Daily Archives: 1 mai 2013

La vraie médecine juive

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tout au long du processus de développement humain, divers types de médicaments sont apparus: par exemple, 3000 ans de médecine chinoise – l’acupuncture, la réflexologie, la phytothérapie, et ainsi de suite. L’Ayurveda est vieille de 3500 ans – l’aromathérapie, le yoga et le système des Chakras. Le peuple juif a existé pendant plus de 5000 ans. Quelle est leur contribution au développement de la santé?

Réponse: C’est la sagesse de la Kabbale. Elle maintient l’équilibre d’une personne avec la nature. Et il n’y a pas de médicaments, des massages, des aiguilles, des bougies, ou des parfums. Je ne dénigre rien mais je dis simplement qu’ils ont un impact mécanique secondaire, bien qu’il y ait aussi une signification psychologique dans ce domaine.

On sait que, dans la médecine talmudique, toutes sortes de substances biologiques sont utilisées. Mais la vraie médecine juive en elle-même est juste une préparation intérieure orientée vers l’équilibre de l’être humain en nous, non pas vers la bête, mais plus spécifiquement l’humain en nous, vers l’équilibre de mon ego avec la nature, sa correction. La Kabbale dit que chaque fois que je découvre l’ego en moi, je dois être dans un mouvement intérieur pour l’équilibrer, ce qui signifie pour le corriger.

Il monte et il descend comme une bouée sur l’eau, et je suis préoccupé tout le temps de le corriger. Et, de cette manière, je parviens à un idéal, la santé absolue.

Mais cela implique tout un système de travail éducatif que les anciens Juifs menaient par l’éducation et la famille. Il n’y a jamais eu une personne parmi eux qui ne savait pas lire et écrire ou n’était pas familier avec le système de son organisme, le système du monde autour d’elle, son interaction avec la société et le monde qui l’entoure. Toutes les lois décrites dans le Talmud et dans d’autres livres anciens ont été acceptées par la suite dans le monde entier à travers les Grecs et les Romains. Tous ces éléments sont les manifestations extérieures de ce qui a été pratiqué chez les Juifs.

Mais je souligne encore une fois que toute la médecine est construite sur l’équilibre de mon « moi » égoïste avec la nature altruiste, c’est-à-dire sur la correction interne de mon «moi».

Par conséquent, «Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est la loi essentielle de la santé physique, spirituelle, extérieure et intérieure.

Du programme de KabTV “La médecine du futur” 07/04/13

Repas collectifs: un remède contre les maladies

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il y a un demi-siècle en Pennsylvanie, il y avait un petit village où les gens ne tombaient pas réellement malades. Les médecins ont trouvé cela très intéressant et ont étudié ce phénomène pendant vingt ans. Durant ce temps, tout a changé: les gens ont commencé à tomber malades, les hôpitaux ont été remplis, et il y avait plus de médecins.

Les chercheurs ont tiré une conclusion très intéressante. Il s’est avéré que le petit village avait été fondé par des colons italiens qui vivaient sous le même toit et s’entraidaient pendant quatre ou cinq générations en respectant les liens familiaux. Dès l’instant où ils ont commencé à vivre séparément, ils ont commencé à tomber malades.

Mais maintenant, c’est une époque où une génération ne sait pas ce que signifie vivre dans une grande famille. Ainsi, la notion même de famille a été tellement déformée que maintenant nous ne pouvons même pas imaginer ce que cela signifie de dîner avec toute la famille.

Réponse: Par ailleurs, un repas de famille obligatoire est l’une de nos recommandations. Il peut s’agir même pas d’une famille, mais d’un repas communautaire.

Dans le passé, les religions remplissaient un rôle social. Les gens allaient à la maison de prière, écoutaient un sermon, rencontraient d’autres gens, et parlaient avec eux.

Tout cela était nécessaire, même dans les moments où notre ego était à un niveau assez primitif par rapport à aujourd’hui, quand il n’y avait pas encore le rejet mutuel que nous ressentons aujourd’hui. Aujourd’hui, le rejet mutuel est déjà une maladie qui doit être guérie. À l’époque, la maladie n’avait pas besoin d’être guérie, mais avait seulement besoin d’un traitement préventif. Maintenant, cependant, nous devons la guérir. Nous devons rétablir les actions visant à la connexion. Elles ne peuvent plus être liée à la religion ou à d’autres événements, ça doit être des ateliers sérieux d’éducation intégrale.

