Monthly Archives: juillet 2013

Un sourire diabolique sous le beau masque de Pharaon

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment utilisez-vous la haine comme un moyen de nous éloigner du mal?

Réponse: C’est la haine qui nous sépare de ceux que nous haïssons. Nous n’avons besoin de rien à l’exception de détester l’ego. Il y a deux étapes: la pureté et la sainteté. La première étape de la correction est la purification du mal. Cela inclut tout le processus que nous suivons depuis le début de notre travail jusqu’à la révélation du mal, et ensuite à partir de la révélation du mal jusqu’au niveau de Bina, de donner pour donner, ne faites pas à autrui ce que vous détestez.

Cette partie de la correction est appelée la reconnaissance du mal et sa sortie jusqu’à ce que nous sortions d’Egypte. Ensuite, nous entrons dans la phase de correction de « donner pour donner », que l’on appelle le travail dans le désert. Puis nous entrons dans la terre d’Israël en purifiant notre désir comme nous visons à Yashar-El (droit à Dieu, nous le transformons en Israël, qui est appelé la conquête de la terre d’Israël. Alors nous arrivons à la phase de « aime ton prochain comme toi-même ».

Cela se fait en plusieurs étapes: je me détache de l’ego, du mal, me purifie, et au moment où je découvre que mon ego est mon ennemi, je commence à le détester, et je dois donc me détacher et fuir. Je suis prêt à sauter dans la mer Rouge, où je peux, tant que je peux m’échapper et être sauvé de la poursuite de l’ego. Je reçois dix coups (plaies), ce qui me force à venir à la décision finale et qui ne me laisse aucune chance de rester à l’intérieur de mon ego.

Je ne peux plus le supporter, comme je vois que cela ne m’apporte que peine et douleur. Tout cela est le résultat de la Lumière environnante qui brille et me donne sans réserve. Je me sens si mal par rapport à elle, à l’attribut du don, à une révélation quelle qu’elle soit du Créateur, dans un nuage, en une colonne de feu, en un buisson ardent … Ce n’est que lorsque le Créateur m’amène à Pharaon que je me rends compte qu’il est un tyran et méchant. Pharaon se révèle par opposition au Créateur, et lorsque je suis debout au milieu, je vois qui est un ami et qui est un ennemi.

Je ne peux plus supporter la domination de Pharaon, puisque de l’autre côté le Créateur est à mes côtés. Je commence déjà à voir la différence entre le don et la réception, et cela invoque en moi la haine du mal. Il est impossible de venir à Pharaon sans le Créateur! Sinon, je ne vais pas voir que Pharaon est mauvais, car avant il semblait si bon pour moi quand il a élevé Moïse comme son petit-fils. Même avant cela, au début de la période de l’exil, le bon pharaon a régné jusqu’à sa mort et là se leva un nouveau roi en Egypte qui ne connaissait pas Joseph. Ainsi, nous allons peu à peu à travers les phases de la reconnaissance du mal.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 25/06/13, Shamati N°54 « Le but du travail »

Le travail spirituel avec un désir appelé « esclave”

Dr. Michael LaitmanLa Torah, “Exode,” 21:20 – 21:21: Si un homme frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que l’esclave meure sous sa main, le maître sera puni. Mais s’il survit un jour ou deux, le maître ne sera point puni; car il est sa propriété.

Nous comprenons ce qui est dit ici dans le cadre de notre monde, d’un point de vue d’une éthique morale, démocratique ou tout autre point de vue possible. Dans le travail spirituel le désir est appelé un «esclave» qui est déjà sous ma domination et avec lequel je peux déjà travailler dans le but de donner. Mais dans ce cas, nous voyons que nous sommes face à une situation dans laquelle, pour des raisons différentes, le désir n’a pas vraiment obéi à son maître. Alors l’attribut de Din apparaît, ce qui signifie que nous devons utiliser la force.

Si j’utilise la force, si je la contrôle en utilisant mon intention, alors c’est très bien. Mais si j’utilise la mesure de Din excessivement sans la mesure de la miséricorde pour équilibrer les deux, alors je dois clarifier ce qui se passe réellement et si cela provoque «la mort». Dans ce cas, il s’agit d’un comportement inapproprié.

«La mort» signifie que je ne peux plus utiliser ce désir. Un «esclave», «homme», «femme», «enfants» et «amis» sont tous des désirs qui accompagnent mon désir initial. Ainsi, un «esclave» est un désir sur lequel j’ai un Massakh (écran).

