’y a rien que nous puissions faire avec cela, mais seulement de le révéler ou de le dissimuler suivant les différents états.

En révélant un peu le désir, vous voyez « ce monde. » Der révélations plus grandes sont appelées «les mondes supérieurs. » Finalement, vous découvrirez toute la «sphère», dans sa pleine échelle (Σ), dans tous les sens, et vous relèverez vers l’ « intégrale « (∫) de zéro à Ein Sof (infini), ou vers le monde de Ein Sof.

Le désir de recevoir est divisé en « couches »: à partir de la phase de la racine jusqu’à la phase quatre. Nous pouvons restreindre (Tsimtsoum) le désir et alors vous ne pouvez l’utiliser en aucune façon. Vous pouvez aussi mettre un Massakh (écran) sur le désir, et alors vous pouvez l’utiliser et l’exploiter à la profondeur des différentes couches.

About Death And Eternity

Si vous utilisez le Massakh à l’Aviout (épaisseur) de la phase de la racine, vous ressentez le monde d’Assiya. Dans l’Aviout de la première phase vous ressentez le monde de Yetsira, dans l’Aviout de la deuxième phase vous ressentez le monde de Béria, etc.

En même temps, le désir de recevoir ne disparaît pas, mais c’est comme si vous travailliez toujours au-dessus. Bien sûr, vous restez toujours en lui, mais schématiquement nous le présentons comme une ascension. Nous pouvons dire que les attributs qui sont corrigés par le Massakh «descendent» et prennent leur place dans l’Aviout du désir de recevoir.

About Death And Eternity

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 18/03/13, “Introduction au Livre du Zohar

Rester en harmonie entre deux corps célestes

Dr. Michael LaitmanTous les cycles dans les cycles du temps, à l’exception de la semaine, sont liés aux systèmes cosmiques: la nouvelle lune, le matin, le jour, le soir, etc. La semaine, quant à elle, semble être née de l’esprit humain.

C’est pourquoi les calendriers ont une double nature: Le calendrier musulman est basé sur le cycle de la lune, celui des chrétiens est subordonné aux phases du soleil et le calendrier judaïque combine les deux cycles solaire et lunaire.

C’est pourquoi les fêtes musulmanes ne sont pas rigidement liées à des dates concrètes et «errent» de l’hiver à l’été, du printemps à l’automne. Les fêtes chrétiennes sont aussi inconstantes. En ce qui concerne le calendrier juif, il est stable car il est basé sur la ligne médiane: Il n’est pas lié à la ligne droite (comme le calendrier musulman), ni à la ligne de gauche (comme dans le christianisme), mais il est fondé par une combinaison de deux forces de la nature, celle de recevoir et celle du don. Nous comptons sur le soleil et sur la lune, sur les propriétés de recevoir et de donner. Nous ne sommes pas aux prises avec une ligne particulière. C’est pourquoi notre calendrier est consistant.

Toutefois, le calendrier juif n’est pas aussi simple que cela! Il y a certaines dates comme « shvita»et «Yovel« , tous les quatre ans il y a une année bissextile, et deux fois en 27 ans, il y a un circuit solaire, etc. Mais, le calendrier créé il y a plusieurs milliers d’années n’a pas changé.

Question: Donc selon ce calendrier, nous pouvons comprendre avec précision ce qui se passera dans le futur?

Réponse: Le fait que ce soit lié à deux forces naturelles signifie que nous suivons la nature, et l’utilisation de ses pouvoirs d’une manière harmonieuse. Ce calendrier est basé sur deux cycles, le solaire et le lunaire et il illustre cette idée.

La lune nous montre comment la Terre se rapporte au soleil. En d’autres termes, si j’étais la Terre, la lune me montrerait mon écran en me permettant de regarder les phases de ses changements, de la pleine lune à la diminution complète (nouvelle lune) et la croissance et la décroissance à nouveau. Ils indiquent si je me rapporte au Créateur et à la lumière correctement, si je change à chaque phase à partir d’un état complètement diminué et passe à la pleine lune, en répétant ces étapes encore et encore.

