Le secret des caractères purs

Dr. Michael LaitmanL’ordre inverse des lumières et des récipients est une loi qui agit du début du monde jusqu’à sa fin. Il découle du fait que plus le récipient-désir est grand et « rude », plus la lumière qui se découvre en lui est grande. Autrement dit, la lumière se découvre dans la partie fine à l’aide de la partie « rude ».

La partie « fine », « transparente » par laquelle commence la croissance – c’est Keter. Et la partie « rude » – c’est Malkhout. Ainsi Malkhout détermine la grandeur de la lumière qu’il y aura dand Keter.

Cette loi est la même pour les dix Sefirot quelle qu’elles soient: d’une petite cellule, d’une partie du monde, du monde entier ou bien de toute la réalité qui existe.

Mais au fond de l’ordre inverse des lumières et des récipients résident deux lois:

Premièrement, selon la grandeur du désir je découvre le Créateur.  Autrement dit, je manifeste mes goûts en fonction de mon appétit.

Deuxièmement il existe la loi de l’équivalence de forme: plus mon récipient est « transparent », plus la lumière qui lui correspond est grande et haute.

Il s’avèret que j’ai une partie du récipient « rude » à l’aide de laquelle j’attire et je découvre les lumières et j’ai une partie du récipient « transparente » à l’aide de laquelle je ressens ces lumières.

De là découle un grand nombre de conséquences qui nous désorientent complétement.

Par exemple, pour atteindre des sommets dans un art quelconque, les artistes doivent travailler beaucoup dans des situations très difficiles, « dures « , « terre à terre ». De loin on peut penser qu’ils volent dans de hautes sphères, mais en réalité ces gens là sont très « difficiles ».

Après tout, « quelle que soit la hauteur où l’homme s’élève, son mauvais penchant s’élève toujours au-dessus. » C’est ça la conséquence de l’ordre inverse des lumières et des récipients – même ici dans le monde matériel.

Pour obtenir quelque chose de sublime, de raffiné, il faut passer par tout les états dans vie – et ce n’est qu’alors que l’on sera capable de créer vraiment une oeuvre d’art. Ce n’est qu’en se « salissant » sufisament bien que de cette saleté on pourra atteindre le sommet.

C’est pourquoi si on faisait connaissance de plus près avec les natures fines, on verrait en elles quelque chose de tout à fait différent de ce qu’on croyait – car il y a de tout en elles.

Ainsi la « finesse  » et la « rudeur » sont interdépendantes. Après tout « l’essence de l’essence et « l’existence ex-nehilo » sont en correlation inverse. D’une part, l’essence de l’essence doit se manifester et d’autre part,  » l’existence ex-nehilo » doit découvrir son essence et le pôle opposé qui lui manque. C’est de là que vient la compréhension.

Nous avançons plus loin, nous nous salissons en tombant dans la boue, les générations descendent de plus en plus bas dans le gouffre – et c’est exactement ces états qui nous préparent pour la compréhension la plus pure. En ce qui concernel’esxistence ex-nehilo », je découvre la lumière en fonction de « l’épaisseur « , « de la rudesse » de mon désir, tandis qu’en ce qui concerne « l’essence de l’essence » je découvre la lumière en fonction de ma transparence.

Ainsi mon désir contient deux parties : la partie « rude » qui attire la lumière et une partie « transparente » qui la reçoit.

De la leçon sur « L’introduction au livre du Zohar », 27.02.2014

 

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