Le troisième Temple : la correction de l’humanité

congrès, groupe« Quant au feu de l’autel, il doit y brûler sans s’éteindre : le Prêtre y allumera du bois chaque matin, y arrangera l’holocauste, y fera fumer les graisses du rémunératoire. » (La Torah, Lévitique, « Tzav » 06:05)

En fait, il n’y avait pas besoin de bois de chauffage pour maintenir le feu sur l’autel pour tout le Feu Divin qui résidait. Dans le Premier Temple, sa forme ressemblait à un lion, dans le Second Temple : au chien. (Moshe Weisman, « Le Midrash Raconte », Chapitre « Tzav« )

Un feu spirituel n’a pas besoin de carburant car il brûle de lui-même ; rien ne peut l’influencer, ni la pluie, ni le vent.

Un lion signifie la purification complète de toutes les dix Sefirot ; un chien représente une correction partielle des trois premières Sefirot, Galgalta ve Eynaim.

Lorsque nous n’utilisons pas AHP, il reste à l’extérieur, et il est alors appelé « les chiens mauvais » qui aboient et ne permettent pas aux gens de faire leur travail correctement. En même temps, ils nous poussent à commencer à faire au moins quelque chose.

Sans le négatif, il n’y a pas de positif. Cela explique pourquoi à l’époque du Second Temple, les désirs n’ont pas tous été ajustés pour être utilisés à des fins de purification ; seules plutôt les parties les plus faciles. Cette situation a favorisé une aspiration à revenir au niveau du Premier Temple.

Comme il s’agit d’un plan général de développement conformément auquel les deux Temples ont dû être détruits, rien ne pourrait être achevé. En ce moment, nous faisons face à la construction du Troisième Temple.

Le Troisième Temple est la correction de l’ensemble de l’humanité lorsque tout l’égoïsme est porté à l’autel, complètement brûlé, et unifié autour du Tabernacle de l’Arche de l’Alliance.

Il y a plusieurs cercles dans la réalisation de l’unité : le plus central, les Cohens, un peu moins central et plus externe, les Lévites, puis le peuple d’Israël, et ensuite les nations du monde. Cette division ne se définit pas selon l’origine ethnique de quelqu’un, mais par la force d’aspiration de quelqu’un vers le centre de l’unité après la brisure finale et le mélange de l’âme commune qui a eu lieu. Ceux qui ont la plus forte aspiration pour l’unité sont appelés « Cohen » (Prêtres), ceux dont le désir de s’unir est un peu plus faible sont appelés « Lévites », etc…

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 06/12/13

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