Les quatre semaines approximatives qui ont séparé la croissance et la décroissance de la lune forment un cycle complet qui est semblable à un jour:«. Et il y eut un soir, et il y eut un matin, un jour » En d’autres termes, nous nous réveillons au lever du soleil, le soleil influe sur nous d’une manière qui augmente notre égoïsme, créant ainsi la ligne de gauche qui mène du soleil à la fin de la journée et donne finalement naissance à la nuit et la lune.

Les phases lunaires apparaissent dans différentes constellations et créent une image intégrale et pourtant simple. Plus nous explorons cette image, plus nous avons le sentiment d’une harmonie absolue.

Comme un musicien qui perçoit une mélodie au fond de son cœur et dit:«C’est une belle corde, une belle instrumentation, mais il manque une note qui doit être joué par une trompette » – alors nous allons éprouver la sensation d’harmonie.

C’est énorme et passionnant. C’est pourquoi il est dit que la réalisation du Créateur est la perfection.

Du programme de KabTV “Les secrets du Livre éternel” du 04/02/13

La guerre contre Amalek

Dr. Michael LaitmanAlors Amalek vint, et combattit contre Israël à Rephidim. Et Moïse dit à Josué: «Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main» (La Torah, Exode, « Beshalach, » 17 : 8 – 17:9).

Amalek est notre désir le plus profond et le plus égoïste et l’ennemi idéologique sur le chemin de la spiritualité. La guerre évoquée dans la Torah est la guerre intérieure, qui est là pour unir plus fortement, pour découvrir en nous plus des désirs égoïstes, y compris les Amalek, pour s’élever au-dessus, et pour vaincre. Afin de rivaliser avec cela, nous avons besoin des « anciens». Cela veut dire les attributs les plus corrigés d’une personne. Ici sont décrits des nombreux attributs et grâce à leur aide, nous partons en guerre contre l’égoïsme. Il nous apparaît vraiment comme l’ennemi, car nous le voyons comme un « contre nous » complémentaire, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Jusqu’à ce qu’une personne se détache de son ego intérieur, elle ne ressent pas cette résistance, cette hostilité, cette haine envers sa nature. Elle ne croit pas que cette nature vient aussi du Créateur, que le Créateur révèle volontairement ces attributs en elle(après tout, « il n’y a rien hormis Lui») afin de l’aider à demander encore et encore la force supérieure à la corriger, à transcender et à l’aider à utiliser correctement tous ses désirs égoïstes précédents dans le don et l’amour.

Ceci arrive parce qu’une personne n’a aucun attribut de «don». L’attribut du don est le Créateur, et la personne a seulement l’attribut de «réception».Ainsi, «recevoir pour l’amour du don» (l’utilisation de l’ego pour le don sans réserve), est une guerre très difficile avec Amalek.

Si toutes les autres guerres de correction précédentes ont été créées afin de s’élever au-dessus de notre ego pour échapper à l’Egypte, pour sortir de différents types de problèmes, pour s’élever au-dessus, alors maintenant, il n’est pas nécessaire de s’élever, mais de se battre avec l’ego face à face.

Nous ne combattons pas Pharaon, mais simplement nous  le fuyons car il est impossible de faire quoi que ce soit avec lui. Amalek est le même Pharaon, juste sous une autre forme plus intérieure, de laquelle il est impossible de s’échapper. Nous devons y faire face de cette manière, ça veut dire pour l’incliner vers notre avantage et vaincre, de sorte que nous nous engagions à travailler pour l’amour du don.

L’essentiel, c’est qu’il est impossible de battre Amalek. Ainsi, il est dit que la guerre contre Amalek continue jusqu’au dernier moment de la correction, et personne n’est capable de le battre seule. Le Créateur laisse Amalek comme « dessert », pour la toute dernière percée quand l’homme triomphe finalement avec l’aide de la force supérieure. Et alors tout l’égoïsme d’une personne change à «Pour l’amour du don. »

Du programme de KabTV “Les secrets du Livre éternel” du 04/02/13