Monthly Archives: août 2013

Jouer à cache-cache avec le Créateur

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Introduction à l’Etude des Dix Sefirot, article 100 : Le Zohar nous dit que nous ne devrions même pas envisager que le Créateur veuille rester dans la Providence de la dissimulation de la face envers Ses créations. Au contraire, c’est comme une personne qui délibérément se cache, de sorte que son ami la cherche et la trouve.

De même, lorsque le Créateur est dans la dissimulation de la face avec Ses créations, c’est seulement parce qu’Il veut que les créatures recherchent la révélation de Sa face et Le trouvent. En d’autres termes, il n’y aurait aucune manière ou entrée pour les gens d’atteindre la Lumière du visage consentant du Roi, qu’il n’avait pas au départ envers eux dans la dissimulation de la face. Ainsi, l’ensemble de la dissimulation n’est qu’une préparation pour le dévoilement de la face.

Cela est évident pour une personne qui peut faire face à cette dissimulation, qui concentre toute son attention sur la révélation du Créateur. Le Créateur est constamment devant nous, mais il y a l’image du monde fictif entre nous. Une personne semble voir et sentir les différents événements de la vie qui lui apparaissent et qui semblent opérer dans des directions différentes. En fait, cependant, ils ont tous un seul objectif : d’une part, provoquer une personne et d’autre part, la confronter à des problèmes difficiles et aux questions qu’elle doit résoudre.

Nous nous comportons de la même manière avec les enfants, lorsque nous leur donnons un jeu et appelons cela jouer, c’est-à-dire résoudre un certain problème. Il s’avère que l’enfant a besoin qu’on lui donne un certain obstacle qu’il doit surmonter et un petit coup de pouce pour qu’il aille de l’avant. Le désir d’avancer et de résoudre le problème devrait être éveillé chez une personne, ce qui signifie qu’elle devrait être poussée vers l’avant et qu’on devrait lui appliquer une sorte de résistance.

Elle prend l’envie d’avancer et la force de résistance et les traite intérieurement dans la bonne envie et la bonne résistance, et reçoit ainsi les récipients pour révéler la sagesse si c’est à propos de ce monde, ou les récipients pour révéler le Créateur si nous parlons du travail spirituel.

Plus on avance, plus ces exercices deviennent délicats. Nous ne pouvons pas dire qu’ils deviennent plus difficiles, mais plutôt qu’ils deviennent plus profonds. Nous devons constamment identifier ces exercices dans le jeu du Créateur avec nous tandis qu’Il s’éloigne, provoquant ainsi la colère en nous, la déception et la répulsion des amis et du travail spirituel.

Dans l’ensemble, ces exercices font partie du groupe et du chemin spirituel, alors que dans notre vie ordinaire, il n’y a pratiquement pas de tels exercices. Nous devons comprendre qu’ils vont se développer et se propager. La profondeur et la gravité de leur menace vont continuer à croître et nous finirons par nous retrouver au pied d’une haute montagne.

Ici, tout dépend de notre préparation, de la garantie mutuelle entre nous qui nous aidera à identifier en permanence les opportunités qui nous sont données, sous forme de coups de clairon pour avancer correctement. La solution est uniquement dans la connexion. Ensuite, une personne peut déchiffrer chaque étape correctement, obtenir un soutien et une aide constant,et atteindre la révélation du Créateur rapidement.

