Chanson d’une âme dévouée

Dr. Michael LaitmanTraditionnellement, les gens chantaient des mélodies écrites par les kabbalistes, dans des tonalités mineures tristes. Mais nous devons comprendre que chaque mélodie kabbalistique est au-dessus du Tsimtsoum, ce qui signifie au-dessus du souci de soi-même.

Toutes les mélodies sont dirigées vers le Créateur avec un désir ardent d’adhérer à Lui avec le don sans réserve et l’amour, de Lui donner satisfaction, et Lui ressembler dans ses relations avec d’autres personnes. Elles n’expriment pas de regret à propos des difficultés et des souffrances, ou des plaintes concernant la difficulté de la vie, comme cela est communément compris dans les religions.

Des préoccupations comme celles-ci et la tristesse générale d’une personne ne sont pas mentionnées dans la sagesse de la Kabbale et dans les livres de Kabbale. Il en est ainsi puisque les kabbalistes sont dans un état qui est au-delà de la Makhsom, dans les frontières du monde spirituel ; par conséquent, ils ne tiennent pas compte d’eux-mêmes, mais seulement du Créateur.

Et s’ils sont désolés, alors c’est seulement parce qu’ils ne peuvent pas atteindre plus de dévouement et d’abnégation pour le Créateur. Toutes les pensées, tous les désirs et les attentes sont dirigés vers l’extérieur d’une personne, et ceci devrait se faire ressentir dans la mélodie. Cette chanson est un déversement éclatant et enthousiaste de l’âme.

Si nous chantons une mélodie du Baal HaSoulam, nous devons imaginer son état et essayer d’être aussi proche de lui que possible. Sinon, nous associons cette mélodie avec notre état ​​physique, à nos pleurs et nos demandes : « Donne, donne, donne ! » Nous transformons le sacré en profane.

De la préparation pour le cours quotidien de Kabbale du 20/05/14

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