Daily Archives: 24 septembre 2013

Un conseil en qui la lumière est cachée

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam «Un commandement « : Il n’y a pas à servir le Créateur ni de garder les Mitsvot ( commandements ) sauf dans Lishma (En Son nom), apportant ainsi satisfaction à son Créateur.
«Servir le Créateur» est pur don et «garder les Mitsvot » (commandements) est l’auto- correction vers le don par la Lumière qui ramène vers le bien ou la « Torah».
J’agirai dans le seul but de donner, sans aucun intérêt personnel. C’est pourquoi j’ai besoin de la Lumière Supérieure,grâce à elle, je peux effectuer des actions pas sur mon « carburant » égoïste « , ni basées sur l’intérêt personnel. J’ai besoin de la force supérieure qui va me donner la possibilité de donner sans aucune raison, sans justification du point de vue de ma nature, ma logique. Et alors je peux donner  » pour faire plaisir au Créateur. « 
Le «Créateur» est quelque chose en dehors de moi, que ce soit une personne, toute l’humanité, ou le Créateur. Je ne m’inquiète pas qui exactement : Tout ce qui sort de mon «corps» disparaît apparemment et n’existe plus à mes yeux. C’est ce que je ressens. Il s’avère que « donner du plaisir au Créateur « , c’est comme jeter quelque chose, quelque chose de perdu pour toujours.
Pourtant , nos sages ont déjà introduit la pratique de s’engager dans la Torah et les Mitsvot même dans Lo Lishma ( pas enson nom) , car « de Lo Lishma il viendra à Lishma  » …
Autrement dit, même si je suis incapable de donner maintenant, je dois agir au mieux de mes capacités, faire ce que je peux dans le groupe, en classe, etc Et alors, après avoir passé une série d’états, j’atteindrai le don. Pourquoi ? Parce que les actions que les sages me recommandent, même sans la bonne intention, attire à moi la Lumière qui ramène vers le bien.
 Comment cela pourrait être possible? Pourquoi en appliquant le conseil des sages , je peux attirer la lumière? En fait, je viens de lire dans un livre et d’entendre de la part de l’enseignant que je dois faire ceci et cela. Comment puis -je obtenir que cette force spirituelle me change ? Comment fonctionne excatement ce mécanisme ?
Le fait est qu’en suivant les instructions des grands sages, j’établis un lien avec eux et ensuite obtiens l’atteinte spirituelle de leur part. Je sens juste cela comme la lumière environnante parce que je ne peux pas encore la tolérer dans mes désirs. En fait, elle me remplit, elle est avec moi, mais je ne peux pas la «traiter» encore dans des récipients clairs, pour vraiment travailler avec elle. Néanmoins, elle me corrige et me «formate.
Ainsi, en suivant les conseils de professeurs, je me connecte à travers eux à Malkhout du monde de l’infini.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 22/09/13 , Écrits du Baal HaSoulam

Le travail est immense, mais le salaire est grand »

Dr. Michael LaitmanDe l’article « La foi » du  Rabash : « Rabbi Tarfon avait l’habitude de dire : ‘Le jour est court, le travail immense, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand, et le Maître de maison est exigeant’ (Pirkey Avot 2:20) ». Si l’on considère qu’il n’y a pas de capital sans règle et que l’on est convaincu que le Maître existe, on se sent contraint.

Nous sommes incapables de nous réveiller de notre propre chef jusqu’à ce que le Créateur nous réveille, parce que nous sommes faits d’un matériau qui n’a pas l’esprit de l’esprit de vie. Par conséquent, nous sommes appelés créations : c’est-à-dire que nous sommes gouvernés par le supérieur. Ce n’est qu’après avoir été réveillé par le Créateur, nous voyons que le travail est vaste, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand et le Maître est exigeant. Alors, nous commençons à travailler.

À ce stade, notre libre arbitre se met en marche. Le Créateur place sa main sur le bon destin et dit : « Prenez-le ! » En d’autres termes, l’action du Créateur vient en premier, puis c’est à notre tour de continuer le travail, ce qui signifie que nous prenons ce que le Créateur nous donne. Nous devons organiser notre environnement et étudier afin que chaque jour soit structuré de manière à nous permettre de faire des efforts à la fois sur l’un et sur l’autre.

Indépendamment de notre charge de travail habituelle et des responsabilités de diffusion, nous ne devrions jamais briser notre connexion avec les sources originales. Ce n’est que si nous parvenons à maintenir constamment une connexion aux sources, que nous allons arriver au résultat souhaité et prévu. Le travail est immense, mais le salaire est grand, nous devons donc préparer nos récipients pour le recevoir.