Si je parviens à utiliser ce désir afin d’effectuer une certaine action, et il n’est pas annulé, il ne disparaît pas après le coup direct, mais plutôt disparaît après l’avoir utilisé à la suite de ma correction. Cela signifie qu’il n’est pas disparu parce que je l’ai tué, donc il ne peut plus être utilisé, mais parce que je l’ai déjà utilisé, il est déjà mort et enterré. Mais s’il est parti directement à la suite de l’utilisation de la mesure de Din, cela signifie que je ne l’ai pas utilisé correctement.

En d’autres termes, si j’utilise mon désir en utilisant la force et ensuite il disparaît, cela signifie que je le tue. Cela signifie que mes actions sont incorrectes parce que j’ai utilisé trop de force.

Mais si ce désir est toujours rempli au moins dans une action et seulement alors il disparaît à la suite de ma pression, c’est un signe que c’était la bonne chose à faire. Donc, nous devons examiner notre travail interne avec nos désirs: à quel niveau ils sont, et comment nous les utilisons.

 

Finalement, tous les désirs doivent remonter en moi et je dois les utiliser pleinement avec l’intention de donner. Ils n’ont pas à disparaître, mais plutôt apparaître à leur puissance maximale et fonctionner entièrement en moi.

Du programme de KabTV « Secrets du livre éternel » du 29/04/13

À la lumière du soleil et dans l’obscurité de la nuit

Dr. Michael LaitmanLa Torah “Exode,” 22:2 – 22:3: Si un voleur est pris sur le fait d’effraction, si on le frappe et qu’il meure, son sang ne sera point vengé. Si le soleil l’éclaire, son sang sera vengé et s’il ne le peut, il sera vendu pour son vol

Le voleur est notre ego. Il essaie sans cesse de creuser à l’intérieur de la personne et de lui prendre. S’il le fait inconsciemment, dans la nuit, ce qui signifie quand tout cela n’est pas compris ou clair pour une personne, la personne a le droit de tuer ce voleur, car de cette façon sa correction est effectuée.

Mais avec « le soleil qui l’éclaire, » vous n’avez pas besoin de tuer l’ego, vous devez le corriger. Si vous le faites de façon incorrecte, alors vous tombez de ce niveau, ce qui signifie que vous mourez. Vous êtes tués. Ainsi, vous n’avez pas le droit de tuer votre ego car vous avez besoin de corriger le voleur, de transformer l’acte égoïste dans un acte altruiste, pas seulement pour le  tuer.

Il y a deux grandes périodes de correction ou deux parties de chaque acte:

  • “Ce que vous n’aimez pas qu’on vous fasse, ne le faites pas à autrui”, c’est quand la personne dans son état égoïste passe à un état neutre.
  • “Aime ton prochain comme toi même” c’est quand vous êtes déjà en train de faire du bien à autrui, lui souhaitant ce que vous auriez souhaité pour vous-même.

Ainsi, si la personne agit «la nuit», quand elle n’est pas encore prête pour la vraie correction, alors elle n’a pas la force, mais si elle se débat avec l’ego, alors  elle a le droit de le tuer, ce qui signifie tout simplement le neutraliser- je ne l’ai pas. Mais si elle opère « le jour » lorsque la Lumière supérieure l’illumine et lui donne la force, alors elle doit corriger l’ego et ne pas le tuer. Par cela, elle le tue. Elle n’effectue pas le même acte qu’elle aurait pu faire, et par cela elle se tue elle- même, ce qui signifie qu’elle tombe à un niveau inférieur.

Du programme de KabTV « Secrets du livre éternel » du 20/05/13

Comment pouvons-nous compter ce que nous avons atteint?

Dr. Michael LaitmanLors du congrès nous avions le sentiment que nous étions dans un récipient général et que toutes les différences entre nous disparaissaient, toutes les différences entre les gens étaient tout simplement effacées. Tout le monde avait certains sentiments personnels, mais seulement au niveau physique corporel, un sentiment de maladie ou de faim, mais, par-dessus tout, qu’il y avait un sentiment général de connexion.

Mais ce sentiment de connexion n’avait pas été clarifié. Nous avons simplement senti que nous étions ensemble. Maintenant, que le congrès est terminé, nous devons assimiler ce sentiment d’unité afin d’élargir ce sentiment, et de lui ajouter l’esprit, la compréhension et les discernements. C’est ce qu’on appelle Sefirot, que nous devons commencer à « compter » – « Lispor » (de la même racine en hébreu) et d’examiner dans ses moindres détails de façon précise. Ensuite, nous allons voir comment nous pouvons travailler avec les nouveaux récipients correctement.

