La démocratie, la règle de la nation spirituelle

Dr. Michael LaitmanQu’est-ce qu’une démocratie ? La nation entière, composée de millions de personnes, se réunit et on demande aux gens : « Que voulez-vous ? ». Certains disent qu’ils veulent du football, d’autres disent qu’ils veulent du Coca Cola, et on leur dit : « Vous aurez ce que vous voulez. » Qu’est-ce que les masses peuvent vouloir d’autre si elles ne sont pas éduquées, si elles ne s’élèvent pas sur l’échelle spirituelle ? Dans un tel cas, la démocratie conduit à la régression, à la dégradation. Alors, qu’y a-t-il de si bon à ce sujet ?

La démocratie n’est bonne que lorsque nous créons un cercle, ce qui signifie uniquement dans un groupe. C’est là où le monde entier se trompe. L’idée même de la démocratie est idéale, mais elle doit être réalisée que sous certaines conditions. Il est impossible de la mettre en œuvre avec les masses, parmi les gens qui ne pensent pas au lendemain. Ainsi, les gens ne vont pas voter parce qu’ils ne se soucient pas de celui qui est élu. Ils crient simplement et n’apprécient pas le fait que le gouvernement ne fasse pas ce qu’ils veulent.

Ni les membres du gouvernement à tous les niveaux, ni les personnes gouvernées ne comprennent ce qu’est la démocratie. Cela parce qu’elle ne se trouve pas dans leurs récipients ; elle se trouve dans des récipients ronds, qui ne sont pas adaptés du tout pour eux. Les gens ont besoin d’un roi, d’un pouvoir autoritaire. Un roi estime que « L’État, c’est moi, tout est à moi ! » Et il se soucie de ses sujets, que ses citoyens se sentent bien parce qu’ils lui appartiennent. Il travaille pour le bien-être de chacun dans la nation, car tout est à lui.

Donc, si une nation existe égoïstement, elle a besoin d’un roi. Toutefois, si un État avance déjà spirituellement, il a besoin d’une démocratie. Ils sont opposés : les « cercles » (Igoulim) et la « ligne droite » (Yosher), les deux formes du récipient. Nous ne devrions pas confondre l’un avec l’autre puisque aucun n’est meilleur ou pire. Nous voyons que la démocratie ne fonctionne pas, et qu’il s’agit juste de belles paroles. Les élections libres et la liberté d’expression dans les médias ne sont tous que des jouets. En fait, les dirigeants de la société font ce qu’ils doivent faire.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 10/10/13, Écrits du Rabash

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