Daily Archives: 24 juin 2013

La douleur comme un levier d’ascension

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le Créateur a basé toute notre vie sur la souffrance? Il est dit que seuls les héros qui ont eu la patience, ce qui signifie qui ont tenu, ont finalement découvrert le Créateur. Il s’avère qu’une personne souffre encore, même après être venue étudier.

Réponse: Une personne ne souffre pas moins dans la vie ordinaire quand elle doit travailler. Chaque matin, je vois mon voisin, qui est un professionnel et non un homme pauvre, prendre son enfant à la maternelle, à six heures du matin et alors il part travailler. Il rentre tard le soir et puis sort de nouveau, donc passe toute la journée à l’extérieur de son domicile. Combien de temps faut-il pour vivre? Après tout, il doit dormir, manger et prendre une douche, combien restent-ils d’heures ? N’est-ce pas une vie de souffrance?

Mais puisque ce genre de vie est la norme, il ne ressent aucune douleur, il est même fier de lui et sent qu’il réussit. Il paie si cher cette vie dure, mais dans l’ensemble qu’est-ce qu’il obtient? Il travaille toute sa vie pour souffrir moins, et il a sa descendance qui mènera également la même vie, si ce n’est pire, alors quel est le sens d’une telle vie?

Une personne qui commence à étudier la sagesse de la Kabbale ne souffre pas. Elle sait qu’elle corrige son âme. Dans sa vie ordinaire, elle a travaillé pour un certain patron sans même savoir pourquoi. Elle vivait puisque qu’elle avait peur de mourir et sorte qu’ielle a payé avec de la douleur afin de rester en vie. En étudiant la sagesse de la Kabbale, une personne ne paie pas avec de la douleur mais ressent une douleur tout en corrigeant son âme. Cette douleur est le sentiment de la maladie à l’intérieur de son âme qui lui montre exactement où elle doit se corriger. Donc, c’est une bonne douleur, car elle révèle l’endroit de la corruption.

Je dois être content de cette douleur, comme le Baal HaSoulam dit: «Je suis heureux du méchant qui se révèle » puisque maintenant je sais enfin ce qui doit être corrigé. Les gens paient beaucoup d’argent pour obtenir le bon diagnostic de leur maladie: Ils vont chez des experts et sont examinés avec un équipement spécial puisque la chose la plus importante est de savoir de quoi ils souffrent. Parfois, quand vous ne ressentez pas la douleur, c’est encore pire.

Ici cependant, on me montre la raison de mes souffrances! En médecine le bon diagnostic est considéré comme 90% de la réussite du traitement, alors que dans notre cas, il est à 100% car je sais exactement ce que mon mal est et trouve immédiatement un remède.

Dans notre monde vous ne savez pas si vous pouvez trouver le bon remède après un diagnostic, mais dans le monde spirituel, le diagnostic est une garantie immédiate d’un remède. Le même serpent qui se révèle devient à son tour la cure, «l’ange de la mort» devient le «saint ange».

Au moment où nous découvrons la douleur, on trouve le remède pour elle dans la douleur elle-même. Il est dit: «J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice puisque la Lumière qui est en elle ramène vers le bien. » La même Lumière qui révèle le serpent le transforme en un «saint ange ».

Donc, pour nous, la douleur est un signe de maladie, nous voulons que la douleur se révèle afin que ce soit un levier pour monter, un saut au niveau spirituel.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 06/06/13, Les écrits du Rabash

Deux états

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est très important pour nous de transformer les états intérieurs rapidement. L’état numéro un est: « Il n’y a rien hormis Lui. » Et quel est le deuxième état? Il doit y avoir au moins deux s’il y a un changement d’états.

Réponse: En contraste avec l’état de « Il n’y a rien hormis Lui», son contraire est tout trouvé, mon ego. Quoi d’autre peut-il y avoir?

Vous êtes comme Moïse qui se trouve entre le Créateur et Pharaon et les deux sont tourmentés par cela. Le Créateur lui dit: «Va vers Pharaon. » Et lui, le pauvre homme, est incapable de décider: «Où vais-je? Où m’emenez-vous, jusqu’à ce gigantesque serpent? « Le Créateur pousse intentionnellement Moïse vers l’ego parce que ce n’est que lorsque vous faites face à cela que vous avez besoin du Créateur. Cela signifie que le Créateur nous pousse dans un abîme de sorte que nous serons pris là-bas. C’est tout le travail en exil de la spiritualité puisque nous sommes détachés de l’unicité du Créateur.

