Monthly Archives: novembre 2013

Mon « moi »

Dr. Michael LaitmanMon «moi » se réfère à ma partie qui cherche la connexion au Créateur et tout le reste est ma manifestation animale (physiologique).

En d’autres termes, l’image d’une personne se compose de deux parties et elles devraient être clairement distinguées. L’une d’elle est une partie d’un animal, avec tous les problèmes humains, ses faiblesses, ses désirs et tout ce qui lui appartient comme un objet matériel. La deuxième partie est le point dans le cœur, qui cherche le Créateur. La lumière supérieure, l’influence, développe non seulement notre aspiration positive pour le Créateur, mais aussi notre égoïsme comme une action constamment opposée donnant à l’homme l’équilibre du libre choix. C’est cette aspiration pour le Créateur qui est appelée mon «moi».

D’une discussion sur le Groupe et la diffusion 23/10/13

Une alliance et la garantie mutuelle

congrès, groupeQuestion: Quelle est la différence entre une alliance (Brite) et la garantie mutuelle (Arvout)?

Réponse: L’alliance est une connexion préliminaire, avant la  garantie mutuelle, quand nous sommes juste d’accord d’être en relation les uns avec les autres.

La garantie mutuelle est un état où nous entrons dans les désirs de l’autre, travaillant ensemble dessus: Je travaille sur vos désirs, vous sur les miens et nous nous fournissons mutuellement un soutien mutuel complet.

Je deviens votre garant, vous prends sous mon aile, ne pense pas à moi, mais à la façon de vous offrir toutes mes ressources. Et vous voyez ce que je veux et pensez comment me fournir vos ressources.

Ce soutien mutuel lorsque nous remplissons mutuellement les désirs de chacun est appelée la garantie mutuelle. Mais au début, elle se caractérise par l’établissement d’une alliance: un accord est signé, qui sera réalisé ultérieurement. En principe, l’une et l’autre fonctionne ensemble.

D’une discussion sur le Groupe et la diffusion 23/10/13

Une protection pour que vous ne vous disjonctiez pas

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi une personne vit tant d’états difficiles qui montrent combien elle est faible et loin de la spiritualité, cependant on nous demande toujours d’être heureux?

Réponse: On ne montre pas à une personne plus qu’elle ne peut supporter. Si son véritable état lui était montré, elle brûlerait tout simplement, comme dans un court-circuit. Donc, nous sommes constamment entre certaines limites, entre deux points, de sorte qu’une personne soit en mesure de supporter. Elle est comme un fusible qui brûle quand le courant est trop fort. Tant que le courant est normal, il transmet. Son rôle est de tenir jusqu’à qu’une situation critique se produise et il disjoncte, mais il conserve le système intact.

Tout a une certaine limite et ainsi d’en haut, il est montré progressivement à une personne l’AHP du niveau supérieur, son postérieur. Si elle peut le supporter à la suite de son propre effort, alors elle est prête à monter au niveau suivant.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 24/11/13, Écrits du Rabash

La lumière émerge de l’obscurité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam «De l’enseignement de la Kabbale et de son essence  » : Tous les mondes et tout ce qui les remplit dans leur moindre détail émerge du Créateur qui est un, unique et de la pensée unique. Et la seule pensée est descendue et a créé tous les mondes, les créations, et leurs comportements, comme expliqué dans  » L’Arbre de Vie  » et dans les Tikkouné Zohar.

La  » Pensée  » est la force qui descend et agit dans son dérivé. La puissance de la pensée constitue la «matière» du désir et agit en lui, s’imprime sous diverses formes. Le désir accepte ces « empreintes » et change en conséquence.

Le matériau du désir passe inévitablement par une série de changements dans lesquels nous sentons qu’ils proviennent d’une certaine pensée. Ainsi, la pensée entre dans le désir, l’esprit entre dans le cœur. Et puis le désir pense:  » Qu’est-ce que je veux? Pourquoi ? Qu’est-ce qui me motive?  »

En entrant dans le désir, la pensée le « corrompt », le modifie, jusqu’à ce qu’il devienne conscient :  » Je suis là et il y a la pensée précédente qui m’a créé et me change. Cela signifie que c’est mieux pour moi de le rejoindre. Laissez-moi avoir une pensée avec laquelle je contrôle le désir, le règle, au lieu que ça soit lui qui commande mes calculs.  » En effet, si le désir domine, notre vie est déterminée par les exigences de l’organisme, de sorte que n’est-il pas préférable de confier la gestion à la tête, à l’esprit ?