De la préparation à la leçon quotidienne de Kabbale du 08/04/13

Le prochain niveau est une perspective objective

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Exode », Mishpatim, 23-06: Tu ne feras pas fléchir le jugement de ton prochain à son procès.
C’est à peu près tout le monde regarde à travers mes attributs, et il me semble que quelqu’un est mauvais, médiocre ou faible. Je ne vois pas objectivement ce qui se passe réellement. Il n’y a pas de point de vue objectif! Je vois tout à travers mes attributs actuels, et donc je ne peux pas leur faire confiance du tout. Si je me comporte dans tout à travers eux, je ne serai jamais capable de m’élever.
Je dois examiner les choses et atteindre un état dans lequel je n’aurai aucun moyen de juger quelque chose, mais seulement m’élever au niveau supérieur suivant, au Créateur. C’est pourquoi je me donne différentes options telles que la ligne droite et la ligne gauche, qui me conduisent à la ligne médiane. Donc, en s’engageant dans l’éducation intégrale, nous ne descendons pas dans les problèmes d’une personne, mais plutôt l’élevons à la connexion aux autres.
La Torah, « Exode », Mishpatim, 23-07: Eloigne-toi d’un mensonge, et ne tue pas l’innocent et le juste, car Je ne justifierai pas les méchants.
Le mensonge et la vérité aussi, puisque tout est subjectif et une personne doit examiner cela correctement. Il n’y a pas de vérité ou de mensonge ici, pas de juste ni de méchant, et pas de riche ou de pauvre.
C’est la seule façon pour vous, et vous devez la porter à un état d’équilibre afin de voir que tout le monde est égal. Vous devez voir que vous ne pouvez pas juger car la réponse est toujours au niveau suivant. C’est le niveau supérieur qui détermine le niveau inférieur et qui lui fournit tous les problèmes, s’y élever est  la solution.
De « les secrets du livre éternel » de KabTV 24/05/13

Les kabbalistes à propos du peuple d’Israël et des nations du monde, Partie 7

La mission du peuple d’Israël

Lorsque les enfants d’Israël trouveront la perfection, les fontaines de l’intelligence et de la connaissance s’écouleront au-delà des frontières d’Israël et arroseront toutes les nations du monde, comme il est écrit (Esaïe 11), « car la terre sera remplie de la connaissance du Seigneur « , et comme il est écrit, « et viendra au Seigneur et à Sa bonté. »
Baal HaSoulam, « Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot« , Point 4

De plus, c’est à la nation israélienne de se qualifier et à tous les peuples du monde à travers la Torah et les Mitsvot, de se développer jusqu’à ce qu’ils prennent sur eux-mêmes ce travail sublime de l’amour des autres, ce qui est l’échelle vers le but de la Création, qui est la Dvekout (adhésion, ndt) à Lui.
Baal HaSoulam, « L’Arvout (Garantie Mutuelle) », Point 20

… La nation israélienne a été construite comme une sorte de passerelle par laquelle les étincelles de pureté devraient briller sur l’ensemble de la race humaine dans le monde entier. Et ces étincelles se multiplient tous les jours, comme celui qui donne au trésorier, jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment remplis, c’est-à-dire, jusqu’à ce qu’ils se développent à un point tel qu’ils peuvent comprendre la douceur et la tranquillité que l’on trouve dans le noyau de l’amour des autres. Car ainsi, ils sauront faire pencher la balance vers la droite, et se placeront sous Sa charge, et l’ampleur du péché sera éradiquée du monde.
Baal HaSoulam, « L’Arvut (Garantie Mutuelle) », Point 24