L’état de « Il n’y a rien hormis Lui» n’est pas le bonheur, mais une immense tension, afin de ne pas tomber et d’ouvrir cet état plus loin, car au moment où vous Le quittez, ça y est! Il disparaît.

Par conséquent, je vous souhaite d’être que dans un seul état comme ça tout le temps. Il n’y a pas besoin d’un deuxième état parce que vous voyez que c’est contraire au premier, tout est débranché dans son sein, vous ne voyez pas quelqu’un ou quelque chose gérer notre monde, de sorte que vous commencez à inventer quelque chose par vous-même.

Afin de découvrir «Il n’y a rien hormis Lui», il est nécessaire d’utiliser le principe: «Si je ne suis pas pour moi, qui sera pour moi » (Aide-toi et le ciel t’aidera).

Question: En fait, nous passons à travers une multitude de différents états ….

Réponse: Il n’y a pas une multitude d’états. Il y a soit le Créateur ou moi-même. Il n’y a pas d’autres états! Qui établit l’état? Soit je comprends bien, vois clairement, et je sens bien dans chacune de mes cellules que tout autour de moi est le Créateur, soit je pense que tout dépend de moi et quelques autres sources. L’un des deux! Il ne peut y en avoir trois. C’est soit l’ego ou le Créateur.

Question: C’est-à-dire que si je m’accroche au Créateur comme une sangsue, alors rien d’autre ne me préoccupe et je ne remplace pas cet état avec rien?

Réponse: Ce n’est pas que rien ne me concerne. Il y a une tension constante qui ne vous permet pas de vous laisser aller, ne manquez pas, ne manquez pas, et ne manquez pas. Mais si le groupe vous aide, cela devient un voyage agréable parce que, ensemble avec les autres, quand tout le monde contribue, tout le monde agit, tout le monde se réveille, alors vous êtes libérés de la tension.

Quoi qu’il en soit, vous ne pouvez pas garder une position dans cet état par vous-même. Mais quand le groupe vous entoure, alors votre travail en commun commence. Et le Créateur, au lieu de vous éclairer personnellement avec certains très petits rayons de Lumière, commence à se révéler entre vous dans tout un éventail de sentiments, comme une marée qui déborde sur ses berges.

Et vous commencez à jouer à ce niveau de puissance entre vous. Mais c’est déjà un jeu facile. Il est difficile aussi longtemps que vous êtes tenus individuellement par le Créateur. Mais quand vous Le sentez parmi vous, déjà vous commencez à jouer avec cette caractéristique: comment elle peut être augmentée, comment sa forme peut être modifiée, c’est entre vos mains.

Du Congrès de Krasnoyarsk  14/06/13, 3ème cours

A deux derrière un volant

Dr. Michael LaitmanQuestion : Supposons que j’investisse tous les efforts possibles pour me rapprocher de ma femme, mais je ne trouve pas de réciprocité venant de sa part. Y a-t-il une sorte de limite à cela lorsque je peux dire que, selon la façon dont mon partenaire réagit, cela vaut la peine pour moi d’arrêter et d’attendre ?

Réponse : Je dois aider mon partenaire, et pas seulement arrêter mes tentatives, ayant décidé que j’ai déjà essayé suffisamment et que maintenant je peux me détendre. Je comprends simplement que dans une meilleure relation, je la chérirais trop et l’affaiblirais, elle ne pourrait pas tolérer une bonne relation comme celle-ci de ma part et rester équilibrée.

Même si j’arrête de montrer une gentillesse excessive et de l’amour, je fais cela par amour. Comme pour les enfants, il est impossible d’être trop bon avec eux sans les endommager par trop d’indulgence.

Il est nécessaire de considérer fondamentalement que nous sommes tous des « bêtes » : nous devons tous travailler sur nous-mêmes pour devenir humain. Cela n’est possible que par le travail réciproque dans la famille, puis dans toute la société.

Question : Qu’est-ce qui est considéré comme un bon résultat dans ce cas ?

Réponse : Il est possible d’être satisfait avec le résultat si nous commençons à nous ressentir les uns les autres. Je ne me rapproche pas de ma femme si je voyage en voiture vers une destination lointaine, mais nous nous trouvons plutôt l’un à côté de l’autre et tournons le volant ensemble. Nous avons besoin de sentir que nous avons des désirs communs, les siens et les miens, et nous les gérons ensemble. Nos deux égos, le mien et le sien, restent en dessous, tandis que notre volonté commune de donner sans réserve à l’autre, se trouve au-dessus. Nous sommes comme deux scientifiques, comme deux êtres humains, travaillant ensemble sur notre « bête ».

