Monthly Archives: mars 2014

Un peu de diable en nous

Dr. Michael LaitmanQuestion : Nous jouons avec l’amour. Mais est-ce un jeu ?

Réponse : En fait, nous ne voulons pas jouer mais ressentir vraiment un sentiment de ce genre.

L’amour est un sentiment d’intégration mutuelle où je prends vos désirs et m’engage à les combler et vous prenez les miens et vous acceptez de les remplir.

Nous devons comprendre que notre âme est dans les autres, et ainsi cet amour est essentiellement égoïste à l’égard de votre véritable personnalité, mais pas en ce qui concerne celui que vous semblez être maintenant.

Question : Supposons que je sois prêt à m’annuler par rapport aux autres, mais que ce « diablotin » qui se trouve à l’intérieur de moi me suive avec tout et que je ne puisse rien faire avec lui.

Réponse : C’est très bon que vous ressentiez cela.

Question : Mais il s’agit d’une sorte d’opposition et j’ai besoin d’anéantir le diablotin.

 

Réponse : En aucune manière, non ! Nous devons vivre avec cette opposition ! Nous avons besoin de l’aimer !

Si l’obscurité et la lumière ne sont pas simultanées, alors nous ne pourrions rien atteindre. Le Kli est opposé à la lumière et nous avons besoin de les intégrer à l’aide du Massakh. Il s’agit d’une inversion terrible, d’un contraste, pas comme dans notre monde, mais entre la haine et l’amour complet. Nous ne pouvons même pas imaginer quelles terribles oppositions nous gravissons sur le cône vers le monde de l’Infini.

Et ce petit diablotin va grandir, se transformant en un gigantesque King Kong, mais en substance, il est complètement égal au Créateur, il ne s’agit que de Son dos.

Et nous devons être entre les deux parce que vous n’appartenez pas aux caractéristiques du Créateur, vous n’êtes pas le Créateur, et vous ne voulez pas faire partie de l’objet qui est Son opposé, l’ego. Dans ce que vous construisez vous-même entre eux, vous vous trouvez simultanément avec deux caractéristiques et vous vous élevez à un niveau tel que vous vous transformez, vous devenez apparemment plus élevé que le Créateur puisque vous L’atteignez à l’intérieur de l’obscurité.
Question : Supposons qu’il y ait des gens complètement neutres dans le groupe, et que je ne réagisse pas du tout à eux. Et il y a ceux qui provoquent une réaction intense en moi : je bous tout simplement. Lequel de ces cas est bon ?

Réponse : Personne d’entre nous n’est comme les autres. Tout le monde a des pensées et des sentiments différents. Par conséquent, il est nécessaire de tolérer tout le monde. Si une personne n’est pas contre le groupe, si elle accepte nos règles générales, essaie de les suivre, mais va dans le sens opposé tout le temps, alors il est nécessaire de bien la traiter. C’est parce qu’elle ne tente pas intentionnellement d’endommager le groupe. Cela ne part pas d’une mauvaise intention, et nous devons la tolérer.

De la Semaine Mondiale du Zohar, « Congrès de l’Éducation Intégrale », Jour Trois, Atelier n°5 du 04/02/14

Un désaccord interne avec le professeur conduit à un éloignement externe

dQuestion: En aidant son professeur, un étudiant se connecte au supérieur et reçoit de lui. Et qu’advient-il si pour une raison quelconque l’étudiant est contre la volonté de l’enseignant ? Comment cela affecte leur relation et l’avancement de l’étudiant ?

Réponse: Cela signifie une rupture complète. S’il est évident qu’un étudiant agit contre la volonté de son professeur, comment peut-il agir de cette façon? La principale loi spirituelle est la loi de l’équivalence de forme, alors pour s’unir il faut, au moins, ne pas aller contre, mais être d’accord. Même si vous ne pouvez pas le faire, mais vous n’agissez pas contre.

Si l’étudiant agit contre le désir de son professeur, alors il n’a aucune chance de recevoir quoi que ce soit de lui. Il faut aussi comprendre que l’équivalence et la disparité spirituelles sont beaucoup plus puissantes que dans le monde matériel, et affectent donc le monde matériel. Ainsi, cela va provoquer un énorme écar entre l’élève et son professeur. Il n’a aucune chance de rester auprès de son professeur.

Bien sûr, l’étudiant a toujours une chance de se corriger, parce que professeur le considère comme un petit enfant qui est capable de faire des bêtises. Il peut être en colère contre l’étudiant comme contre un enfant, mais de toute façon il le considère comme son fils, et c’est pour ça qu’il lui pardonne. Cependant, il ne peut pas lui permettre d’agir contre son développement spirituel .

Dans le monde matériel, nous regardons parfois avec condescendance les enfants qui font des bêtises, mais dans le monde spirituel, on ne peut pas supporter cela. En effet, un tel comportement entraîne des violations de l’équivalence de forme – la loi fondamentale de la réalité.

De la leçon sur « le professeur- guide spirituel  »  7/02/2014