Comme en Grèce

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (France.24) Une nouvelle loi votée dimanche en Grèce prévoit le renvoi de 15 000 fonctionnaires et la baisse du salaire minimum en vigueur dans le pays. En contrepartie, les bailleurs pourraient prêter 8,8 milliards d’euros supplémentaires à Athènes.

La rigueur continue en Grèce. Le Parlement a adopté, dimanche soir, une loi sur de nouvelles mesures réclamées par la troïka (UE-BCE-FMI) comprenant surtout la restructuration du secteur public et le renvoi d’ici à 2014 de 15 000 fonctionnaires, dont 4 000 en 2013.

La réduction du nombre des fonctionnaires était l’une des conditions posées par la troïka pour débloquer une nouvelle tranche de prêts de 8,8 milliards d’euros dont la Grèce a besoin pour payer ses salaires et retraites.

La nouvelle loi a été adoptée à l’issue d’un débat houleux à l’assemblée, par 168 voix sur un total de 292 députés présents. 123 députés ont voté contre tandis qu’un autre a simplement voté « présent ».

Les fonctionnaires censés être renvoyés sont ceux sanctionnés pour corruption ou incompétence, ceux poussés au départ volontaire à la retraite ou les victimes de la suppression de leur poste après la fermeture de dizaines d’organismes publics.

Mon commentaire: N’est-il pas plus facile dans les pays comme celui-ci de réformer l’ensemble de la structure de l’Etat en égalisant le segment des  revenus les plus faibles de la population, en introduisant l’enseignement obligatoire pour les chômeurs (sur les chaînes de télévision), en encourageant la création de fonds d’entraide, et ainsi de suite? La principale tâche à laquelle le gouvernement doit faire face est d’occuper la population inactive et en faire l’avant-garde de la société future au moyen de l’éducation.

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