Daily Archives: 24 mai 2014

Du pain dans un panier

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Lettre 43 » : …Il est écrit : «Et Moïse pris la tente», etc… Pourquoi a-t-il planté sa tente à l’extérieur du camp… ?

Cependant, c’est le contraire. C’est un véritable remède pour l’ouverture des fontaines de sagesse d’une source fidèle, car une fois que Moïse dressa sa tente à l’extérieur du camp, sa sollicitation à l’intérieur du camp a augmenté, comme celui qui a du pain dans son panier n’est pas comme celui qui, etc

Comme d’habitude, nous n’apprécions pas ce que nous avons et ainsi Moïse devait partir. Il est écrit : « La Torah sortira de Sion (les sorties) ». Nous devons sortir d’un état ​​pour apprécier ce qui était et ce qui sera. C’est seulement par la sensation de manque que nous atteignons l’importance.

Une personne doit travailler sur l’augmentation de l’importance de l’état actuel, comme un vieil homme qui marche courbé vers le bas comme s’il cherchait quelque chose qu’il avait perdu, en augmentant ses manques à travers le groupe et la diffusion. Nous ne devons pas attendre que les manques se réveillent par eux-mêmes à l’intérieur de nous, se plaignant pourquoi ne sommes-nous pas en train de brûler, pourquoi n’aspirons-nous pas ardemment, pourquoi sommes-nous endormis.

Si une personne ne recherche pas elle-même de manques supplémentaires, par la connexion avec les amis, l’étude et la diffusion, elle va se tarir, se flétrir, et perdre de l’intérêt. Il devrait toujours y avoir « du pain dans son panier ». Si une personne sait qu’elle a une tranche de pain pour l’avenir, elle ne craindra pas d’avoir faim car ce stock la satisfera. Mais si elle n’a rien pour l’avenir, alors même si elle est pleine, elle ressentira déjà un manque et de l’inquiétude. C’est ainsi parce que le récipient futur se révèle progressivement et il n’a pas le remplissage espéré.

Par conséquent, nous devons toujours aspirer au remplissage futur, ce qui signifie aspirer au désir de donner sans réserve. La Lumière de Hassadim, contrairement à la Lumière de Hokhma, remplit le récipient vide avec joie en désirant vivement remplir les autres. Bien que je ne possède rien, pas même une chemise, comme quelqu’un qui ne veut être que Hafetz Hessed, je n’ai besoin de rien non plus.

C’est cette perspective que nous devons regarder à propos de la signification du « pain dans son panier ». Cela signifie que d’une part, une personne se prépare pour de plus en plus de vide, mais d’autre part, elle doit ressentir un remplissage à l’intérieur de celui-ci.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 19/05/14, Écrits du Baal HaSoulam

Pourquoi est-ce si difficile de se souvenir qu’il n’y a rien hormis Lui?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si tous les amis font aussi partie de mon âme, que dois-je apprendre de mon attitude à leur égard à chaque image que le Créateur me montre ?

Réponse: C’est par les amis que le Créateur nous donne les outils qui nous permettent de communiquer avec lui. Ensuite, la même chose doit être faite avec le monde entier, ce qui nécessite d’atteindre le niveau de « il n’ya rien hormis Lui .  »

Question: Pourquoi est-il si difficile de penser qu’il n’y a rien hormis Lui? Je veux toujours quitter cette pensée parce que c’est trop difficile.

Réponse: Tout d’abord, le Massakh ( écran) est très épais, et il nous est très difficile d’y pénétrer pour maintenir constamment la pensée  » Il n’y a rien hormis Lui .  »

Toutefois, le Massakh devient progressivement plus mince, et c’est alors plus facile à le surmonter. Finalement , nous comprenons que c’est même une bonne chose que le Massakh reste car il nous donne les lettres du travail, les sentiments et la capacité de s’accrocher au Créateur.

Si le Massakh disparaissait complètement, nous pourrions certainement dire que  » il n’ya rien hormis Lui  » en tout, et l’image du monde montrerait à une personne comment s’accrocher au Créateur .

