Des actions concrètes déterminent le résultat

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand j’en viens à prier par désespoir total, ai-je besoin de demander à changer, ou dois-je demander qu’un ami avance spirituellement ?

Réponse : La prière est appelée un désir dans le cœur, le désir incontrôlé du cœur. Je peux dire ce que je veux, rien n’aidera, et c’est juste des mouvement de lèvres. Je pourrais danser, pleurer ou rouler sur le sol, cela ne donnera également aucun résultat. L’essentiel est ce que je ressens au plus profond de mon cœur.

Un désir est appelé cœur et la quatrième phase de mon désir est ce qui est le plus caché de moi. Parfois, quand il est révélé, je tremble de ce qu’il y a. Et cet aspect est ressenti par la Lumière, la contacte, parce que c’est comme les quatre lettres du nom du Créateur.

La dernière phase se trouve effectivement au contact avec la phase supérieure de Keter. Un désir ardent de connexion apparaît dans ce qui est opposé à celui de « Keter » : il veut soit le contrôler complètement (dans ce cas, cette phase est appelée « Pharaon » qui veut toute la Lumière se trouvant en elle-même), ou au contraire, il veut ressembler à « Keter », la caractéristique du don sans réserve.

Nous n’avons aucun contrôle sur cette phase, en fait nous ne la sentons pas ni ne la ressentons. Ici, toutes sortes d’actions concrètes sont nécessaires ! Il ne s’agit pas simplement de s’assoir et de méditer, la sagesse de la Kabbale ne reconnaît pas cela ! Tout cela n’existe pas ! Vous pouvez aller profondément en vous-même, pensant que vous pourriez avoir toutes sortes d’intentions, mais ce ne sont que des enquêtes internes qui sont finalement déterminées par le travail préliminaire et le travail qui suit. Ces investigations ne sont obligatoires que pour comprendre ce que j’ai atteint, combien je peux sentir qui je suis à l’heure actuelle.

Par conséquent, si nous voulons vraiment invoquer la Lumière environnante sur nous-mêmes, il faut agir ; en somme, l’influence de la Lumière donne forme à l’ardeur de notre désir dans son dernier aspect. Comme il est écrit : « Le Créateur a mis la prière dans ma bouche. » Même si la personne ne pense à rien, mais réalise mécaniquement ce qui est nécessaire, à la fin, cela se traduira dans ses pensées les plus normales par une transformation en pensées les plus merveilleuses.

Et l’inverse est également vrai. L’avertissement existe : « Sa sagesse dépasse ses actions. » Ce n’est pas autorisé ! On croit que quand la sagesse d’une personne dépasse ses actes, elle se tue spirituellement. Toutes sortes de philosophies, d’intentions, de pensées, et d’études du matin au soir ne sont pas bonnes. Notre monde est un monde d’action. Nous nous trouvons dans la dernière phase du monde de Assiya, traduit par « action ».

Du congrès de St. Petersbourg – « Jour Deux » du 13/07/13, Leçon n°3

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