Opinion: Enrico Letta (premier ministre italien): Il est de plus en plus évident que si l’Europe veut surmonter sa crise, la conduite habituelle des affaires ne suffira pas…
Mais pour ce faire, il faut des institutions de l’UE plus efficaces, avec de meilleures règlementations et moins de charges administratives. Les institutions communes sont nécessaires pour faire en sorte que les intérêts de tous les pays de l’UE soient protégés, et pour servir de passerelle entre les états membres de la zone euro et ceux qui n’y appartiennent pas.
Franchement, le fonctionnement de l’UE et de ses institutions a constitué une importante partie du problème pendant la crise. Pour beaucoup de gens, le processus décisionnaire de l’UE est opaque, inefficace et éloigné du contrôle démocratique…
Plus inquiétant, la crise a remis en question l’idée même d’intégration européenne…
Il n’y a rien de pire que de laisser les gens croire que l’intégration européenne se mène furtivement, tel un voyage entrepris par des forces invisibles et incontrôlables. L’UE ne peut survivre à moins d’être fondée sur l’engagement explicite de ses citoyens.
Aujourd’hui, nous avons une chance de remodeler l’Europe… Le choix est clair, et il ne faudrait pas trop tarder à le faire.
Mon commentaire: Rien de bon ne sortira des Euro-constructeurs, ils ne feront que renforcer la crise en l’orientant vers le chemin de la souffrance au lieu de correction – la correction de la nature humaine; elle seule doit être corrigée afin que tout le monde soit équilibré, gentil, positif … Et ils essaient encore de faire face à la crise par des moyens extérieurs, appliquant des pansements, qui avant même d’être placés se décollent et de nouveaux pansements sont nécessaires.
Récemment, nous avons marqué la journée du souvenir du Baal HaSoulam, notre grand maître, qui de nos jours a apporté la Lumière d’En-Haut à l’humanité entière. Il a révélé la sagesse de la Kabbale à notre génération afin que nous puissions l’utiliser et grâce à son aide nous élever du degré animal au degré humain, savoir comment effectuer toutes les actions et parvenir à ouvrir nos yeux. C’est la seule façon, sans le savoir, d’être capable de voir où nous sommes réellement.
Le Baal HaSoulam était un si grand homme que nous ne sommes même pas en mesure de l’apprécier correctement et de le remercier pour ce qu’il a fait. Nous lui sommes redevables pour notre vie spirituelle dans la même mesure où nous sommes redevables à la mère et au père pour la vie du corps animal. Seulement, ce n’est pas la vie matérielle mais la vie spirituelle dans laquelle nous atteignons l’éternité et la perfection, les mondes supérieurs, l’état que nous ne pouvons maintenant même pas imaginer correctement.
Le Baal HaSoulam a travaillé très dur pour cela. Il écrivait depuis si longtemps, des dizaines d’heures de travail sans pauses que ses mains se sont engourdies, et il était nécessaire de desserrer ses doigts pour en libérer le stylo. Il se donnait une pause de 2 heures et demi à 3 heures de sommeil par nuit et une demi-heure dans l’après-midi afin de rester concentré, et le reste du temps il travaillait. C’était comme ça durant toute sa vie.
Pendant la guerre, il était prêt à sacrifier toute ses connaissances et a demandé au Créateur de le baisser de son degré spirituel uniquement pour être en mesure d’aider quelque malheureux qui souffraient dans ce monde et ne savaient même pas pourquoi. Et le Créateur a entendu sa requête et l’a aidé à le faire. Même Moïse n’a pas pu obtenir cela du Créateur, quand il Lui a demandé de le rendre responsable pour son peuple et de détourner la punition d’eux.
Le Baal HaSoulam était à un tel degré supérieur que le Créateur lui a dit : « Je n’ai pas de si proche que vous dans toute l’humanité. » Il était un véritable géant. Espérons que nous serons en mesure d’apprécier sa taille, sa valeur. D’une part, il était connecté au Créateur, et d’autre part il pouvait descendre avec chaque personne pour sentir sous quelle forme il devait lui transmettre des explications. Il était capable d’écrire si délicatement, afin de ne pas offenser quelqu’un de religieux ou de laïque et de les rapprocher ensemble autant que possible.
Son héritage est passé dans nos mains. Nous avons tous ces outils grâce au Rabash (le fils aîné du Baal HaSoulam, ndt) qui a adapté cette méthode pour la réaliser dans le groupe. Tout au long des années d’ étude et de travail, nous avons commencé à comprendre ce qui est écrit dans ces œuvres, à les mettre en pratique, à rapprocher tous les autres groupes, et par cela nous apprécions de plus en plus l’énorme contribution faite par le Baal HaSoulam. Il fut le premier des kabbalistes à avoir révélé l’étape de la libération.
Tiré de la discussion pendant le repas dédié à la mémoire du Baal HaSoulam du 15/09/13