Cela n’est possible qu’en ajoutant au niveau précédent et en montant au niveau suivant. A partir du prochain niveau, nous serons en mesure de «compter» le niveau précédent. C’est la seule façon de le faire, à partir de l’état où une personne se trouve.  Dans l’état actuel, une personne ne peut pas atteindre un telle Séfira (comptage) car elle a besoin des dix mesures qui sont prêtes et lui permettent de compter à partir de Malkhout à Keter et de retour de Keter  à Malckhout.

Ce niveau est en cours de formation, et nous ne pouvons pas le digérer ou le compter encore ou de l’expliquer en détail. La chose principale est maintenant d’essayer de s’accrocher à ce que nous avons atteint et ne pas se contenter de cela, de sorte que la descente se fera à partir du désir d’atteindre plus!

La descente ne doit pas être dans notre sentiment, pas en raison de la perte de la sensation agréable nous avions lors du congrès qui est partie maintenant. Nous avons atteint le sentiment de l’attribut du don, et maintenant nous voulons nous accrocher à lui au-dessus de la routine quotidienne qui va nous éloigner de lui jour après jour.

Nous pouvons utiliser les récipients que nous avons maintenant découvert comme une norme, comme un paramètre, et nous pouvons commencer à établir des mesures claires en nous, qui sont appelés Din (jugement), la miséricorde, la ligne médiane, les dix Sefirot de Keter à Malkhout et de retour, à travers la lumière réfléchie, et les différents niveaux d’Aviout (épaisseur). Nous pouvons commencer à comparer quel récipient est développé, où la pomme est rouge et mûre et où la pomme est petite et verte. En attendant, ce n’est pas un choix conscient, tout comme un petit enfant, mais on va comprendre quoi et pourquoi nous choisissons.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13

Le congrès qui ne finit jamais

Dr. Michael LaitmanQuestion: Après le congrès, pourquoi n’y a-t-il pas le sentiment que c’est fini et que nous sommes tranquillement répartis à la maison?

Réponse: En effet, il n’y a pas le sentiment que le congrès soit terminé, et c’est pourquoi il est très important de vous ;maintenir dans cet état. Nous devons nous rappeler l’état qui était là, et lutter pour le conserver. Mais pas parce que nous nous sentions bien dedans, plutôt parce que nous ne voulons pas perdre la sensation du don par rapport aux autres que nous y avons obtenu.

Nous voulons rester dans le même sentiment. Nous devons distinguer clairement: une sensation agréable ou le sentiment d’appartenance à un ensemble unifié. La différence est énorme! Je ne m’inquiète pas si j’ai une impression agréable ou non. Je ne veux pas dépendre de mes sentiments, mais plutôt rester  seulement dans le don, le don sans réserve, et l’appartenance; de nager dans ce courant unique peu importe où il me mène, comme dans le courant de la vie.

Rien d’autre n’est nécessaire! Il suffit de garder ce sentiment d’appartenance au groupe mondial unifié, au récipient commun. Ce sentiment d’appartenance doit être ressenti à l’intérieur de nous, de sorte que les perturbations ne puissent pas nous séparer. Cela sera préserver l’alliance. Si ces concepts sont imprimés en vous, les «lettres du travail, » nous serons en mesure de révéler ce thème plus en profondeur, à un niveau plus interne.

Et peu importe ici dans quel groupe est une personne, dans quel lieu, dans quelle ville. La correction devrait être faite ici aussi bien, donc il n’y a pas de sentiment de différence.

Je suggère d’ouvrir une page sur Internet dénommée «le congrès qui ne finit jamais», où tout le monde sera en mesure de partager brièvement ses impressions et de soutenir les autres, d’y publier des extraits d’articles et de clips. Tout le monde peut visiter cette page une ou deux fois par jour pendant cinq minutes et vérifier s’il est dans le même sentiment d’unité. Ainsi, nous allons nous soutenir les uns les autres à ressentir l’appartenance à cette volonté commune, l’état de l’unité, où nous avons pu rester pour une longue période.

Nous l’avons bien attrapé, et c’est pourquoi nous n’avons pas le sentiment que nous nous quittons. Nous sommes partis sans adieux et sans larmes, et c’est très bien. La séparation sur le plan physique n’est pas importante pour cette connexion spirituelle que tout le monde a réalisée, et donc on ne sent pas à l’intérieur qu’on est parti. Ceci est très important.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13, Les écrits du Rabash

Comment pouvons-nous haïr le mal ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce que je peux faire pour toujours haïr le mal ?