Du programme de KabTV “La médicine du futur” 07/04/13

La mort massive d’abeilles pourrait conduire à une famine mondiale

Dr. Michael LaitmanDans les Nouvelles (à partir de MSN Money): «Le terme« syndrome des troubles de la colonie»pourrait ressembler à quelque chose hors de la science-fiction, mais c’est un problème croissant, avec des conséquences économiques généralisées affectant un des insectes les plus bénéfiques pour l’humanité: les abeilles.
« Des colonies entières d’abeilles sont en train de mourir depuis des années, et personne ne semble vraiment pourquoi. Et si vous pensez que les abeilles mortes ne vous affectent pas, détrompez-vous. Comme le New York Times le note, les abeilles sont essentielles pour la pollinisation de beaucoup de fruits de l’Amérique et des cultures maraîchères.
«Le ministère de l’Agriculture dit qu’un quart de l’alimentation américaine, allant des pommes, des cerises, jusqu’aux pastèques et auxoignons, dépend de la pollinisation par les abeilles, dit le Times. «Moins abeilles signifie de plus petites récoltes et des prix élevés des denrées alimentaires».
Mon commentaire: C’est la façon dont l’homo sapiens gère sa planète! Et le plus important, même si nous le découvrons seulement aujourd’hui, nous ne serions toujours pas en mesure d’arrêter ce processus parce que personne n’écoute les arguments …

Etude: La dépression se répand comme une infection

Dr. Michael LaitmanDans les Nouvelles (Nouvelles de Notre-Dame): «Selon une nouvelle étude de l’Université de Notre Dame, un style particulier de pensée qui rend les gens vulnérables à la dépression peut effectivement être« contagieux » et augmenter leurs symptômes de dépression six mois plus tard. …
«Nos résultats suggèrent qu’il pourrait être possible d’utiliser l’environnement social d’un individu dans le cadre du processus d’intervention, soit comme un complément aux interventions cognitives existantes ou peut-être comme une intervention autonome», selon le  professeur de psychologie Gerald Haeffel à Notre Dame.
«Notre étude montre que la vulnérabilité cognitive a le potentiel de croître et décroître au fil du temps en fonction du contexte social, ce qui signifie que la vulnérabilité cognitive doit être considérée comme variable plutôt qu’immuable. »
Mon commentaire: Par ailleurs, Elle est transmise comme tous les autres impacts sur l’environnement, puis revient à nous, à partir de l’environnement sous la forme de vagues «virales», des influences, que nous ne nous sentons pas. Puisque nous sommes tous connectés au réseau de connexion universelle entre nous ainsi qu’à l’ensemble du monde minéral, végétal, et animal, nous attrapons ce « virus » et, inversement, il touche notre état émotionnel.
Cela se voit très clairement dans la relation entre les animaux et leurs propriétaires: les animaux  risquent de contracter les mêmes maladies, en particulier la dépression. L’étude confirme à nouveau qu’une personne ne peut sentir le bonheur que dans une société « en bonne santé », ce qui signifie que cela ne dépend que de notre relation et du désir mutuel de bonheur.

Une chaine qui apporte la lumière dans le monde

Dr. Michael LaitmanNous recevons toutes les informations spirituelles du ciel à travers une chaîne d’âme de kabbalistes. L’ordre de ces niveaux ne change pas. Il commence à partir d’Adam HaRishon (le premier homme), qui fut le premier à découvrir la force supérieure. Cette chaîne commence à partir de lui et descend de haut en bas comme un cône, jusqu’à ce que toute l’humanité se joint à elle et révèle le Créateur.
Il s’agit de la façon dont la lumière supérieure, la sagesse supérieure, la Lumière qui ramène vers le bien, l’élévation de la prière, MAN et sa réponse , MAD, viennent. Tout est transmis et ne descend que dans cette chaîne puisque nous sommes connectés à un système.
Donc, il faut s’attacher à l’héritage spirituel que le grands kabbalistes nous ont laissé et à les respecter comme le Créateur, dans la même mesure et encore plus. Le plus important est de parvenir à l’adhésion avec les écrivains et les livres (les écrivains sont les sources de la Lumière de Hokhma, et les livres sont le moyen de communication qu’ils nous ont laissé).
Si une personne essaie de développer en elle un sentiment de l’importance et de la valeur de ces sources, puis naturellement, elle s’attachera à elles et se rapprochera d’elles. Elle va commencer à respecter ces grands kabbalistes et se connectera à leurs écrits, et avec leur aide, elle atteindra adhésion au Créateur.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 28/04/13, Shamati # 25

Mêmes mots, mais sans apparat

Dr. Michael LaitmanNous venons du lieu de la brisure, en commençant par le désir qui n’a aucune idée de ce que sont le don sans réserve, la sainteté, la spiritualité. Nous construisons cette compréhension progressivement, au fil du temps. Les mots que nous utilisons au début et à la fin du chemin sont les mêmes: don sans réserve et amour, mais à mesure qu’on avance, on sent plus la profondeur, la forme plus précise en eux.

