Daily Archives: 13 septembre 2013

La rigide hiérarchie de la justice

Dr. Michael LaitmanLa Torah , « Exode  » ( Mishpatim ) , 23:02 : Ne suis point la multitude pour faire le mal , n’opine point sur un litige dans le sens de la majorité pour faire fléchir le droit. »
Être aux côtés de la majorité nous corrompt toujours. Les gens se sentent puissants quand ils restent avec la majorité. C’est implanté en nous par la nature.
Dans ce cas, une personne est « corrompue » par une approche différente : «J’ai besoin de ceci pour diffuser la Kabbale, de corriger le monde, puisque la majorité des gens vont m’écouter et je vais les corriger. Cependant, pour commencer, je dois établir le contact avec eux et devenir en quelque sorte comme eux. « 
Je soutiens ces choses à mes élèves parce qu’un enseignant doit s’occuper de ses disciples. Constamment ils essaient de me persuader que cette attitude est correcte. Je suis d’accord avec eux, mais ensuite je  »  fais marche arrière » (je les fais marcher) afin de leur apprendre à travailler correctement. Le contact se fera par tous les moyens.
La majorité doit  » faire plier »  un individu. Dans la spiritualité, tout est délimitée par l’individualité et non par la majorité.
Question: En d’autres termes , vous n’êtes pas un fan de la démocratie ?
Réponse: Il n’y a pas de démocratie en quoi que ce soit! Le monde est organisé de « haut en bas », du chef aux masses. Les masses doivent suivre le leader. Le leader doit aspirer au Créateur. Le leader est celui qui est sous le Créateur. Nous voyons où nous mène la démocratie. J’espère que les gens vont enfin comprendre qu’une hiérarchie rigide de la justice doit exister.
Les lois qui agissent dans la nature sont appelées justice. Ce n’est pas quelque chose que nous avons «inventé» de nous-même, mais plutôt quelque chose que nous apprenons et nous recevons de la nature.
La hiérarchie complète a été faite par le Créateur, la Lumière Supérieure, représente la justice. Si , à nos yeux , ce n’est pas le cas, alors cela signifie que nous devons modifier nos propriétés. Lorsque nous parvenons à nous changer, nous sommes d’accord avec cette notion. Lorsque nous sommes d’accord, nous allons voir que c’est vrai perfection.
De Kab TV  » Les secrets du éternel  » 24/06/13

La mission du premier-né, des Lévites et des prêtres

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Exode » (Mishpatim), 22:28-22:29: Ton abondance et ta liqueur ne diffère pas à les offrir, le premier-né de tes fils  vous me le donnerez. Donc, vous le ferez avec votre bétail et vos troupeaux, ils resteront sept jours avec leurs mères, le huitième jour, vous pouvez me les donner.
Les anciennes familles avaient beaucoup d’enfants et l’aîné recevait une formation spéciale: On lui enseignait et été préparé pour sa future vie. Donner le premier-né au Créateur signifie lui dédier, avec l’intention de grand désir pour le Créateur. Le premier-né était donné aux Lévites et les prêtres qui servaient dans tout le pays pour enseigner au peuple, dans l’administration, etc Il y avait donc un besoin de servir et de les former afin qu’ils puissent être en mesure de servir et d’aider les gens. C’est une sorte d’ordre politique.
Ils étaient des médecins, des juges, des enseignants et des éducateurs, le secteur qui servait le peuple. Ainsi, chaque famille donnait aux Lévites et aux prêtres une dîme ou le premier-né, afin qu’ils puissent vivre et enseigner et éduquer les gens. Ils n’avaient pas de bien propre.
Qu’est-ce qu’il y avait de bien dans cela? Ils ne pouvaient pas accumuler du capital ni une fortune. Pouvez-vous imaginer les travailleurs civils actuels n’ayant pas de propriété qui leur soit propre, qui vivent seulement de ce qu’ils reçoivent du peuple? Pas mal!
De « les secrets du livre éternel » de KabTV 27/05/13

Des envies superbes et irrépressibles

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « La Paix » : Bien que j’ai déjà prouvé que l’on doit travailler pour le bénéfice des gens, où est la preuve que ce doit être fait pour le Créateur ? En effet, l’histoire elle-même a pris soin de cela pour nous et nous a préparé un fait établi, suffisant pour une appréciation complète et une conclusion sans équivoque.

