L’angle d’incidence

Dr. Michael LaitmanAvis (de Michaeël Khazin, économiste) : « Le mot crise est en train de perdre son sens originel. En fait, la crise est un changement tangible de la qualité de vie : un appartement décent, une voiture, des vêtements, des appareils ménagers – une norme de la classe moyenne.

Le problème est que la société du bien-être de la classe moyenne a rencontré un problème appelé « crédit de masse ». Aujourd’hui, le citoyen moyen dans les pays développés dépense 25% de plus que son revenu réel. L’équilibre est atteint par la baisse du niveau de revenu de la classe moyenne. La consommation devrait atteindre un nouveau point d’équilibre lorsque les dépenses de la consommation de masse diminueront de 50% par rapport au niveau actuel, c’est-à-dire baisseront deux fois plus.

Le monde entier qui repose sur la classe moyenne attend la douloureuse disparition de la classe moyenne, ce qui sera une véritable crise.

Ils deviendront des déclassés, et en conséquence, il y aura une augmentation de l’abus de drogues, une baisse des taux de natalité, une diminution du niveau culturel. Ainsi, la véritable crise n’est pas le problème économique, mais social. »

Mon commentaire : Lorsque nous nous tournons maintenant vers la classe moyenne, nous sommes accueillis avec une incompréhension et une inattention totale à l’égard de nos idées sur la rééducation de la société et des individus. Après tout, ils ne ressentent toujours pas de menace, et en raison de leur manque de vision à long terme, ils ne souhaitent évidemment pas prendre part à leur propre changement et à celui de la société.

Mais les coups viendront, et nous avons besoin de nous préparer à leur empressement de se rapprocher de nous. En attendant, nous devons travailler avec une partie de la classe moyenne inférieure, qui ressent déjà la crise et le désespoir.

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