Réponse : Pour dire qu’une chose est bonne ou mauvaise, nous devons la mesurer par rapport à quelque chose. C’est pourquoi il est dit : « Ceux qui aiment le Seigneur, haïssez le mal », ce qui signifie qu’ils aspirent toujours à atteindre une bonté de plus en plus grande. Selon les valeurs spirituelles, la bonté est le don sans réserve et le mal la réception. En fait, ils établissent un environnement qui leur dit constamment que le don est bon, et ainsi ils avancent. C’est pourquoi ils le perçoivent comme la haine du mal.

On y découvre la Lumière Supérieure, l’attribut du don sans réserve et de l’amour caché selon l’équivalence de forme. C’est pourquoi nous devons constamment créer et augmenter l’attribut du don en nous. L’attribut pur du don sans réserve n’existe pas chez l’être créé. Au lieu de cela, il y a l’attribut de réception avec l’intention de l’utiliser dans le but de donner. Si c’est la façon dont nous utilisons notre nature, dans l’intention de donner sans réserve, donner afin de donner autant que nous le pouvons, cela signifie que nous donnons sans réserve.

C’est comme un bébé qui n’a rien à donner à sa mère à l’exception de la joie qu’elle ressent quand il reçoit d’elle tout ce qu’elle veut lui donner. C’est pourquoi la réception reste la réception, mais l’intention dans le but de donner y est ajoutée.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 25/06/13, Shamati n°54 « Le but du travail »

Les deux attributs de la lumière

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Exode » 22:05: Si un feu s’étend et trouve des épines, et dévore un meule de blé, ou la moisson ou le champ , celui qui a mis le feu sera tenu de payer.
Il y a une lumière qui guérit et il y a une lumière ou un feu qui tue. C’est comme dans notre monde.
Un «feu» est l’attribut de Din sans l’attribut de miséricorde qui lui l’équilibre. Vous équilibrez toutes les forces quand vous détenez et visez le «feu» dans la bonne direction, jusqu’à ce qu’il soit utilisé correctement.
De « les secrets du livre éternel » de KabTV 20/05/13

La profondeur des lois de la Torah

Dr. Michael LaitmanLorsque nous examinons les lois de la Torah, il est impossible de préciser leur pleine essence spirituelle en même temps. Nous pouvons toucher un peu une certaine loi, mais seulement d’un angle parmi plusieurs manières, les révélations, et les connexions.

Là se trouve une grande profondeur spéciale cachée dans chaque loi, car elles appartiennent toutes à un système intégral. Ainsi, c’est sans importance quant à quelle loi nous prenons lorsque nous tirons la fin de la chaîne et nous commençons à en parler. Ensuite, nous attirons l’autre extrémité, et tout progresse différemment selon un point de vue totalement différent.

Question: Comment leur intégralité est-elle exprimé?

Réponse: Il est impossible d’exprimer l’intégralité car elle ne se reflète pas dans notre conscience sous une forme plate, linéaire ou dans une langue que nous pouvons imaginer dans notre esprit à tous. Comme l’a dit Kozma Prutkov, «Il est impossible d’entourer l’infini. »

Il n’y a pas de mots pour ça. Il est impossible d’expliquer le terme de Ein Sof (Infini) ou la plénitude, par exemple. Comment? Par rapport à quels attributs? Si vous commencez à prendre tout cela à part, il s’agit simplement d’une différenciation et non de l’intégration. Au moment où vous commencez à couper des mots différents et de les mettre en phrases, vous ne pouvez pas les mettre dans une intégrale par la suite.

Du programme de KabTV « Secrets du livre éternel » du 29/04/13

Une erreur intentionnelle arrangée d’En Haut

Dr. Michael Laitman Avant la brisure, il y avait un récipient qui voulait recevoir la lumière afin de donner sans réserve (Adam et Eve). Mais il y avait une place dans ce récipient appelé le cœur de pierre qui était impossible à corriger. La Lumière Supérieure ne pouvait pas y entrer. La lumière ambiante ne pouvait pas entrer non plus. Alors, comment était-il possible de corriger cela? Après tout, c’est l’essence même de l’être créé.

Il s’avère que j’ai le désir de recevoir qui est à l’opposé du Créateur, la Lumière Supérieure, qui ne peut pas y pénétrer. Cela serait en contradiction avec la loi de l’équivalence de forme, et après tout, il est dit: « une loi a été donnéee qui ne peut être violée », le Créateur lui-même ne violera point Sa propre loi. Les lois ont été déterminées, et toute la réalité, toute la création, existent selon ces lois.