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » n°46 du 08/01/12

Crise : La recherche de la solution

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, nous avons pris progressivement conscience que notre existence est nuisible, et nous appelons cela une «crise». Nous ne pensons toujours pas qu’il s’agit d’une crise générale qui englobe tous les domaines de l’existence humaine. Nous ne comprenons toujours pas et ne connectons pas toutes les crises individuelles au sein de la famille, à l’éducation, à la culture, à la science, dans les relations, et, surtout, la crise menace notre existence financière, économique et écologique. Pourtant, toutes ces crises sont essentiellement la même crise.

En général, le mot «crise» dans sa traduction et sa signification correcte symbolise la naissance. En hébreu ancien et aussi en araméen, le terme indiqué la même chose, un lieu sur lequel une femme donne naissance. Dans les temps anciens, il y avait des pierres spéciales pour accoucher sur lesquelles une femme donnait naissance avec l’aide de sages-femmes. Cet endroit a été appelé un « Mashber. » Ce concept se retrouve pour symboliser la naissance dans de nombreuses langues, traduit par la «naissance de quelque chose de nouveau. »

C’est-à-dire que nous ne devrions pas considérer une crise comme elle est vue par tous ceux qui veulent obtenir de plus en plus de ce monde, et qu’en attendant agissent comme des égoïstes, sans aucune délibération. Vous pouvez voir qu’il y a beaucoup de gens qui pensent que dans cette crise maintenant quelque chose doit être corrigé et alors tout ira bien comme c’était le jour d’avant-hier.

Mais dernièrement, il y a de moins en moins de personnes comme celles-ci et nous voyons toutes ces choses qui se passent très rapidement. Après cinq ans de crise, il est déjà clair qu’elle continue et n’est s’en ira pas simplement progressivement d’elle-même. Ils disent déjà que cela prendra environ vingt ans pour corriger comme si c’était possible de corriger quelque chose en utilisant les anciennes méthodes en dépit de tout. Il est devenu clair déjà que cette crise ne se terminera pas dans un an ou l’année suivante.

Selon la sagesse de la Kabbale, la crise va se poursuivre. Elle va évoluer et s’approfondir. Nous allons encore atteindre des états, qui à l’heure actuelle nous sembleraient comme impossible, quand les gens vont perdre leur visage humain, devenant comme des animaux sauvages, en prenant sur eux-mêmes les lois, les règles générales et les normes de comportement qui ont été considérés comme inhumains, sous la niveau humain tout au long du XXe siècle. Les conventions acceptées seront mises de côté par notre ego en évolution et en général on va progressivement descendre au niveau de la bête.

En chemin, il pourrait même y avoir des guerres. Nous voyons comment cela se passe dans le monde aujourd’hui, quand tout à coup, sans raison claire elles éclatent dans différentes régions et nations et les phénomènes commencent à apparaître, dont les vraies raisons ne sont pas claires à tout le monde. Essentiellement, ces raisons ont toujours existé mais ont été enfouies à l’intérieur et ne sont pas visiblement apparentes, ou du moins pas suffisamment importantes pour susciter des problèmes, comme par exemple en Syrie ou au Liban, et ainsi de suite. Cela parle ici des problèmes sociaux et politiques.

Et en plus de cela, il y a des raisons économiques très profondes, parce que l’ego se révèle d’abord et avant tout dans le domaine économique. C’est parce que l’économie reflète le lien entre nous, qui donne à qui, combien et comment ils reçoivent. Par conséquent, l’économie nous montre d’abord combien le système est devenu incontrôlable. Nous ne comprenons pas du tout quelles lois sont actuellement celles qui nous gouvernent parce que le monde est en hausse à un autre niveau. Selon son niveau de développement, il est déjà passé par le stade égoïste et a atteint une certaine limite. Et comme Baal HaSoulam l’espérait déjà au début du XXe siècle, à partir de maintenant, de plus en plus, nous devrns prendre conscience que nous devons nous connecter.

