Un chemin amer et incomplet

Dr. Michael LaitmanLe Baal Ha Soulam: De l’essence de la religion et de son but: En fait, plus un fruit sera sucré à la fin, plus il sera amer et repoussant dans les étapes de son développement. Et c’est la même chose, pour les êtres vivants et pour les êtres parlants. Car l’animal qui n’a pas beaucoup de raison à la fin de sa croissance n’a pas tellement de tares durant son développement. Par contre, l’homme dont la raison est grande à la fin de son développement, montre beaucoup de défauts durant sa croissance. Car on peut appeler un veau d’un jour « un taureau », c’est-à-dire qu’il a la force de se tenir debout sur ces jambes et de marcher et la sagesse de se garder des obstacles sur son chemin.

Mais un enfant âgé d’un jour est couché et ne montre aucune intelligence.

Voilà que nous avons éclairci les voies de Sa guidance en ce monde et que ces voies sont dirigées seulement par la mission à accomplir et qu’il ne faut pas chercher à voir le bien avant que la créature n’atteigne sa forme de maturité finale. Et au contraire, elle a l’habitude de s’entourer d’une couche de tares pour ceux qui la regardent. Ainsi, on peut conclure que le Créateur dispense seulement le bien à ses créatures, mais cette protection est ciblée.

D’abord, il doit être clair que nous sommes dans un processus évolutif. C’est ce que nous voyons dans le monde. Par ailleurs, il est clair que, même si notre évolution conduit à de meilleurs états, le processus d’obtention peut impliquer des problèmes et ils nous poussent vraiment à nous développer. Nous voyons aussi cela dans la nature végétale et animale.

Nous le voyons tout le long du chemin sous la forme de pressions différentes de tous les côtés, des perturbations, des déceptions, des soucis, mais c’est ainsi que le processus d’évolution a lieu. Le Baal HaSoulam donne l’exemple d’un fruit qui est d’abord amer, mais devient doux quand il est enfin mature. C’est la même chose avec une personne qui est née impuissante et aveugle, puis se développe au-dessus du niveau animal.

Cela montre que les phases que nous traversons le long de la voie de développement sont à l’opposé de ce qui nous attend à la fin lorsque nous atteignons l’objectif. Par conséquent, le Baal HaSoulam dit qu’il n’y en a pas plus sage que l’expérimenté. Et cette expérience une sage est seulement un kabbaliste qui a déjà été à travers toutes les phases de développement et a atteint sa forme complète. Seules ces personnes peuvent nous dire ce qui se passe dans cette voie.

Ainsi nous comprenons la réponse à la question principale de notre développement : Comment pouvons- nous être sûrs que le Créateur est le bien absolu ? C’est parce qu’il précède tout et n’a besoin de personne. Dans ce cas, s’Il contrôle et gère le monde et fait tout, s’il n’y a rien hormis Lui, alors comment se peut-il que nous souffrons ? Pourquoi tous les êtres créés et le monde entier souffrent, bien que le Créateur accorde tout ce qui est bon?

La réponse est que nous sommes sous une guidance utile qui nous mène au but par les souffrances, parce que sinon nous ne serions pas en mesure d’avancer. Quand nous atteindrons le but, nous allons atteindre le bon état qui est effectivement atteint à la fin et non au début ni au milieu de la voie. Qui plus est, les phases de cette voie sont effectivement destinées à semer la confusion et à nous tromper en dissimulant le résultat final.

De la 3eme partie du cours quotidien de Kabbale 29/10/13, Écrits du Baal HaSoulam

 

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