Daily Archives: 26 mai 2014

Chanson d’une âme dévouée

Dr. Michael LaitmanTraditionnellement, les gens chantaient des mélodies écrites par les kabbalistes, dans des tonalités mineures tristes. Mais nous devons comprendre que chaque mélodie kabbalistique est au-dessus du Tsimtsoum, ce qui signifie au-dessus du souci de soi-même.

Toutes les mélodies sont dirigées vers le Créateur avec un désir ardent d’adhérer à Lui avec le don sans réserve et l’amour, de Lui donner satisfaction, et Lui ressembler dans ses relations avec d’autres personnes. Elles n’expriment pas de regret à propos des difficultés et des souffrances, ou des plaintes concernant la difficulté de la vie, comme cela est communément compris dans les religions.

Des préoccupations comme celles-ci et la tristesse générale d’une personne ne sont pas mentionnées dans la sagesse de la Kabbale et dans les livres de Kabbale. Il en est ainsi puisque les kabbalistes sont dans un état qui est au-delà de la Makhsom, dans les frontières du monde spirituel ; par conséquent, ils ne tiennent pas compte d’eux-mêmes, mais seulement du Créateur.

Et s’ils sont désolés, alors c’est seulement parce qu’ils ne peuvent pas atteindre plus de dévouement et d’abnégation pour le Créateur. Toutes les pensées, tous les désirs et les attentes sont dirigés vers l’extérieur d’une personne, et ceci devrait se faire ressentir dans la mélodie. Cette chanson est un déversement éclatant et enthousiaste de l’âme.

Si nous chantons une mélodie du Baal HaSoulam, nous devons imaginer son état et essayer d’être aussi proche de lui que possible. Sinon, nous associons cette mélodie avec notre état ​​physique, à nos pleurs et nos demandes : « Donne, donne, donne ! » Nous transformons le sacré en profane.

De la préparation pour le cours quotidien de Kabbale du 20/05/14

Choisir entre le Créateur et un plat

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand une personne atteint la foi dans le Créateur, qu’est-ce qui est la preuve qu’elle est sur ​​le droit chemin ?

Réponse : La foi doit toujours être renouvelée à chaque nouveau niveau. La foi est le don sans réserve, le niveau de Bina, Hafetz Hessed, le don pour le don, ce qui permet de s’élever au-dessus de notre désir de recevoir. C’est ce qu’on appelle la foi dans le Créateur.

Je m’élève au-dessus de mon désir de recevoir, au-dessus du Tsimtsoum, au niveau de Bina, pour donner dans le but de donner. C’est ainsi que je me dirige entièrement vers le Créateur.

En attendant, je ne peux pas utiliser un désir de donner sans réserve ; je ne peux pas m’asseoir à la table de l’hôte et profiter de tous les goûts, en ressentant que je lui fais plaisir. Je réalise mes corrections préliminaires, je m’élève au-dessus des phases Shoresh, Aleph, Bet, Guimel, Dalet de Aviout en voulant être au-dessus de mon désir, et je me dirige uniquement vers le Créateur.

Je ne regarde que Lui. Des odeurs séduisantes montent de la table, mais je regarde le Créateur. Même si je sens combien les goûts sont savoureux, le Créateur est plus important pour moi.

Je ne m’arrête pas de force parce que je suis honteux de prendre quelque chose de la table. Le Créateur est tout simplement devenu tellement important pour moi que je dois choisir entre Lui et le plat. C’est ce que l’on appelle les niveaux de la foi.

Je préfère aspirer au Créateur au lieu d’aspirer au plat. Cette décision est prise dans les 4 phases de Ohr Yashar (Lumière Direct), Bina.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/05/14, Écrits du Rabash

Impuissants

congrès, groupeQuestion: Que faire si après avoir vérifié les besoins et les lacunes des amis , nous voyons que nous ne pouvons pas les aider, nous ne savons pas comment répondre à leurs besoins ?