Celui qui ne demande pas pour lui reçoit deux fois plus

Dr. Michael LaitmanLa spiritualité commence à partir de la restriction. La restriction signifie qu’une personne ne demande rien pour elle-même . Son désir se ferme devant son propre plaisir et elle l’utilise dans le seul but de donner. Si elle peut donner, elle l’utilise et si elle ne peut pas, alors elle ne l’utilise pas . C’est comme si il y avait un interrupteur en elle, un déclencheur qui ne fonctionne que dans un sens.
C’est comme un ordinateur qui peut être dans un état de 0 ou de 1 , et pas autre chose. S’il n’y a pas personne à qui il puisse donner, c’est l’état 0 , et si il y a quelqu’un à qu’il peut donner, il est 1. Cela signifie que je m’ouvre , j’accepte les lacunes de l’autre et les transmets au Créateur. C’est ainsi que Malkhout veut ressembler à Bina. Elle restreint son propre désir, et le l’empêche de utiliser dans son propre intérêt, mais grâce à cela, emme peut sentir les manques des autres. C’est ce qu’on appelle  » faire votre désir comme Son désir « , mais en ce qui concerne les êtres créés.
En acquérant les désirs des autres, je les transmets au Créateur comme une prière , MAN et obtiens une réponse en fonction de la règle: « Le premier-né reçoit deux fois plus », pour lui et pour la partie inférieure. Je n’ai besoin de rien pour moi, mais je reçois deux fois plus car mon désir a changé et maintenant j’y inclus la carence de l’autre. Ainsi je nous remplis tous les deux.
Je remplis mon désir de donner et non le désir de recevoir ! Quand je transmets un désir de donner à l’autre, je transmets d’abord la Lumière qui ramène vers le bien et puis l’incorpore en moi, ce qui signifie que je l’ajoute comme l’ AHP du supérieur. Quand il est prêt à s’annuler devant moi, je lui transmets la force qui lui permet de construire son propre récipient et de recevoir la farsatisfaction  pour lui-même .
Il s’avère que notre travail avec le public est divisé en plusieurs phases. Nous devons d’abord travailler en nous dans le but d’acquérir le désir de donner à la population. Ce ne devrait pas être un désir de donner pour le bien de l’auto- plaisir, mais vraiment dans le but de donner. Je travaille avec mon désir de ne recevoir que pour donner.
Ainsi, nous réveillons le public et il est impressionné par le fait qu’il ne peut satisfaire ses désirs égoïstes. Mais grâce à leur connexion à nous et l’intégration mutuelle , il reçoit la force de correction et corrige leurs désirs. Ensuite, nous pouvons relever un double prière , MAN et recevoir une double réponse : pour nous et pour ceux pour qui nous avons demandé et c’est ainsi que nous remplirons nos récipients collectifs de réception.
De la préparation à la leçon quotidienne de Kabbale 21/08/13

Croire en la grandeur du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie de croire en la grandeur du Créateur? C’est  comme croire en un instrument comme l’instrument dont les scientifiques se servent pour une expérience en suivant les conseils d’un autre scientifique?
Réponse: Dans notre monde , le terme «croire» est devenu banal : «Je crois », «Je suis un croyant », etc Selon la sagesse de la Kabbale , le terme « croire » a un sens totalement différent. Croire , c’est resentir.
Tout ce dont la sagesse de la Kabbale parle est relatif à deux forces : la réception et le don , ce qui signifie le désir et la lumière ( son remplissage ) . Qui plus est , le remplissage façonne aussi le désir et change de forme que nous étudions dans les quatre phases de la lumière directe.
Pourquoi l’une des forces est appelée lumière  et non le plaisir ? Parce que la lumière influe sur les phases d’après laquelle le récipient se développe, et il n’est pas toujours ressenti comme un plaisir . Mais tout est fait par la Lumière. Par conséquent , il n’y a pas de terme comme  » croire « .
Qu’est-ce que cela signifie croire en quelque chose ? S’agit-il de quelque chose que je ne comprends pas, c’est insipide et insensible ? Non, nous parlons toujours du point de vue du récipient (le désir) , du point de vue de ce qu’il ressent.
La chose principale est le sentiment de la grandeur de la force qui m’a créée et me gère, estimant qu’elle est bonne et qu’elle donne. Nous appelons ce sentiment croire .
Nous appelons également « croire » les attributs du don et de l’amour, puisque par le sentiment de la force qui m’a créé,  je sens les attributs du don et de l’amour à l’intérieur de moi. Sinon, je ne serais pas capable de sentir cette force , car elle n’est appréciée que dans la mesure où je suis égal en forme, dans la mesure où j’ai un certain attribut, je ressens cet attribut extérieur à moi, bien qu’il n’y ait pas de chose extérieur à moi et tout est toujours ressenti en moi.
Nous devons comprendre que tout ce que nous ressentons est parce que nous sommes identiques à ce sentiment et sommes en fait fait de cet attribut. Dans l’ensemble, nous nous sentons nous-mêmes! La question est de savoir comment nous pouvons nous changer afin que nous puissions commencer à nous sentir différemment, que nous sentions que nous sommes spirituels .
Croire en la grandeur du Créateur, c’est sentir la supériorité et la grandeur de la force qui a tout créé et qui remplit tout.
Du cours quotidien de Kabbale 25/08/13 , Questions et Réponses avec Dr. Laitman

Fausse couche spirituelle

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Exode », Mishpatim (Lois) 21:22 : « Et si des hommes se querellent et frappent une femme enceinte, et qu’elle fasse une fausse couche, mais que ce ne soit pas mortel, il devra être sûrement puni, lorsque le mari de la femme aura fait les demandes pour lui, et il devra donner (restitution), selon les juges (ordres) ».

