Daily Archives: 10 juin 2014

Une course perdue contre le temps

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il n’est pas facile de vivre dans la réalité actuelle moderne qui galope à toute vitesse et nous maintient sans cesse sous pression. Comment est-il possible de résister à une telle vie où les changements ont lieu à chaque instant ?

Réponse : Tout dépend de la façon dont les gens perçoivent cette réalité. Si quelqu’un pense qu’elle est très importante pour lui et qu’il a besoin d’avoir du temps pour réussir, il veut exploiter tout ce qui se passe et être plus efficace que les autres, être le premier dans la société, dans la science, dans les réalisations, aux yeux des gens. Et il est donc compréhensible que ce malheureux est en compétition avec les autres tout le temps sans un moment de repos, et il n’a jamais assez de temps.
Mais il y a des gens qui ne sont pas inclus dans cette compétition. Et ce n’est pas parce qu’ils sont paresseux ; au contraire, ils comprennent tout simplement que tous ces succès sont subjectifs. Je ne veux pas courir pour être le premier parmi ceux qui manquent toujours de temps. En général, je veux m’élever au-dessus du temps, du mouvement et de l’espace et n’existe pas dans ce phénomène appelé « la vie », mais à l’intérieur de cette force appelée la source de la vie. Et ainsi je suis déjà en train de chercher comment m’élever vers la source de la vie.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 17/04/14

Comment imaginez-vous l’enfer ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce que la Guéhénome (Enfer) ?

Réponse : L’enfer dépend de la façon dont une personne le définit. Il y a ceux qui supposent que l’enfer c’est quand tout ce qu’ils avaient dans ce monde disparaît et qu’ils regrettent que la vie soit passée sans aucun avantage.
Il y a ceux qui supposent que l’enfer n’est pas ici dans ce monde d’un point de vue émotionnel : bien ou mal, avec toutes sortes d’observations. Au contraire, il nous attend dans l’avenir, après la mort du corps. Ils pensent qu’après la mort du corps, Gan Eden (le jardin d’Eden, le paradis) ou l’enfer  les attend.

Dans la Kabbale, ce qu’on appelle le Guéhénome est l’état le plus indésirable. A travers notre étude et notre travail dans un groupe, nous nous efforçons d’atteindre un état où les valeurs changent de sorte que l’enfer et le paradis prennent une identité différente par rapport à ce qui est classiquement admis. Les gens ordinaires pensent que lorsque le corps meurt, une sorte de porte s’ouvre sur l’enfer ou le paradis pour une personne.

Mais est-ce que la faute de cette bête misérable est d’être mort ou d’avoir été vivant ? Ceci parle de la vie ou de la mort du désir de recevoir dans la même situation où nous avons le libre choix. Cette illusion où je me trouve dans un corps physique et ressens ce monde est intentionnellement donnée de sorte que je saute au-dessus d’elle et me vois comme vivant et existant uniquement dans un Kli spirituel (récipient) par rapport à la Lumière.

Il est très bon et bénéfique d’imaginer l’enfer comme la géhenne et le voir sous une autre forme tout le temps. Quand je suis sous le contrôle du désir de recevoir, qui ne me laisse pas donner sans réserve, c’est ce qu’on appelle l’enfer. Ainsi, nous avons un tel enfer!

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 30/05/14, Le Livre du Zohar

Comment développer le sens pour sentir autrui?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvez-vous développer le sens pour resentir les autres?

Réponse: Le sens pour resentir autrui se développe par nos tentatives et efforts de se forcer à s’incliner devant le bon environnement et de rejoindre l’environnement extérieur afin de se connecter, et je vais les servir. Par mon attitude bonne et bienveillante à leur égard, je découvre le Créateur selon la loi de l’équivalence de forme.

Plus j’essaie de faire du bien à l’environnement, plus je découvre le Créateur, parce qu’Il est bon et bienveillant pour les méchants et les bons. Donc, je dois aussi essayer de traiter tout le monde de cette façon.

Les méchants sont ceux qui cherchent à être bon, mais qui pour le moment sont dominés par le mal. En découvrant mon attitude envers eux de différentes manières, je découvre le Créateur et dans quelle mesure je dois m’adapter à Lui.

L’examen et la clarification ne sont possiblesque par rapport à l’environnement. Il n’y a pas d’autre endroit où je puisse rencontrer le Créateur, le voir et mesurer en quoi je suis différent de Lui. Sa forme est révélée dans le grand public ou dans le groupe, c’est dans l’environnement, dans le monde, car le monde (Olam) est la dissimulation (Alam – qui a la même racine en hébreu) ​​du Créateur.

Dans la mesure où j’essaie de meiux traiter le monde et en conséquence me change, je découvre le Créateur il. Il n’y a pas d’autre endroit où je puisse Le sentir, car Il n’a pas de forme. En me changeant, je commence à traiter le monde différemment, ce qui signifie de meilleure façon, et en conséquence je commence à découvrir que le monde est le Shechina où Lui, le Créateur, demeure (Shochen).

De la préparation du cours quotidien de Kabbale 26/05/14

Une formule avec une inconnue

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie d’être responsable de tout le monde?

Réponse: Il existe des formules simples dans lesquelles tous les paramètres et les relations entre eux sont connus et il y a seulement une inconnue, par exemple: x + 3 = 5.

Dans ce cas, il est facile de calculer l’inconnu: x = 5-3 = 2.

Mais comment pouvons-nous résoudre une équation dans laquelle il ya deux inconnues y + x = 5? Nous avons besoin d’une autre équation, mais nous n’en avons pas. J’obtiens un tel résultat à la sortie d’un certain système et je dois savoir comment il fonctionne, avec quels paramètres. Ce peut être ce que vous voulez 4 + 1, 1 + 4, des paramètres positifs ou négatifs, mais le résultat final est 5, et je ne peux pas les déterminer.

C’est le résultat qui sort. Nous avons un groupe dans lequel il y a sept milliards de personnes et il devrait y avoir une harmonie entre elles, l’unité parfaite, ce qui signifie 1.

 A Formula With One Unknown

 Comment pouvons-nous arriver à cela? Je peux seulement dire que ce un dépend de moi et tous les sept autres milliards sont dans un état fixe. Je suis le seul qui change; Je ne suis pas constant. Je suis responsable, je suis indépendant, je travaille pour tout le monde, et le monde entier est en moi.

Je déterminer l’état général pour tout le monde et j’en suis responsable dans la mesure où je peux prendre sur moi la responsabilité du monde entier. Je suis indépendant et je peux faire basculer l’échelle pour le meilleur ou pour le pire.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale 27/05/14, Écrits du Baal HaSoulam