C’est comme si vous preniez un fruit couvert par des couches d’éplechures et progressivement épluchiez une couche après l’autre. Ce n’est qu’au milieu, dans le cœur derrière des dizaines de couches, que l’on retrouve le fruit. Nous faisons la même chose quand nous épluchons les écorces des mots, en sentant exactement ce que signifie chaque notion et ce qui se cache derrière eux.

Quand nous clarifions un mot ou une notion, il met aussi bien en lumière d’autres termes. Après tout, tout est interconnecté. Ainsi, nous commençons peu à peu à comprendre ce que les kabbalistes ont écrit.

Nous comprenons déjà ces idées avec notre esprit, mais nous ne les sentons pas encore. Cela éveille en nous un désir très fort deles ’atteindre.

A mesure que nous avançons, nous devenons «moins intelligents ».  Si nous ne nous efforcions pas de révéler la spiritualité et n’avions pas le point brûlant, prononcé, dans le cœur, nous continuerions nos études en utilisant la puissance de nos esprits et nous apprendrions la théorie assez bien. Nous arriverions même à penser que nous ressentons quelque chose. Nous ne serions jamais passé par l’état de confusion interne, ni nous sentirions qu’il y a une confrontation entre nos sentiments et l’esprit. Ainsi, nous pourrions progresser conformément à une voie à sens unique raide et serions dirigés uniquement par notre intellect.

Cependant, si notre cœur et l’esprit agissent simultanément et nous développons notre récipient spirituel, nous serions toujours désoritentés. Nous sentirions que nous perdons l’acuité de la perception et que notre cerveau ne progresse pas quand nous étudions, mais se développe plutôt proportionnellement à nos sensations.

L’esprit devient une conséquence de sensations. L’esprit d’une personne ne fonctionne qu’en fonction de l’évolution de ses sentiments, le récipient spirituel, présenté uniquement par des sensations, le désir. En d’autres termes, nous devenons très primitifs, par opposition à des personnes hautement intellectuelles qui pensent à de questions complexes et aiment à philosopher. Nous sommes intelligents dans la mesure où notre cœur peut ressentir. C’est ce qu’on appelle « être sage dans le cœur » puisque c’est le cœur qui nous oblige à être intelligent seulement au niveau du cœur et pas plus que cela.

Qu’est-ce qui est bon à ce sujet si nous perdons la netteté d’esprit et sommes absorbés par nos expériences internes, en essayant de ne développer que nos sensations? Par tous les moyens, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour développer nos cœurs. Sinon, nous resterons obscurs et incomplets puisque tout ce que nous recevons provient de nos récipients spirituels, à travers nos sensations. Dans ce monde, on ne considère pas une personne qui est motivée uniquement par ses sensations comme étant un intellectuel.

Au final, cette ambiguïté nous oblige d’urgence à élargir nos sentiments puisque nous ne comprenons que ce que nous ressentons dans le cœur. Le cœur ne sent pas beaucoup, et seulement d’une façon primitive bien égoïste, et très étroite.

Cela explique pourquoi nous n’avons pas le choix: Nous comprenons que nous devons ouvrir notre cœur. Nous ressentons une énorme pression qui se renforce en raison de notre jalousie, passion et ambitions qui nous poussent à la révélation spirituelle dans le cœur. Notre situation est désespérée puisque le Créateur bloque toutes les autres formes de notre développement.

C’est comme si nous perdons notre netteté: Nous ne sommes plus capables d’entendre ou de sentir. Il y a des gens qui ont un esprit très vif et qui en savent beaucoup sur la politique, la science, sur la façon de faire de bonnes affaires et ainsi de suite. Ils se transforment en simples gens qui sont motivés uniquement par leur cœur. Dans notre monde,c »est appelé un niveau animal, tandis que l’être humain est quelqu’un qui est entraîné par l’intellect. Mais cette limitation oblige une personne à ouvrir son cœur et à élargir son récipient spirituel à n’importe quel prix. Autrement, elle se sent mal parce qu’elle n’a pas la moindre idée de ce que le don sans réserve est.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 27/04/13, Les écrits du Baal HaSoulam