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 14/05/14 , Écrits du Baal HaSoulam

Un jour d’illumination spéciale du Rashbi

Dr. Michael LaitmanLag Baomer est une fête très importante parce que, tout d’abord, elle symbolise la fin de la correction des récipients. Dans l’ensemble, il y a sept Sefirot : Hessed, Guevoura, Tifferet, Netsakh, Hod, Yessod et Malkhout (HGT NHYM), et chacun comprend les mêmes sept Sefirot.

A Day Of A Special Illumination Of Rashbi

Au total, il y a 7 × 7 = 49 Sefirot, et le cinquantième jour est la fête de Chavouot. La correction des récipients se termine à Hod de Hod puisque Hod correspond à Malkhout : Hessed est Keter, Guévoura est Hokhma, Bina est Tifferet, Zeir Anpin est Netsakh, Malkhout est Hod. Ainsi, la correction se termine par Lag Baomer (le 33ème jour de Omer) : 7 Sefirot de Hessed, 7 Sefirot de Guévoura, 7 Sefirot de Tifferet, 7 Sefirot de Netsakh, et 5 Sefirot de Hod, soit un total de 33 Sefirot.

La 33ème Séfira est Hod de Hod, qui est comme Malkhout des neuf premières Sefirot, où le don sans réserve supérieur termine. Si l’on effectue la correction jusqu’à Hod de Hod, la correction aura alors certainement lieu dans les Sefirot qui restent parce que le travail de correction est en fait fini et il est seulement mis en pratique de Yesod de Hod jusqu’au Yessod général et à Malkhout générale.

Ainsi Lag Baomer est célébré comme un jour spécial dans la correction de l’âme commune ; le travail est déjà achevé. Ensuite, tout sera sans doute rempli correctement.

Par conséquent, il est d’usage d’ allumer des feux, parce que c’est la fête de la lumière. Il est également clair qu’à partir de ce jour, Rabbi Shimon n’était pas obligé de rester avec ses élèves, car il avait terminé son travail, et c’est pourquoi il quitta ce monde.

Nous continuons de compter et de clarifier les jours de l’Omer jusqu’à la fin, jusqu’à Shavouot, mais de haut en bas, toutes les Sefirot sont déjà remplies avec la Lumière et l’état général est prêt. Par conséquent, c’est le jour de la grande illumination qui est appelé le décès du Rashbi.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/05/14, Le Zohar

L’anesthésie en raison de l’importance du but

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on s’élèver au-dessus du sentiment d’obscurité par la foi au-dessus de la raison?

Réponse: La personne ne peut s’élever au- dessus de l’obscurité et de tous ses problèmessauf par la lumière qui ramène à la source. Ce n’est pas si important que la personne le comprenne ou pas, si elle le sent ou pas.

Mais c’est ainsi que cela se passe. La seule chose qui compte est si la personne est consciente de cette action ou pas. Il s’agit ici de la dissimulation, de la perception du travail du Créateur vis-à-vis à la personne tant dans des sensations agréables que désagréables.

Il est nécessaire d’atteindre une telle perception qui nous permettra de voir tous les problèmes comme un bien contribuant à notre progression.

L’importance du but rend la nature de l’événement inverse: un mauvais sentiment devient bon à tel point que nous ne sentons plus la douleur.

Cela signifie que nous avons la force de la foi au-dessus de la raison. En effet, l’importance du but compense les mauvaises sensations qui nous font souffrir dans notre désir de recevoir du plaisir. Cela signifie que je suis capable de faire la restriction et de m’éléver au-dessus de la sensation du mal. Ainsi nous avançons.

Mais seule la lumière effectue l’action, mon travail consite d’être en mesure de l’attirer, de l’accélérer. Je peux éveiller la lumière et me préparer afin de me rapprocher le plus près possible de son action grâce à ma demande, à ma gratitude. Ainsi je peux réduire le temps.

Cela détermine nos délais, car le temps n’existe que par rapport à nous.

Tandis que par rapport au Créateur le temps n’existe pas et nous nous trouvons tous toujours dans un état final parfait et corrigé. Nous ne pouvons ajouter ici que notre perception, notre aptitude à découvrir Sa bonté en tant que son attitude véridique envers nous.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 23/05/2014