Les kabbalistes l’ont découvert il y a près de six mille ans, puis au cours des trois périodes de deux mille ans chacune, les lumières sont entrées dans les récipients, la pensée est entrée dans le désir. Aujourd’hui, toute l’humanité, le désir commun de tout le monde découvre et réalise le résultat de ce processus,  » Qu’est-ce qui nous arrive ?  » La situation est mauvaise, nous souffrons, vivons dans le mensonge, ne connaissant pas les raisons, de trouvant pas de solutions … Pourquoi ?

Ainsi, la pensée inspecte le désir et les états,  » il est coupable de ce qui se passe. Apparemment, il doit être géré différemment » Et peu à peu, nous nous approchons du point de cette solution : Est-ce que la pensée gère le désir ou le désir gère-t-il la pensée ? C’est notre choix.

Question: Cependant, la pensée et le désir inhérents en nous sont opposés au Créateur. Nos pensées sont opposées au plan de la création …

Réponse : Exact, sinon nous ne serions pas en mesure de le connaître. Nous devons connaître la vérité et ce n’est possible que par des mensonges. Tout est conçu uniquement de son contraire. Nous avons besoin de l’amer pour connaitre le doux et l’obscurité pour connaitre la lumière, car l’obscurité est opposée à la lumière, sinon, vous ne pourriez pas reconnaître quoi que ce soit. Vous avez besoin d’un point de mesure qui est en dehors des propriétés mesurées, une référence contre les calculs qui sont faits.

Nous sommes des récipients, des désirs et c’est ainsi que nous pouvons mesurer, sentir et comprendre quelque chose en comparant les deux opposés. Le Créateur est uni et nous ne le sommes pas. Nous avons besoin d’une comparaison, sinon, nous semblons flotter dans le vide dépourvu de tout point de repère sans sens de l’orientation.

En outre, si nous avons été mis dans un liquide spécial avec des conditions spéciales, avec la même gravité que notre corps, alors nous aurions cessés de le sentir.

La même chose peut être faite avec notre conscience, si elle est libre de orientations polaires, alors nous perdons le sens de notre nous, notre existence, parce que nous sommes incapables de ressentir les contraires.

Donc, comme les êtres créés, nous ne pouvons mesurer et évaluer que par contraste. Dans la Kabbale, il est dit que la supériorité de la lumière est connue de l’obscurité. Ainsi, vous n’atteindrez pas la perfection si vous ne passez pas par tous les malheurs du monde, par le biais de ce «monde souterrain », de l’autre côté du  » Jardin d’Eden « . Mais vous pouvez connaitre ce « royaume des ténèbres », comme un sage, qui dans l’obscurité, voit l’aube naissante.

Cependant, la question se pose : Si aujourd’hui je vois la perfection de loin, mais je ne la sens pas dans mes récipients, alors qu’est-ce qui se passera demain? Je ne suis pas d’accord pour  » regarder le paradis à travers des jumelles,  » je veux passer ses portes.

C’est pourquoi la brisure était nécessaire et sa correction ultérieure. Il suffit que nous sentions un peu le fossé entre nous et alors le reste, nous l’obtiendrons du groupe sous une forme finie.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 25/11/13, Écrits du Baal HaSoulam

Un adaptateur parfait

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans l’ère moderne, nous devons nous mettre en conformité avec les souhaits du vaste public, alors qu’avant, les élèves devaient devenir semblables en qualités avec leur professeur. Comment cela se conjugue-t-il ?

Réponse : Nous révélons le Créateur dans le centre du groupe. Dans nos relations, nous sommes le supérieur, et Il est le supérieur au-dessus du supérieur. Et de plus, en dehors de nous, il y a un large public : l’inférieur, les gens ou l’humanité.

En conséquence, nous (Bnei Baruch – BB) devons faire ensemble des efforts conjoints dans le travail entre nous, de même pour nous adresser aux cercles extérieurs, en nous adaptant à eux.

Pour ce faire, nous nous sommes divisés en deux parties : les sept Sefirot inférieures (ZAT) et les trois plus élevées (GAR) et nous représentons Bina et prenons la forme la plus appropriée en haut et en bas.

A perfect adapter

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 25/11/13, Écrits du Baal HaSoulam

De découverte en découverte

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale est une science très pratique. Adam l’a découvert et nous en parle dans son livre, Sefer Raziel HaMalach. Après cela, Abraham a poursuivi l’investigation et après lui d’autres kabbalistes dans différentes générations.

En général, nous découvrons quelque chose de nouveau dans le monde tout le temps. Et ce qui est découvert aujourd’hui n’a pas été découvert par les Kabbalistes du passé. De la même manière, les physiciens du 21ème siècle en savent aussi davantage sur le monde que leurs prédécesseurs. C’est la nature de la connaissance scientifique du monde.