Essentiellement, l’ensemble de ces conditions existait aussi en Russie à l’époque de la révolution socialiste. Ce sont toutes les révélations de l’évolution intérieure de l’être humain vers un nouvel ordre social. Mais à la fin, il n’en fut rien. Comme vous le savez, le Baal HaSoulam espérait vivement que les révolutions en Russie et en Pologne évolueraient différemment, et pas seulement afin de prendre le pouvoir dans leurs propres mains et établir un nouvel ordre égoïste, un nouveau gouvernement. La Première Guerre mondiale fut un «déclencheur», le premier « coup », la première poussée vers le fait que le monde doit commencer à changer.

Par conséquent, dans la sagesse de la Kabbale, il est dit que si les gens ne parviennent pas à comprendre que l’évolution doit se faire par connexion au-dessus de l’ego, qui actuellement nous conduit vers cette connexion, le monde va continuer à devenir de plus en plus incompréhensible. C’est parce que la nature qui avait déjà été découverte à l’intérieur de chacun de nous et nous tous ensemble, nous a poussé depuis des millénaires sous une forme égoïste. En accord avec notre ego, nous avons développé la science, la technologie, le commerce et les diverses relations sociales, nous avons changé la société, nous sommes passés par un changement de forme …

Mais finalement l’ego a atteint la fin de son développement et a commencé à « s’enrouler » sur lui-même. Pourquoi? C’est parce que la nature a développé et exposé l’ensemble de l’ego, l’étendant à un état de connexion absolue, mutuelle, globale, « ronde ». Par conséquent, nous devons aussi être « ronds », ce qui signifie, reliés en un seul ensemble, et nous ne faisons pas cela.

Révélé ici n’est pas seulement une sorte de désordre, mais plutôt, c’est une différence fondamentale entre notre mécanisme économique, politique, sociale et interne, et tout ce qui existe, ce système, ce programme que la nature apporte pour nous. C’est parce qu’il a commencé à être découvert non seulement sous une forme de plus en plus égoïste, mais dans une forme de communication égoïste. Et pourtant, dans ce système, il y a différentes connexions altruistes entre nous qui commencent à être révélées par lesquelles nous devenons complètement transformés.

Ainsi, un chevauchement entre les deux systèmes est formé. La nature le système interne, est découverte de plus en plus comme étant altruiste, intégrale ou analogique, alors que nous sommes arrivés à exister au sein d’un système de connexion mutuelle égoïste que nous avons développé au fil des millénaires. Et ainsi, la nature qui a suscité cette évolution égoïste en nous a changé et continue de changer de plus en plus. Essentiellement, le Créateur, le système de connexion intégrale, a commencé à se révéler de plus en plus au sein de la société humaine, au sein de la civilisation.

Cet état d’une opposition entre les deux systèmes est dangereux et pas du tout évident pour nous. C’est pourquoi aucun des dirigeants d’aujourd’hui, des scientifiques, des technologues, des politologues, des sociologues, des politiciens, des économistes, des financiers, aucun d’eux ne sait comment gérer ce système.

C’est le plus grand problème. Nous avons toujours gouverné par le développement de l’ego; nous l’avons dirigé vers divers objectifs et des domaines. Quelqu’un qui était plus égoïste, plus intelligent, profitait. Nous avons essayé de le faire aussi sous d’autres formes, comme par la révolution socialiste. Mais il n’y avait aucune méthode pour relier les gens alors, et alors à la fin les égoïstes sont arrivés au pouvoir et ont commencé à gérer, en utilisant seulement des slogans socialistes et altruistes mais essentiellement avec le même système égoïste. C’est pourquoi rien n’est venu de tout cela, au contraire, tout est devenu pire.

Et il n’est pas clair comment le monde va continuer à progresser et à se développer avant qu’il ne soit découvert qu’il y a une méthode de transition de ce système égoïste, dans lequel toute la civilisation humaine se trouve, vers un système altruiste intégral. Donc, c’est à nous de clarifier cela et de le dire aux autres.

De la préparation au Congrès de Krasnoyarsk 13/06/13

Une nouvelle terminologie pour ce qui est important

Dr. Michael LaitmanNous devons comprendre qu’il n’y a aucune différence entre la sagesse de la Kabbale et l’éducation intégrale. C’est simplement la même idée véhiculée dans des mots différents. Selon les articles de Baal HaSoulam, la méthode est basée sur la reconnaissance de l’importance de l’objectif, en sortant de son ego, en s’élevat au-dessus de nous-mêmes, à l’unité où l’on découvre le Créateur, la force supérieure, la force intégrale de la nature. Toutes les conditions dont nous parlons et lisons sont vraies et peuvent également être mises en œuvre dans l’éducation intégrale. Mais ici nous n’utilisons pas des termes comme «Créateur», «être créé», «lumière environnante», «Sefirot», «Partsoufim », etc.