Suffit-il de s’inquiéter simplement à propos du monde quand nous nous approchons du public ? Est-ce suffisant de construire une société heureuse, intégrale, globale, dans laquelle tout le monde travaille ensemble dans la collaboration et coopère l’un avec l’autre ? Ou toutes nos actions devraient-elles viser à ravir le Créateur, à tel point que sans cela, nous ne pourrions pas lever le petit doigt et traverser aucune difficulté pour cette humanité souffrante ou prêter la moindre attention à ce qui se passe ? S’il est impossible de faire plaisir au Créateur, alors laissons le monde entier brûler.

Je présente ceci sèchement et durement à dessein, bien qu’un certain nombre le comprendra. Après tout, c’est effectivement le niveau supérieur qui détermine tout ce qui concerne le niveau inférieur. Si nous aspirons et nous concentrons sur le but de la création, cela signifie que nous avons un désir qui lui correspond, un point dans le cœur qui est relié au but de la création et non à de jolies envies sociales universelles. Notre travail sur le chemin de la fin de la correction est essentiellement de compter sur le principe « Israël, la Torah, et le Créateur sont un. » Cela signifie que si le Créateur ne fait pas partie de nos plans, nous n’aurons aucun succès dans ce que nous faisons et toutes les belles initiatives se transformeront en vaines tentatives d’établir le communisme ou des kibboutzim, et rien que cela.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 08/09/13, Écrits du Baal HaSoulam « La Paix »

Un travail général sur nos erreurs

Dr. Michael LaitmanBaal Ha Soulam, « La paix »:…tout le monde peut voir comment une société importante telle la Russie, avec une population de centaines de millions d’hommes, avec à sa disposition plus de terre que l’Europe entière, possédant des matières premières comme peu en dispose dans le monde, a accepté de vivre une vie collective et a pratiquement aboli la propriété privée, où chacun ne s’inquiète seulement que du bien-être de la société, ayant acquis en apparence la mesure totale de la vertu du «don aux autres» dans sa pleine essence, autant que l’esprit humain peut le comprendre.
 
Cependant, allez voir ce qu’il est advenu d’eux: au lieu de s’élever et de dépasser les performances des pays capitalistes, ils ont décliné, toujours plus, au point que non seulement ils n’ont pas amélioré la vie des travailleurs qui travaillent plus dur que dans les pays capitalistes mais même ils ne peuvent pas assurer à ceux-ci le pain quotidien et des vêtements. En effet, ce fait établi nous pose un problème. Parce que, jugeant la richesse de ce pays, il n’aurait pas dû arriver cela.
 
Mais ils ont péché d’un seul péché, pour lequel le Seigneur ne leur pardonnera pas. Ce péché est que tout ce travail précieux et exalté, qui est le «don aux autres», qu’ils ont commencé à accomplir, nécessite de l’être au nom du Seigneur et non pour l’humanité. 

Question: Qu’est-ce que ça veut dire, «Le Créateur ne pardonnera pas»?


Réponse: Il s’agit de la loi, dont les effets  peuvent se révéler sous la forme d’éclatement et de destruction prolongés. Il faudra beaucoup de temps à la Russie pour comprendre la faille dans sa tentative. Il a déjà vingt ans que ce pays a traversé une sorte de période de transition, à la suite de laquelle il a commencé un pseudo-retour à l’époque précédente, à l’époque de Staline avec l’intention d’analyser exactement les corruptions et leur ampleur. Voir ce qu’est un grand demi-tour, ils auront à faire afin de réaliser et de reconnaître comment avancer.


Les Américains et les Européens devront également travailler sérieusement sur leurs erreurs, jusqu’à ce que finalement tout le monde parvenienne à une décision commune. En attendant, ils suivent chacun des directions différentes et le monde est de retour à l’époque de la guerre froide, avec toutes ses particularités.

D’autre part, cependant, ce siècle est différent du dernier: Aujourd’hui, il n’y a aucune crainte de grandes guerres entre les superpuissances. Ceci est improbable car cela conduirait certainement à la catastrophe et l’anéantissement total. Donc, il y aura des conflits et des guerres régionales, il y aura des troubles et ennuis, jusqu’à ce que toutes les parties se rendent compte qu’elles n’ont pas d’autre choix que de coopérer intégralement.