Ici, nous, avec vous, développons également la méthode kabbalistique tout le temps, en allant de l’avant et à la suite de cela, nous découvrons des choses aujourd’hui qui étaient jusque-là inconnues. Et ce qui sera découvert demain, nous ne le savons pas. Personnellement, je peux examiner l’avenir parce que je suis devant vous de quelques étapes, mais l’évolution générale des groupes et du monde ne sera dévoilée uniquement dans la mesure où ils seront prêts pour cela. En général, les contours de l’ image de l’avenir me sont connus, mais chaque niveau, chaque changement est révélé seulement selon le degré de préparation du groupe.

Par conséquent, plus vous devenez fortement consolidés, plus vous serez proches de moi, plus je pourrais m’exprimer. Alors tous ensemble, nous découvrons la méthode de correction actuelle, correcte et appropriée pour notre époque, et de cette manière nous allons commencer à la réaliser, nous allons profiter de ses fruits…

Du « Congrès virtuel en Amérique », 2ème Jour, Leçon n°3 du 17/11/13

La dernière goutte

congrès, groupeQuestion: Qu’est-ce qu’un  » Séa  » – une mesure de l’effort nécessaire après laquelle une personne entre dans le monde spirituel ? Qui détermine cette mesure? Selon quels signes il est possible d’examiner que j’ai rempli ?

Réponse: La mesure de l’effort (Séa) est déterminée en fonction des niveaux spirituels. Il y a 125 niveaux qui établissent la relation entre les Lumières et les Kelim ( récipients) et les conditions pour passer de niveau en niveau. Au niveau de ce monde, l’ensemble du minéral est équivalent à un végétal, l’ensemble de la végétation est équivalent à un animal et l’ensemble de l’animal est équivalent au  » parlant « . Et au niveau supérieur, l’ensemble du parlant est équivalent à un minéral spirituel, tout le minéral est équivalent au égétal et ainsi de suite .

Mais comment est-il possible de percevoir une relation comme cela dans le but de s’assimiler tous ensemble à un composant du niveau supérieur ? Le Créateur organise et arrange notre groupe de cette façon, nettoyant toutes les personnes qui deviennent des déchets en son sein et en laissant tout le reste dans une telle forme que nous avons maintenant. Et il laisse même parmi nous des personnes qui n’entendent pas les conseils sur la façon dont il est nécessaire de travailler, mais l’essentiel est que ceux qui l’ont entendu se connectent en un seul tout. C’est ce qu’on appelle  » l’ensemble du niveau minéral est l’équivalent au végétal.  »

Quand nous essayons de nous connecter en un seul, alors la lumière supérieure agit sur nous et nous relie vraiment dans une connexion interne. Et alors nous nous élevons au niveau suivant.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 27/09/13 , le Talmud Esser Sefirot

Vous n’avez pas fait d’effort et n’avez pas trouvé

Dr. Michael LaitmanTout dépend de l’importance du chemin spirituel, et c’est exactement ce qui nous manque. Combien de temps perdons-nous au cours de la journée avec différentes choses qui sont sans importance ? Nous sommes incapables de nous concentrer en permanence sur la bonne intention, d’aspirer à attirer la Lumière qui Répare. Après tout, il est dit : « Je n’ai pas fait d’effort, je n’ai pas trouvé. » Alors, comment pouvons-nous faire l’effort pour nous exercer ?

Les gens sont prêts à faire des efforts chaque jour pour des choses qui semblent être importantes : travailler dur, voyager, se faire du souci. Ainsi, la seule chose qui manque est l’importance spirituelle. Le Rabash avait l’habitude de dire que malheureusement, il est impossible d’acheter cette ordonnance dans une pharmacie, un centre de traitement, qui en cas d’ingestion vous permettrait immédiatement de ressentir l’importance de la spiritualité. Il n’existe pas de tel médicament, alors que pouvons-nous faire ?

Le seul moyen est l’influence de l’environnement. Il est dit : « un groupe ou la mort ». Si nous organisons vraiment un groupe solide qui inspire constamment une personne et évoque l’envie, la convoitise et l’honneur en elle, alors elle enviera les autres et verra qu’ils sont plus forts qu’elle, combien ils sont spéciaux : cela lui mettra la pression, ne la laissera pas calme et puis elle se réveillera. Sinon, il n’y a aucun moyen qu’elle réussisse.