Dans l’ensemble, nous décrivons les mêmes conditions et les mêmes procédés utilisant le langage ordinaire. Nous disons que la force de l’unité intégrale apparaît progressivement dans l’unité et l’adhésion entre nous, ou comme on dit aujourd’hui «la sagesse de la foule ou intelligence collective». C’est le Créateur, c’est la Lumière. Cela n’arrive pas tout à coup, mais peu à peu jusqu’à ce que nous atteignons le niveau réel, mais dans l’ensemble c’est la même chose.

En fait, lorsque nous utilisons la terminologie de l’éducation intégrale, vous commencez à comprendre les termes kabbalistiques mieux, leur signification intérieure. Après tout, nous sommes habitués à certains mots, mais qu’est-ce qui se cache derrière eux? Quel est leur charge? Quel est le message? Nous ne sentons pas exactement cela.

Ainsi, lorsque nous nous approchons de l’éducation intégrale, nous commençons à sentir réellement ce que la méthode kabbalistique est, comment elle unit les gens et les met ensemble, dans la section entre eux, la révélation du réseau de forces des connexions altruistes mutuels. C’est là que le prochain niveau de la nature sera révélé, le vrai plan humain, ou celui du Créateur.

Donc, nous ne sommes pas en train d’échapper à la sagesse de la Kabbale, mais simplement de l’exprimer avec des mots différents. Par ailleurs, une méthode similaire a également été utilisée dans les premières étapes de cette science. Nous savons déjà qu’il y a quatre langues pour décrire l’état supérieur intégral spirituel:

  • La langue de la Torah, qui est le langage le plus simple, par lesquelles tout semble être décrit comme un récit « historique »
  •  La langue du Midrash
  • La langue de la Haggadah
  • La langue de la  Kabbale

Le langage de la Kabbale est le plus précis, c’est un langage technique qui utilise seulement une terminologie précise: des forces opposées, qui opèrent mutuellement par répulsion et attraction, se rapprochant et s’eloignant. En fait, c’est la clarification des vecteurs tout comme dans les mathématiques: La coopération des deux forces opposées par le lien qu’ils atteignent entre eux. Cette connexion est appelée Massakh (écran).

Donc, tout le système est très simple. La force du don est présentée comme descendant de haut en bas, et si la force de réception peut se transformer et travailler avec le Massakh, elle devient alors semblable et égal à la force du don. Elles se connectent, et en plus de la connexion entre les deux, il y a un sentiment de l’état supérieur.

Nous sommes la force du désir. Rien n’a été créé, sauf un désir. Là est la lumière, la force du don, et il y a une volonté, la force de réception. Nous pouvons faire que notre force du désir ressemble à la force du don. Alors ces deux forces ne seront pas en contradiction avec l’autre, mais se connecteront mutuellement, et dans cette connexion nous allons nous découvrir dans l’état de la force supérieure.

Ainsi, la révélation du Créateur, la révélation de la force supérieure, se déroule à l’intérieur de nous. En fait, nous devenons le Créateur. Donc, le Créateur est appelé Bo-Ré (viens et vois), ce qui signifie que vous le découvrez en vous. Vous changez vos qualités personnelles et alors ces attributs corrigés deviennent la révélation du Créateur à l’intérieur de vous.

Bien sûr, c’est un autre lexique, mais tout le reste est exactement le même, rien de nouveau a été inventé et il n’y a rien d’autre ici. C’est la même science qui s’exprime non seulement dans ces quatre langues, mais d’une manière actualisée, en utilisant la terminologie du système social moderne.

De la 1ère préparation au Congrès de Krasnoyarsk 13/06/13

Nous devons nous ressentir les uns les autres

congrès, groupeQuestion: Nous avons un groupe virtuel très sympathique, très soudé. Nous aimerions qu’ils soient présents au congrès. Quelle est la meilleure façon de le faire virtuellement?

Réponse: Du point de vue de la sagesse de la Kabbale, dans l’univers il n’y a rien d’autre que le désir de recevoir et la Lumière qui affecte ce désir. La Lumière, qui agit sur le désir, provoque en lui le développement quadruple qui commence à se manifester dans les quatre étapes des mondes: Atsilout, Bryia, Yetsira, et Assiya.