Qui plus est, le prochain coup viendra d’une autre direction: social, économique, etc
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 08/09/13, Écrits du Baal HaSoulam, «La Paix»

Les leçons de la révolution

Dr. Michael LaitmanDans l’article « La Paix », le Baal HaSoulam analyse «l’expérience» russe de construction d’une société socialiste au siècle dernier. Cette période a provoqué un grand nombre de victimes et nous avons encore à comprendre les causes de ce qui s’est passé. Bien sûr, les événements ont été organisés d’en haut et ont dû se passer comme une sorte de discernement,  » une reconnaissance « .
Pourquoi la tentative a t-elle échoué ? Les gens ne pouvaient pas travailler parce que ses initiateurs avaient tout, mais pas la chose principale, la connexion au Créateur. Ils méprisaient cette relation, ne pouvaient pas la comprendre, la conserver, ou en sentir la nécessité, de sorte que leurs attentes n’ont pas été satisfaites.
Aujourd’hui, nous savons qu’il est impossible de le faire sans la Lumière qui ramène vers le bien et une personne doit correctement s’orienter à son influence. Mais comme la Russie n’avait rien de ça, l’énorme investissement dans l’éducation s’est avéré être vain. Les autorités ont essayé une variété de choses. Les gens subissaient un » lavage de cerveau  » de différentes façons : à travers la presse, la radio et la télévision. Les frontières étaient fermées pour protéger le pays contre les influences extérieures. Le lavage de cerveau a commencé à la maternelle et s’est poursuivit dans les écoles, mais rien n’a fonctionné.
Après tout, l’égoïsme de personnes est resté au même niveau, même si elles étaient un peu habitué aux attributs superficiels, externes car l’habitude, comme on le sait, devient une seconde nature. Oui , il y avait des chansons et des belles paroles sur l’unité et d’autres valeurs, mais ce n’était pas assez pour être un réel soutien.
En fin de compte, le pays n’a pas remporté de victoire décisive dans la sphère économique, sociale ou politique. Beaucoup dans le monde croyaient que la Russie allait devenir un exemple et influencer les autres, mais la plupart des pays l’ont traité avec haine et peur, ou du moins avec aversion.
D’autre part, avant la révolution de 1917, la Russie s’est épanouie avec son développement industriel et technologique et a vendu ses produits en Europe. Tant qu’il y avait une tentation pour la satisfaction du désir égoïste, les progrès ont été remarquables. Si cela avait continué, la Russie aurait dépassé les États- Unis en dépit du gouvernement réactionnaire qui a empêché de nombreuses réformes progressistes.
Cependant, la révolution a changé le développement de la piste non – égoïste et a exigé un travail des personnes pour le bien de la société parce que la société était de plus en plus importante. En conséquence,  le « carburant » a disparu et l’effondrement a commencé.
Qu’est-ce qui pouvait soutenir ces transformations sociales altruistes ? Elles ne pouvaient pas être soutenues par la connexion au Créateur. Après tout, l’être humain a besoin d’une récompense pour ses travaux. Et cette récompense est l’adhésion au Créateur. Cela vaut la peine de travailler en sa faveur et bien que la Lumière ramène vers le bien dans le processus, transforme la considération égoïste en quelque chose, néanmoins, c’est toujours une récompense. Nous ne comprenons toujours pas à quel changement cette approche conduit : une personne travaille apparemment pour une chose, mais en obtient une autre.
Mais les révolutionnaires russes se sont coupés de la source de lumière, la force qui anime les changements, corrige une personne et la mène au but . En d’autres termes, ils se sont fermés à la seule force agissant dans la création et dans une courte période, leurs efforts n’ont pas abouti. En conséquence, au lieu d’une force positive d’en haut qui recharge et unit les gens, les autorités ont dû recourir à des méthodes négatives d’influence qui ont poussé les gens par l’intimidation et la souffrance …
Aujourd’hui, dans notre société, nous devrions tirer en les leçons et dans le respect de chacun des amis, nous ne devrions utiliser que la force supérieure et aucune méthode coercitive. Vous ne pouvez pas remplacer ce que la lumière supérieure donne à la pression sociale. La pression sociale doit être utilisée pour amener une personne sous l’influence de cette lumière.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 10/09/13, «La Paix»