Ceci se réfère à deux forces contradictoires qui luttent l’une avec l’autre à l’intérieur d’un homme dans la mesure où leur combat tue le fœtus de sa prochaine étape.

Si cela arrive, ils sont obligés de reconstituer la perte qu’ils ont causés, mais ce ne devrait pas être de nature matérielle ou physique, ce qui est fréquent dans ce monde corporel, mais ils doivent plutôt reconstituer l’état qui a été perdu et l’élever au même niveau qu’avant le dommage.

Par ailleurs, il s’agit d’un problème routinier qui arrive constamment lors des étapes de transition entre les niveaux car il y a toujours une possibilité que ces forces entrent en collision, créant ainsi un risque de fausse couche.

C’est pourquoi il est dit qu’une femme ne meurt pas et peut encore donner naissance.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 20/05/13

Adhérez au supérieur de tout votre coeur et âme

Dr. Michael LaitmanNous devons apprendre de la nature dans tout, parce que la nature ressemble au Créateur. Peut-être que j’apporte trop d’exemples de la nature:  la petite enfance, l’enfance et la période du développement embryonnaire. Pourtant, la révélation du Créateur s’exprime dans notre monde sous cette forme. Et si nous nous élevons à partir de cette forme physique à la forme spirituelle nous atteindrons tout.
La confiance doit être uniquement et seulement par notre dépendance à l’égard de ce qui est plus élevé que la lumière et toutes les clarifications sont à travers elle. En attendant, nous nous annulons en sa présence. Après nous atteignons des états les plus avancés, notre désir de recevoir passera à l’étape suivante, nous pouvons nous annuler plus activement devant ce qui est supérieur, à travers des actions concrètes. Je veux dire, je fais des actions similaires à ce qui est supérieur.
Pourtant, tout d’abord je dois grandir. L’embryon ne sait pas quelles sont les actions que sa mère fait. Et l’enfant ne comprend pas d’abord ce que le supérieur est en train de faire avec lui. Il ne se sent pas où il est. Après, peu à peu, il commence à absorber ce qui se passe, il réagit, sourit à sa mère en réponse. Ce sont les niveaux de la découverte de ce qui est supérieur par ce qui est inférieur.
Lorsque nous étions dans l’état «embryonnaire», l’embryon ne sent pas encore cela à l’intérieur et ne doit s’annuler qu’en ce qui concerne ce qui est plus élevé. Avec cela, nous nous dotons d’un niveau de confiance.
La confiance, comme tous les phénomènes de notre monde qui se font sentir en raison d’un désir de plaisir, est excitée par la lumière, par l’illumination d’en haut. Mais si je dépends de ce qui est supérieur, je ne peux pas être dans un état d’insécurité, au contraire, je suis sûr que je suis en Lui. Et si je ne suis pas en Lui, mais près de Lui, alors il s’agit d’un niveau encore plus élevé de confiance, car je suis sûr que je suis déjà prêt à sortir de Lui, à devenir comme Lui.
De cela, nous devons comprendre que tout notre travail est effectué dans des conditions d’obscurité et de détachement de ce qui est plus élevé. Plus nous avançons, plus nous nous sentons détachés du supérieur, de sorte que nous allons attirer l’illumination de nous-mêmes, qui est appelée «la confiance».
Plus une personne avance avec les descentes que le Créateur lui envoie, plus elle se sentira détachée du supérieur, plus vide, insensée, dépendante, manquant de compréhension et de sentiment, de plus en plus comme une «bête». Et soudain, toutes les connaissances et le sentiment qu’il avait, avant disparaissent. Dans de tels moments, une personne se sent horrible, mais nous devons comprendre que de tels états sont très utiles pour l’acquisition de la «foi». En eux, nous sommes complètement coupés du supérieur, sommes au niveau de la «bête» et donc nous avons besoin de la lumière de la «foi» – comme toute forme de vie dans notre monde, comme un enfant qui veut s’accrocher à sa mère. Sinon, il va se sentir perdu et ne saura pas comment vivre ni quoi faire.
En effet, lorsque plus tard nous nous élevons d’un état comme celui-ci, la lumière nous donne un peu de confiance et un peu de compréhension de ce qui doit être fait. Et puis c’est à nous de passer du niveau animal au niveau «parolant». Nous ne voulons plus un tel degré de confiance comme un enfant, sans compréhension, ou comme un animal complètement dépendant de son propriétaire. Nous voulons que la lumière de la confiance,pour que nous nous remettions à la puissance supérieure, de sorte que nous soyons attirés par elle, afin que nous dépendions d’elle et non de notre faiblesse, mais le contraire. Même si j’ai le pouvoir de la confiance et de la compréhension, dans tout je m’annule toujours entièrement par rapport au Créateur!
J’ai besoin de la confiance non pas pour me sentir sûr et bien avec mon désir de plaisir, maisc’est plutôt le contraire, je veux sentir plus d’insécurité et de dépendance à l’égard du Créateur. C’est ainsi que je vais m’accrocher à Lui de plus en plus. Non pas pour obtenir la paix de l’esprit, mais pour Lui montrer combien j’apprécie Sa position, Sa hauteur, renonçant à toutes les satisfactions égoïstes.
Je renonce à ces plaisirs et ne veux que m’accrocher à ce qui est supérieur, de tout mon cœur et de l’âme. Je veux que ma confiance devenienne des habits pour la Lumière Supérieure et ne l’utilise pas au nom de mon plaisir personnel. C’est sous cette forme que nous montons à des niveaux encore plus élevés dans les mondes spirituels.
De la 1ère partie du quotidien de Kabbale 09/08/13 leçon, Shamati n ° 72 «La confiance est l’habit de la Lumière »