Toutefois, afin d’être indépendant de cette lumière, il est nécessaire de sortir de sous son pouvoir. C’est pourquoi le désir qui a été brisé au dernier niveau tombe à un état où il ne ressent aucune connexion avec la Lumière. Cet état est appelé «notre monde». Autrement dit, notre monde est le désir dégradé au point où il se sent seulement lui-même, hors de contact avec qui le gouverne, qui l’affecte. C’est l’état que nous appelons notre monde, ce monde.

En fait, il n’y a pas de différence entre notre monde et le monde spirituel. Ce n’est que si vous êtes sur l’un des 125 degrés du monde spirituel que la connexion entre les deux forces se manifeste là plus évidemment, dans le désir. Le désir ressent qui l’affecte et pourquoi, comment et pour quoi faire. Il est en dialogue avec le Créateur. En d’autres termes, la force de réception (la force du désir) et la force du don (la force du Créateur/Lumière) sont dans le désir lui-même sous une forme claire.

Cependant, à notre niveau (le dernier niveau), il n’est pas évident parce que la déconnexion a eu lieu. C’est pourquoi notre monde est construit sur les trois types de désir: minéral, végétal, et animal. Cependant, le niveau humain n’existe pas dans ce monde parce qu’il appartient aux prochains niveaux spirituels, aux 125 degrés.

Notre monde est très important parce que pour commencer à atteindre le monde d’en haut, je dois être absolument indépendant, pas sous son pouvoir. «Indépendant» signifie coupé, détaché d’elle, pas familier avec, ignorant. Si j’existe de cette façon, je peux réaliser mes propres actions complètement séparé, et non sous l’influence de la Lumière supérieure, mais parce que «je décide »

C’est pourquoi notre monde est le plus important. Après tout, tout kabbaliste, peu importe à quel degré de réalisation du monde supérieur il est, doit exercer ses nouveaux progrès, tout en étant dans le corps – c’est-à-dire, dans la sensation du plus faible degré égoïste – et s’élever à partir de lui.

Supposons que je sois au degré spirituel 20. Afin de monter au 21ème, j’ai besoin de perdre le  20ème degré complètement et devenir comme tout le monde dans ce monde, sentant seulement cela et m’élever au degré suivant de là, et pendant la transition au 22ème degré, je dois tomber de nouveau jusqu’au bout, dans ce monde, et encore recommencer mon ascension de celui-ci.

Il est impossible d’atteindre un degré spirituel et la transition entre les deux si vous n’êtes pas dans le sentiment de ce que l’on appelle notre monde. Les gens pensent: «Maintenant, je me déconnecte de ce monde et ne vais pas me préoccuper. Je vais y voler et progresser. Pourquoi ai-je besoin de contact physique avec les amis?  » Ils ont tout à fait tort dans ce domaine. Nous aurons besoin de cette communication. Nous n’allons pas y échapper!

Quelle attention ont donnée les kabbalistes à la description de l’ordre du groupe: Comment il doit interagir, se rencontrer, et de quoi parler. Il est dit que la seule possibilité de monter vers le monde supérieur est de savoir si le groupe vous transmet le pouvoir, l’importance de l’objectif, l’importance de l’unité et l’importance de l’annulation de soi devant le groupe.

Lorsque vous êtes constamment dans le groupe, vous êtes actif et pouvez vous contrôler vous-même, et non pas théoriquement à travers Internet derrière lequel vous pouvez toujours vous cacher, mais pratiquement quand vous pouvez regarder vos amis dans les yeux ou détourner le regard, ou pouvez l’embrasser ou le rejeter. Vous ne pouvez pas le faire virtuellement. C’est impossible sans cela. Si vous voulez parler de la méthode de la Kabbale, vous devez vous sentir les uns les autres.

Que pouvons-nous faire dans une région où les villages sont à 500 ou 1000 kilomètres de distance, pour ne pas mentionner les grandes villes? Vous devez entrer en contact avec l’autre physiquement, au moins occasionnellement.

Je suis venu ici car il est très important de regrouper cette région ensemble, de sorte que vous poussiez vous rencontrer une ou deux fois par an, même en petits groupes de 30 à 50 personnes. Après tout, les gens qui ont cette chance mais ne l’utilisent pas, perdent beaucoup.

De la 1ère préparation au Congrès de Krasnoyarsk 13/06/13