Gauche, droite, gauche

Dr. Michael LaitmanNous marchons sur deux jambes : gauche, droite, gauche, droite. Nous devrions toujours vouloir la droite, mais nous commençons toujours sur le pied gauche, du désir de recevoir plus en plus . Il est impossible de faire quoi que ce soit sans un désir, sans manque, sans aucun intérêt.

L’ action elle-même est réalisée par la Lumière qui ramène vers le bien. Dans l’ensemble, c’est un processus très simple, mais parce que nous vivons ces sentiments, ils nous plongent dans différents états. Quand nous sommes du côté gauche, nous ne voyons pas le droit, et du côté droit, nous ne pouvons pas croire qu’il y a aussi un côté gauche. Et ainsi nous sommes comme des enfants qui soit rient soit  pleurent.

Le désir de plaisir, le désir de recevoir, est tout de notre question, qui détermine totalement notre état : tous nos sentiments, notre esprit et notre point de vue. Nous en dépendons tous jusqu’à ce que nous atteignons la ligne médiane. Là, nous pouvons déjà être  au-dessus de notre désir, à la fois sur la ligne gauche et la droite et de gérer nous-mêmes, ce qui est appelé la foi dessus de la raison, au-dessus des impressions agréables ou celles qui sont désagréables dans notre désir de recevoir. Nous pouvons déjà utiliser tous ces états pour avancer de notre propre libre choix.

Mais nous sommes jetés d’un côté à l’autre : à gauche et à droite, jusqu’à ce que nous atteignons le contrôle de la ligne médiane. Quand nous sommes à gauche , nous devons contrôler en quelque sorte notre état de sorte que nous ne perdions pas nos têtes ni ne désespérons du fait que tout est mauvais, que tout est noir et que nous ne voyons rien. Nous devons utiliser de manière efficace et constructive la ligne gauche en essayant de faire quelque chose hors d’elle et de ne pas avoir juste un mauvais pressentiment, une chute dans le désespoir, dans l’impuissance.

Il est clair que si une personne est totalement faite d’un désir de recevoir et totalement sous l’influence de la lumière, alors rien ne  peut l’aider sauf  l’environnement. Si elle ne perd pas la connexion avec l’environnement, mais investit en lui, alors l’environnement lui fournira toujours  de la force et l’influencera avec une certaine mesure de lumière. Si une personne met son effort dans l’«entrepôt» de l’environnement, sa connexion, sa soumission à l’environnement, plus elle recevra de  soutien de cet entrepôt au cours d’une descente, alors elle sera en mesure de se relever plus vite.

C’est la même chose dans l’autre sens, quand tout est beau et bon. Elle ne doit pas perdre la tête, mais plutôt essayer d’utiliser cette situation pour avancer. Nous auvons également besoin de l’appui de l’environnement qui devrait nous équilibrer dans une telle ascension. La chose principale est de ne jamais oublier et d’être conscient du fait que nous en avons besoin pour atteindre un réel manque. La seule façon de parvenir à un réel manque est l’appui de l’environnement, car une personne fuiera toujours le travail dans de tels états quand elle est par elle-même. La chose principale est de passer par autant d’états agréables que possible et de ne pas penser à la façon dont ils sont bénéfiques pour notre  avancement.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 03/12/13

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