La Klipa nous ralonge le temps

Dr. Michael LaitmanL’effort et la tentative de comprendre la structure des mondes spirituels, n’est pas une compréhension théorique, mais un désir de sentir, de vivre en eux. La compréhension ne peut être qu’être intérieure, relier juste les mots dans l’esprit ne donne rien sans une compréhension de leur essence.
Donc, la chose principale est vos efforts de s’incorporer dans ces concepts et de commencer à vivre en leur sein, d’entrer dans ce système, dans cette matrice, ou le contraire, qu’il entre en vous et  » vous formate », vous change, selon le système supérieur. C’est parce que vous souhaitez découvrir que vous agissez conformément à ses lois.
Dans le système spirituel ces états changent immédiatement, comme une machine parfaite et coordonnée, mais dans une personne de nombreuses incarnations peuvent passer entre deux petits états voisins.
La Klipa est comme un élastique qui est inséré entre les états et les étire. La Klipa nous donne un sentiment de temps et ne permet pas d’effacer l’écart entre les niveaux, entre les états. Si nous devions annuler la Klipa, alors le temps disparaîtrait et tous les états seraient contractés en une seule action.
La capacité de la personne à progresser et à développer dépend de combien elle peut passer à travers la force de l’égoïsme qui lui donne la sensation du temps, de mouvement et d’espace, la lumière réfléchie. De cette façon, elle annule le temps, le mouvement et l’espace et passe de ce monde à son état spirituel.
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 28/08/13, le Talmud Esser Sefirot

« L’Homo economicus pourrait en fait être un idiot »

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles (de Bloomberg) : « Imaginez-vous parier sur la survie à long terme de deux types de personnes. L’un est l’égoïste classique, déterminé et impitoyable. L’autre est plus désintéressé, prêt à aider les autres humains sans aucun gain évident. Qui aura le plus de succès ?

Pour tous ceux ancrés dans la pensée dominante de notre époque, le vainqueur évident est l’égoïste. L’évolution darwinienne et la tradition du capitalisme moderne nous disent que seuls des concurrents féroces survivent. Les altruistes, les théoriciens des jeux nous l’enseignent, sont mathématiquement incapables de parvenir à la domination. Les actes de coopération sont des erreurs nées de l’ignorance ou de mouvements stratégiques purement égoïstes visant à obtenir quelque chose de plus grande valeur.

L’idée que la concurrence biologique favorise l’avidité, créant l’ultra-rationnel et motivé par le gain Homo economicus, reste au cœur des modèles économistes utilisés pour comprendre le monde.

Le problème, c’est le « pragmatique », une prise prétendument scientifique sur le comportement humain qui n’a que peu de rapport avec la réalité. Un écrasant nombre de corps de recherche ont démontré que les comportements d’aide (ou, comme les économistes aiment à le dire, « l’autre en ce qui concerne les préférences ») sont la norme dans les interactions humaines à travers le monde. Cela soulève la question suivante : si cela est payant d’être avide, pourquoi les humains agissent différemment ?

Jusqu’à présent, il n’y a pas de réponse définitive. Mais il existe certaines preuves que l’intérêt personnel et rationnel n’est pas toujours la meilleure stratégie. Dans des conditions de concurrence rude, l’Homo economicus ne pourrait pas l’emporter.

Dans de nombreuses simulations, les espèces gentilles finissent par faire mieux que l’Homo economicus. Comment ? Les types de coopération ont tendance à se regrouper et à interagir les uns avec les autres de manière préférentielle, bénéficiant ainsi les uns les autres d’un comportement altruiste. Les chercheurs ont appelé les espèces gagnantes l’Homo socialis – à juste titre, car il n’est pas aveugle au potentiel d’interactions sociales pour améliorer le bien-être.

Le point à retenir est que l’Homo economicus est une caricature simpliste qui, dans de nombreuses situations, ne parvient pas à bénéficier de réelles possibilités. La cupidité n’est pas bon, comme Gordon Gekko l’a si bien dit dans le film « Wall Street ». Dans de nombreux cas, elle n’est même pas très intelligente. »

Mon commentaire : Les études, bien loin d’être complètes, sont justes. La question est de savoir comment amener ces 7 milliards d’égoïstes à la raison ? La méthode de l’éducation intégrale offre un moyen de corriger la nature humaine. Tôt ou tard sans aucun doute, ce qui signifie après avoir souffert, nous commencerons tous à voir la nécessité de sa réalisation.