Réponse: Alors nous prions, nous demandons de l’aide.

Question: Comment faire un demande correcte, une prière , afin qu’elle apporte la lumière qui ramène vers le bien?

Réponse: Pour celavous devez entrer dans le problème de l’ami comme si c’était le vôtre.

Question: Mais je ne peux pas me changer.

Réponse : Oui, seuls les amis peuvent vous changer. Dans le chemin spirituel , une personne voit combien elle est faible. Dans le chemin spirituel je découvre que je n’ai pas de mains. Je n’ai aucun moyen de m’aider et je suis complètement à la merci de mon environnement . Si les amis le veulent, je vais avancer ; s’ils ne le veulent pas, je ne vais pas avancer.

Donc nous atteignons une vrai Arvout. Pour avancer, j’ai besoin d’ une connexion aux amis. Donc, je suis prêt à tout leur donner.

Et puis vice-versa : je ne veux plus rien pour moi et je ne pense pas à mon avancement. A la place, je pense à la possibilité de les soutenir, de les aider. Cela est la vraie Arvout.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/05/14 , Écrits du Baal HaSoulam

Sans Pharaon nous n’aurions pas besoin du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qui dépend de nous au fait ?

Réponse:Il n’y a que la construction d’un désir correct qui dépende de nous, tandis que la lumière supérieure demeure en repos absolu. Et ce n’est que dans la mesure de la force et de la complexité du désir que l’on peut percevoir la lumière: sa puissance et sa qualité.

En fonction de la quantité des propriétés qui seront combinées à l’intérieur du désir, nous percevrons la lumière soit sous la forme d’une lumière simple Nefesh, qui est immobile, soit sous forme de la lumière Rouakh (le vent), qui se trouve en mouvement.

Ensuite, nous découvrirons la lumière  de Neshama, qui indique déjà la source d’où la lumière vient. Nous commencerons à y percevoir le désir du supérieur à notre égard.

Après viendra la lumière de Haya qui nous indiquera la manière dont notre désir fort, complexe et multiforme pourra néanmoins entrer en contact avec la lumière supérieure et commencer à travailler avec elle.

Et la lumière finale c’est Yekhida – quand tout se réunit dans un travail commun de don réciproque.

Question: Quelle est la différence entre la quantité et la qualité de la lumière?

Réponse: La qualité et la quantité sont deux composants de la puissance de la lumière, comme l’électricité où la puissance se détermine par la tension multipliée par l’intensité du courant. Cela determine la quantité dont on est susceptible d’extraire de la source de la puissance, sa performance, c’est-à-dire la possibilité d’effectuer le travail nécessaire.

La qualité et la quantité sont liés l’un à l’autre. Pour la lumière supérieure il n’existe pas de différence entre la quantité et la qualité, cette différence n’existe que vis-à-vis de ceux qui reçoivent. Toute la matière minérale est équivalente à une plante. Il s’avère qu’une seule plante est forte en qualité par rapport à l’ensemble de la nature minérale qui est forte en quantité.

Question: Que devons-nous demander alors?

Réponse: Il n’y a que le désir que nous devons demander. C’est formidable qu’en ce moment nous ayons la possibilité de le recevoir lors de nos activités de diffusion – il n’y a rien de plus précieux que cela. Ressentir nos obligations vis-à-vis du monde entier – c’est la meilleure des choses.

C’est le désir dans lequel nous découvrirons l’univers entier, nous découvrirons le Créateur.

Ce désir nous fera sentir à quel point nous avons besoin du Créateur. Avant on n’avait pas vraiment besoin de Lui. Mais aujourd’hui Il nous est devenu indispensable comme de l’air. Ce n’est pas par hasard que l’on dit: «Allez chez Pharaon! » – en effet, sans le Pharaon nous n’aurions pas besoin du Créateur.

De la leçon sur « L’importance de l’union »du 25/05/2014