Renouveller l’oeuvre de la création chaque jour

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous accrocher au groupe si nous obtenons une nouvelle forme, un nouvel alourdissement du cœur et qu’il est difficile de justifier le Créateur?
Réponse: Toute personne qui est inclue dans le groupe, de temps à autre obtient de nouvelles formes, passe par des hauts et des bas. Et entre eux, elle passe un point d’arrêt au sommet de la crête de la vague et en bas, le point de rupture, la brisure. Il n’est possible de rester dans ces conditions que si vous êtes connectés à un certain type de soutien qui vous maintiendra. S’il ne vous reste rien de l’ancienne forme et vous n’avez aucune nouvelle forme, mais un seul Reshimo, alors vous êtes comme suspendus dans l’air.
Il y a plusieurs de ces moments dans les états de montée et de descente, quand une personne perd toute orientation, rompt totalement avec l’ancienne forme. C’est comme si elle commençait une nouvelle vie, à partir d’une goutte de sperme, et commence à partir de l’état où elle n’a rien, à partir de « rien » (Ayin) parce que notre matériel est renouvelé, «émerge à partir de rien» (Yesh mi-Ain) .
Le Reshimo est un gène d’information pure, sans aucun matériel. Lorsque la matière, émergeant à partir de rien, est renouvelée, vous passez apparemment à travers une barrière d’énergie. Comme si vous alliez  avec votre matériel à un mur, devant ce problème, mais seulement le Reshimo, de l’énergie, peut traverser le mur. Et derrière le mur, le Reshimo acquiert un nouveau matériel jusqu’au prochain mur. Seule quelque information traverse le mur et ainsi vous fait progresser.
Lorsque vous passez à un gène d’information, ce n’est plus vous, mais le Reshimo même qui « a émergé à partir de rien», créé par le Créateur dans l’acte originel de la création (Maasse Bereshit). Maintenant, une partie de cette action initiale de la création  passe par vous et la même chose avec les autres. Il signifie: «Chaque jour, les actions de la Création sont renouvelées. »
Une nouvelle forme est une nouvelle vie, nouveau ciel, une nouvelle terre, tout est nouveau. Même une personne doit  juste commencer son chemin et sentir tout d’abord un tel changement en elle-même, comme si vous changiez ses vêtements-10 Sefirot. Il s’agit d’une nouvelle perception, une sensation nouvelle, une nouvelle attitude. Parfois, cette transition prend du temps et la personne se retrouve dans un état vague, comme dans un brouillard. L’essentiel est de comprendre que cette évolution est typique à l’homme, contrairement aux animaux.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 02/08/13, Écrits du Baal HaSoulam