Alors, que pouvons-nous faire? Comment peut l’être créé encore être corrigé et devenir semblable au Créateur? Comment peut l’être créé prendre la forme du Créateur si la Lumière Supérieure ne peut même pas toucher le cœur de pierre selon les lois de la restriction et un manque d’équivalence de forme? Il ne peut jamais faire cela puisque le cœur de pierre est l’essence de l’être créé.

La brisure était nécessaire, il ne fallait pas confondre l’être créé afin qu’il veuille recevoir en vue de donner comme si c’était encore possible dans le cœur de pierre. C’est ainsi que le Créateur organise l’être créé et l’être créé accepte cette action dans la dévotion absolue. La lumière supérieure lui donne ce sentiment par le Partsouf qu’il a créé dans lequel la tête du Partsouf appartient à Bina et le corps appartient à Malkhout. Il a l’intention d’utiliser tous ses désirs afin de donner sans réserve dans sa tête, ce qui est pur Bina, pur don. Donc, il ne sent pas qu’il y a une chance pour que cela tourne mal ou d’un échec, mais quand même il échoue.

Ce n’était pas une erreur ni une défaillance du tout, elle ne dépend pas de l’être créé, mais a été délibérément organisée ainsi d’en haut. Mais l’incorporation mutuelle des récipients de Bina et les récipients de Malkhout ont eu lieu à la suite de la brisure. La chose principale est que cela permet la continuité par la clarification de tous les récipients à l’exception du cœur de pierre.

C’est un point très délicat auquel nous devons penser, «l’avantage de la Lumière sur les ténèbres. » Nous clarifions les neuf premières Sefirot, tous les discernements, sauf pour le cœur de pierre, qui est « dans la raison », dans l’ego, que nous ne clarifions pas. Mais en clarifiant tout autour de cela, je connais le cœur de pierre, et par là je fais la connaissance du Créateur Lui-même de l’intérieur de cela.

Ainsi, nous effectuons la correction sans corriger notre propre désir. Mais nous différencions et prenons de là tout ce que nous pouvons, ne laissant que le cœur de pierre réel dans lequel il n’y a rien que nous puissions corriger. Comme résultat de cette clarification, nous découvrons la forme du cœur de pierre en contraste avec la forme du Créateur et atteignons la fin de la correction.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 02/07/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Le serment d’allégeance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment, dans la pratique, nous pouvons former une union au sein du groupe pour rester dans le même sentiment d’appartenance à l’unité générale?

Réponse: Mais nous voulons tous avancer! Nous avons atteint une nouvelle sensation lors du congrès, ce n’est pas pour rien que nous nous sommes préparés beaucoup pour cela et avons rassemblé de nombreux amis fidèles. Il n’y avait presque pas de gens qui sont venus par hasard et si quelqu’un s’est présenté, il a disparu dans l’atmosphère générale.

Et maintenant, nous sommes tous intéressés pour que cette union poursuive ce que nous avons accompli. Si tout le monde veut maintenir le même sentiment d’appartenance à un ensemble dans lequel nous aspirons à trouver la propriété mutuelle du don, alors la force supérieure est présente dedans. Elle est cachée pour le moment, mais elle se manifestera graduellement, clairement, et elle brillera. Cela arrivera! Nous sommes déjà en train de découvrir la région dans laquelle cela devrait se produire.

Une union diffère des simples efforts que nous effectuons les uns pour les autres. Maintenant que je sens que je fais partie de l’unité collective, je m’engage à la garder, comme jurant allégeance à mon peuple, mon pays natal. Nous sentons que nous appartenons à notre pays et cela nous oblige à être fidèles. La même chose se passe ici.

En fait, nous avons déjà formé cette union, et maintenant nous avons juste besoin de la renforcer, de la signer. La signature signifie que vous ne pouvez pas vous retirer de vos obligations, même pour un moment. Vous promettez que, quelles que soient les situations nouvelles et les perturbations, vous resterez  fidèle à l’unité collective. C’est ce qu’on appelle la signature d’une alliance.

Vous serez jetés d’un état à un autre état, mais vous garderez votre accord grâce à la puissance du Créateur. Même si nous ne Le révélons pas encore et pour cette raison nous ne pensons pas que tout dépend de Lui, entretemps, nous devrions être soutenus par la peur de perdre ce que nous avons obtenu, car c’est la corde qui nous lie ensemble. Alors, nous serons en mesure de nous rapprocher du don et nous allons comprendre que le Créateur est le garant de notre union.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13, Les écrits du Rabash