Tout cela nous oblige à répartir notre temps en plusieurs segments : une vie normale, l’étude et la diffusion. Nous devrions toujours nous occuper des trois et ne jamais éviter ou négliger aucun d’entre eux. Si nous négligeons un seul d’entre eux, nous ne resterons pas sur la ligne médiane. Même si nous ne répartissons pas le temps à parts égales entre eux, nous avons encore à prendre soin entièrement des trois parties.

Nous devons accorder une attention particulière à ces questions. Même si l’on a une mission de diffusion très importante, il ne faut pas oublier l’étude. Il n’y a aucune excuse pour manquer les classes juste parce que l’on est occupé par la diffusion. C’est vraiment mauvais, car il est dit : « Si vous M’abandonnez pour un jour, Je vous quitterai pour deux. » C’est dangereux. Si vous cessez d’étudier en raison de la diffusion, nos gains se transformeront éventuellement en pertes.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 10/09/13

La lumière qui me sauve de la noyade

Dr. Michael LaitmanLa seule différence entre l’impureté et la sainteté, entre l’exil et la rédemption, l’obscurité et la lumière, est la présence du Créateur, mais tout dépend de la personne. Tout est organisé selon le plan général et ma place dans le système, mais à chaque instant le libre arbitre m’a été donné ainsi que la capacité de transformer les ténèbres en lumière.
Bien sûr, je continue à oublier cela et chute dans les ténèbres, encore et encore, mais je dois faire des efforts et essayer d’atteindre la Lumière. Au moment où j’arrive à la lumière, je retombe dans les ténèbres et donc je dois me relever encore et encore. Ce processus se poursuit jusqu’à la fin de toutes les clarifications et les corrections.
Par conséquent, la différence entre l’exil et la rédemption est un petit plus, la lettre Aleph, qui signifie « le champion du monde» (Aloupho shel Olam), le Créateur. Si je ne l’attire dans l’état où je suis à et me rend compte qu’Il est la cause, qu’il n’y a rien hormis Lui, que tout provient du bien  faisant le bien et que je dois me corriger,  alors j’accepterai chaque état de cette façon, et le Créateur demeura en moi, selon mes récipients corrigés. C’est alors que je passe de l’exil à la rédemption, de l’obscurité à la lumière.
Si je ne parviens pas à faire cela, alors je reste à l’état corrompu et cherche une façon de me renforcer et de procéder à la correction. C’est en fait tout le travail. Nous devons nous renforcer dans le groupe afin de permettre à chacun de se relever de l’obscurité à la lumière en attribuant tout au Créateur.
Nous allons certainement être repoussés à chaque fois et serons obligés de tomber. C’est la lumière qui fait tout.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/09/13 , Shamati n°127 «La différence entre le noyau, l’essence et le supplément  d’abondance »

Tout d’abord reconnaitre le besoin

Dr. Michael LaitmanL’humanité ne peut atteindre l’avenir avant qu’elle ne détruise le passé.
Une grande partie de ce qui est ancien s’est détruit elle-même, la famille , la culture, etc , mais ce qui est avantageux pour l’élite dirigeante ne disparaît pas de lui-même, cela reste, bien qu’il recule par tous les moyens.
Si l’élite reconnait la nécessité d’une transition, alors l’idée de la transition vers l’avenir se forme.
Dans le passé, en règle générale, les transitions ont été réalisées par des révolutions et des luttes sociales.
Cela est dû au manque de compréhension du nouvel état, l’absence de vision, les causes et les forces d’avancer vers lui.
Pour faire une transition, nous devons savoir où nous allons, nous devons avoir une vision historique qui est conforme aux lois du développement social, humain et à notre pensée.
Aucune vue historique et logique n’est nécessaire pour la destruction, l’esprit n’est pas nécessaire, bien au contraire, il faut être ignorant et aveugle, sans avoir d’ image de l’avenir.
S’il n’y a pas de conscience sociale, si tout le monde pense à soi nous détruisons ne créant pas l’avenir.
Si nous reconnaissons que nous avons besoin d’ une nouvelle vision du monde à laquelle nous devons parvenir, notre état futur et comment nous développer pour y parvenir, alors nous serons conscients de la nécessité de nouvelles connaissances.
Chaque nouvelle étape historique socio- économique dans le développement de l’humanité a été basée sur la précédente, sur les «pères» parce que toutes les étapes ont différents degrés de croissance dans le développement égoïste.
Notre état est spécial, c’est la prochaine étape de notre développement : l’humanité intégrale. Comme nous ne connaissons pas du tout cet état, on nous donne la science de la prochaine étape de notre développement. Après tout, nous nous élevons à partir du niveau de développement inconscient ( le développement minéraln végétal, animal, social ) vers un développement du niveau «humain». On nous a donné la science de la Kabbale : comment passer à l’étape suivante. Contrairement aux transitions précédentes, cette transition ne devrait pas être automatique et instinctive, mais consciente. Nous ne pourons y parvenir que si nous sommes conscients, comprenons, maitrisons et contrôlons.