La crise nous ramènera à la théorie de Marx

Dr. Michael LaitmanNotre état dépend de la façon dont nous l’évaluons, selon quelles valeurs. Une personne reçoit une échelle de valeurs de l’environnement. Nous avons commencé à nous développer en raison de l’environnement lorsque nous sommes descendus des arbres. Tout le développement humain se produit parce que la société préconise qu’il est nécessaire d’être grand, fort et prospère. Ainsi a commencé le progrès de l’humanité.

Le développement n’est possible que grâce à la communauté. Si la société ne nous avait pas inculqué de nouvelles valeurs, au-delà de ce qui est requis par l’organisme pour la simple existence, nous serions restés comme des animaux. Nous ne sommes pas différents d’eux à l’exception de l’élément de la concurrence, que nous avons engagé entre nous, un développement en raison de l’environnement.

L’environnement évolue et nous nous développons ensemble avec lui. Cette évolution n’est pas caractéristique des animaux, seulement des humains. Un type spécial d’animal qui peut se développer en raison de l’environnement est appelé un être humain dans ce monde. Et la nature de l’être humain qui est capable de se développer par les moyens de développer délibérément son environnement est appelé un kabbaliste. Ce sont deux étapes qui s’élèvent au-dessus du niveau de l’animal: une personne ordinaire et un kabbaliste.

Les kabbalistes développent spécialement leur environnement pour évoluer grâce à lui, comme s’ils se tiraient vers le haut par les cheveux. La majorité des gens ne font pas ça. La société les développe et les tire dans des directions différentes dans le même plan de ce monde, mais pas vers des valeurs qualitativement nouvelles.

Ainsi, l’humanité évolue naturellement jusqu’à ce qu’elle arrive à une crise. Le développement fondé sur la concurrence conduit à une situation où une partie de l’humanité est incroyablement enrichie et l’autre partie est complètement appauvrie. La situation devient critique car il ne reste aucune couche intermédiaire. Nous avons déjà dépassé le stade où la société avait espéré parvenir à la prospérité universelle, la réalisation du rêve américain qui a promis à chacun l’abondance en récompense de son travail.

Mais cela est impossible, l’égoïsme humain ne laissera pas le riche se sacrifier même un peu. Il va les obliger à garder 100% de leur richesse. Le plus qu’ils vont s’arracher pour les pauvres est de 0,1% seulement, pour que les pauvres puissent en quelque sorte survivre et servir les riches, mais pas plus.

Donc, nous revenons à la théorie de Marx parce que notre ego nous sépare dans des pôles antagonistes entre lesquels la guerre est inévitable. La tentative de construire une société de bien-être post-industrielle développée a échoué parce que dans ce cas, quelqu’un doit sacrifier son profit; les riches devraient partager avec les pauvres. Et pourquoi devraient-ils accepter cela tout à coup, si c’est possible de déposséder les pauvres de tout et ne leur laisser qu’un minimum, juste pour ne pas mourir de faim?

Notre égoïsme nous prive de la raison, vous regardez le monde et  vous êtes surpris par ce que s’y passe: les riches se tuent par leurs actions, au péril de leur propre vie. Mais ils ne peuvent pas arrêter. L’ego est en croissance et les force à agir de cette manière.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 18/07/13, Les écrits du Rabash

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