Moments de responsabilité

Dr. Michael LaitmanLes forces du mal n’ont pas de libre choix. Il nous semble que certaines personnes ou nations intentionnellement nous font souffrir, ont commis des crimes de l’histoire. Mais tout cela est une conséquence directe de l’œuvre de ce système, qui en plus du Créateur n’a qu’un seul élément capable d’influencer le système-nous, ceux qui ont la possibilité de travail indépendemment, ont des actions , pensées et intentions libres.
Donc, ne blâmer personne. Le Créateur est bon et apporte la bonté et les lois qu’Il a établies œuvre dans le monde et ne peuvent être transgressées. Il s’avère que dans l’ensemble du système des mondes, dans l’univers entier,iln’y a que nous qui ayons le pouvoir de changer quelque chose dans la réalité.
Nous sommes dans le vaste océan de lumière, la raison, la sagesse et le programme de création, comme sur un petit radeau. Et nous pouvons influencer cet océan afin que nous puissions avoir confiance, soyons en sécurité et calme, mais on peut aussi provoquer une violente tempête dans cet océan. Tout dépend de nous!
Toutes les autres parties de la création, sauf nous, ne changent pas. La lumière est dans un état de repos absolu et le récipient, le désir, est totalement dépendant de la Lumière. Et ce n’est que nous qui sommes au milieu entre eux avons le libre choix. Par conséquent, à part nous, personne ne peut changer quoi que ce soit parce qu’ils obéissent pleinement à la haute direction. C’est le système par lequel le Créateur nous influence afin de redresser nos chemins et de nous rapprocher Lui-même.
Il est dit que «Pharaon a amené les enfants d’Israël à se rapprocher du Créateur. » Chaque sacrifice (Korban) le rapproche (Karov) de Lui et cela ne dépend que de la façon dont nous utilisons notre propre libre choix.
Donc, nous ne pouvons pas attendre ni perdre un instant, nous sommes obligés de faire notre travail autant que possible. En réalité, rien ne changera, sauf ce que nous changeons par nos propres efforts.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 20/08/13, Introduction au Livre du Zohar

Des sacrifices qui nous rapprochent du Créateur

Dr. Michael LaitmanL’ordre complet d’offrir des sacrifices est décrit dans la Torah en détail, mais vraiment ce processus se déroule à l’intérieur d’une personne, dans son monde intérieur. La préparation des animaux sacrificiels, les offrandes et le travail des prêtres (Cohen) dépend d’une personne et de son niveau spirituel, et des intentions liées à ce niveau.

Question : Qu’est-ce qui se passe exactement quand une personne offre un sacrifice au Créateur ?

Réponse : On prend un désir égoïste et on le « découpe et l’élimine », comme il est dit : « Celui qui veut vivre doit se tuer. » Ensuite, on fait revivre son désir de vivre pour l’amour du don sans réserve. C’est ce que nous appelons un « sacrifice ».

« Sacrifice » (קֻרְבַּן, corban) signifie « convergence » (קרבה) avec le Créateur. Une personne s’approche de Lui dans la mesure où elle mange même de la nourriture pour l’amour du don sans réserve. En offrant un sacrifice, on s’élève du niveau d’Israël (une intention directe vers le Créateur) au niveau du Lévite et du Cohen. A ces niveaux, on offre un sacrifice et on le reçoit en retour, mais maintenant il a une intention altruiste, ce qui signifie que l’on corrige les désirs de réception et on les transforme en don sans réserve. L’un « mange de la viande et « boit du vin », et en faisant ainsi un auto-sacrifice pour l’amour du Créateur, on se rapproche ainsi de Lui.

Ces actions sont décrites comme l’abattage des animaux et la cuisson de leur viande. Tandis que les Cohens font ce travail, les Lévites « chantent ». C’est leur travail concret qu’ils exercent sur les trois étapes appelées « Israël », « Cohens » et « Lévites. » En s’élevant, une personne corrige son égoïsme, « l’animal » en lui en le tuant et le préparant pour recevoir dans le but de donner. Cette image est radicalement différente de sa description matérielle… comme il en va pour tous les commandements.