Tout est déterminé par l’environnement. Une fois que vous entrez dans un environnement, vous devenez totalement dépendant de lui. L’environnement peut élever une personne ou la baisser. Une personne avance selon l’intensité de l’esprit de l’environnement en ce qui concerne l’objectif, ni plus, ni moins. Cela arrive évidemment si elle ne manque pas de respect envers l’environnement et si elle essaie d’y adhérer. Son travail est d’investir dans l’environnement, et l’environnement en réponse doit investir en elle, en chacun des amis.

Nous devons nous assurer de cela et constamment vérifier et voir que tout le monde ressent l’importance et la grandeur de l’objectif. Maintenant, par exemple, nous sommes assis à la leçon alors que certains de nos amis travaillent à la construction de notre nouvelle maison, nous avons donc à nous soucier de ces amis et ne pas les laisser travailler jour après jour et manquer les cours. Ceci est également interdit. Même si une personne est la plus nécessaire à l’extrême sur le site de construction, nous devons encore nous assurer qu’elle vient aux leçons de temps en temps.

Vous ne devez pas arrêter complètement les leçons. Une personne doit venir à la leçon au moins deux fois par semaine afin de garder le sentiment de l’importance de l’objectif spirituel, sinon elle va tomber. Il est dit : « La Torah avec le système de comportement désiré est mieux », ce qui signifie que nous avons besoin des deux à la fois.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 20/11/13

Une transmission spirituelle

Dr. Michael LaitmanNous sommes dans la phase initiale de la crise mondiale. Elle continuera à se révéler de plus en plus et nous avons besoin d’avancer ensemble avec elle jusqu’à ce que les gens sentent qu’ils se trouvent à une sorte de fin, dans un tourbillon. En d’autres termes, la pression du côté de la nature va continuer à croître à un degré tel qu’il va être clair qu’une raison à cela doit exister.

Et outre, il est clair qu’une réaction logique, calculée, déterminée et diversifiée est nécessaire de tous.

Nous découvrons que la nature est globale etsecomporte à notr égard comme un tout complet. Et en particulier sa relation se concentre spécifiquement sur des gens comme nous qui ont un point dans le cœur. Plus précisément, nous pouvons changer pour devenir le lien qui connecte le Créateur et les créatures, prenant place au milieu.

Et par conséquent, nous nous attendons à des formes particulières de pression : nous sommes obligés par le Créateur, d’une part et par l’humanité de l’autre. Les deux d’en haut et d’en bas, nous devons jouer le rôle d’un lien de transition : pour transmettre les désirs de l’humanité au Créateur et transmettre les actions et l’influence de la force supérieure à l’humanité. C’est ainsi qu’est  notre travail, devenir un relai de connexion.

Il s’agit d’une tâche très importante, spéciale, parce qu’à travers nous l’humanité peut recevoir la  » nourriture  » spirituelle et que par le Créateur nous pouvons recevoir les manques humaines. Nous sommes au milieu, les médiateurs, et nous sommes responsables. Et par conséquent, il est nécessaire de chérir chaque ami, il a été choisi parmi des milliards de personnes et est impliqué dans la réalisation de cette mission avec nous tous.

Du congrès virtuel d’Amérique  » 1er jour 17/11/13 , Leçon 3

« Jeux d’esprits » ou qui joue avec nous?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le Livre du Zohar semble nous parler d’un monde virtuel inconnu. Hier, je regardais un film de science connu’ Un bel esprit, Notre cerveau nous trompe’. Les scientifiques en sont venus à comprendre que notre cerveau reçoit des signaux électromagnétiques et dépeint un monde qui n’existe pas.

En fin de compte, ils en concluent que nous sommes tous dans un certain jeu, nous ne savons pas qui le contrôle et dans quel but. Pourriez-vous continuer ce film et expliquer qui joue avec nous ?

Réponse: Dans le cadre de la Kabbale, « la perception de la réalité,  » nous étudions que toute la réalité que nous ressentons est ressenti en nous, nos cerveaux  » la dépeignent  » sous la forme de l’image qui nous entoure soi-disant. Il n’y a rien en dehors de nous : pas d’espace ou tout le remplit. Tout ce que nous percevons est ressenti subjectivement par nous. Tout se passe seulement en nous. Nous parlons de nous et le monde qui nous entoure semble être objectif, comme s’il existait en dehors de nous et sans nous, mais notre perception ne fonctionne que par rapport à nous, à nos organes de sens.

Les kabbalistes ont parlé de la relativité de notre perception pendant près de 6000 ans. Le Livre du Zohar, écrit il y a 2000 ans, parle de la Terre sous la forme d’une sphère. Il décrit l’évolution, tous les changements dans la nature et de la société, la crise de notre temps et de sa solution. Nous avons seulement besoin d’appliquer cette connaissance et avec son aide surmonter la crise et saisir une nouvelle vision du monde.