Manger sans réfléchir

Dr. Michael LaitmanAux infos: De l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.  Le gaspillage effarant de 1,3 milliard de tonnes de nourriture chaque année n’est pas juste une gigantesque perte économique, il porte aussi un grave préjudice aux ressources naturelles dont l’humanité dépend pour se nourrir, indique un nouveau rapport de la FAO paru aujourd’hui.

Chaque année, la nourriture produite sans être consommée engloutit un volume d’eau équivalant au débit annuel du fleuve Volga en Russie et est responsable du rejet dans l’atmosphère de 3,3 gigatonnes de gaz à effet de serre.

Outre ses impacts environnementaux, ses conséquences économiques directes pour les producteurs (à l’exclusion du poisson et des fruits de mer) sont de l’ordre de 750 milliards de dollars par an, estime le rapport de la FAO…

« Nous ne pouvons tout simplement pas permettre qu’un tiers de toute la nourriture que nous produisons soit gaspillée ou perdue à cause de partiques inadéquates lorsque 870 millions d’êtres humains sont affamés chaque jour « , a déclaré le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva…

Où se produisent les pertes et gaspillages alimentaires?

Selon l’étude de la FAO, le gaspillage alimentaire à l’échelle mondiale a lieu, pour 54 pour cent, « en amont », c’est-à-dire durant les phases de production et de manutention et stockage après-récolte, et pour 46 pour cent « en aval », soit aux stades de la transformation, de la distribution et de la consommation.

En règle générale, les pays en développement sont plus touchés par les pertes alimentaires durant la production agricole; en revanche, les régions à revenus moyens et élevés connaissent davantage de gaspillage au niveau de la vente au détail et des consommateurs (où il représente 31-39 pour cent des pertes et gaspillages totaux) que les régions à faible revenu (4-16 pour cent).

Plus la perte d’un aliment se produit tard dans la chaîne, plus l’impact environnemental est élevé, fait remarquer le rapport de la FAO, car les coûts environnementaux occasionnés durant la transformation, le transport, le stockage et la préparation doivent être ajoutés aux coûts initiaux de production.

Mon commentaire: Tout cela ne dit qu’une seule chose: Tant que nous ne changeons pas, notre nature égoïste, nous n’arrêterons pas de souffrir de la faim ni la destruction de l’autre. Nous devons décider où la racine du mal est et chercher les moyens de le résoudre, ce qui nous amène à la conscience de la nécessité d’utiliser la méthode de l’éducation intégrale.

Il est possible d’apporter une éducation intégrale à l’ensemble de la planète par les moyens modernes de communication et la technologie. Après tout, nous parlons de sauver l’humanité. Baal HaSoulam écrit que sinon, nous arriverons à une guerre d’extermination et après un petit nombre de personnes restantes parviendra à l’unité et à l’égalité,deviendront semblable à la nature et passeront à la prochaine étape de développement.

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