La pluie dans le désert

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous ressentir le don sans réserve tout en ressentant le plaisir de recevoir en même temps ?

Réponse : Plus une personne avance, plus les plaisirs qu’elle éprouve dans son désir de recevoir sont grands. Le désir grandit et le plaisir grandit. Vous ne savez pas encore combien de désirs pour les plaisirs sont cachés en vous.

Cela commence et ne se termine jamais. A chaque fois une personne pense qu’elle ne reviendra jamais à ce qu’elle était avant, mais l’instant d’après, elle tombe à nouveau sous la domination du nouveau désir qui se révèle, le nouveau Reshimo (réminiscence), et c’est comme si tout recommençait à nouveau. Cela se passe à un niveau supérieur, bien sûr, mais il semble que les choses se répètent d’elles-mêmes.

Plus le niveau est élevé, plus le mal qui se révèle est grand. Tout commence à partir de la ligne gauche, de l’ego grandissant, car nous devons monter au sommet de la montagne, au sommet de nos pensées qui passent, des désirs, de la séparation, de la haine et de la convoitise.

Il est insensé de penser qu’une personne doit le faire par elle-même. Nous perdons effectivement nos pouvoirs de cette erreur au lieu d’aspirer à la connexion.

Le problème est qu’une personne se bat comme Don Quichotte contre les moulins à vent et non pas contre le véritable ennemi. Il est armé d’une épée en jouet et d’un bouclier fabriqué par lui-même, et pas avec une vraie épée et le bouclier qu’il a reçu de son père, de la Lumière Supérieure, et il les a perdus à cause de sa négligence. Après tout, il pense qu’il atteindra tout par lui-même, par ses propres forces et son propre esprit.

C’est son erreur parce que ce travail est en fait pas difficile du tout ; il peut devenir très agréable, passionnant et divertissant. Une personne devient un artisan qui aime son travail et qui le gère et imagine correctement comment le démarrer et qui sont ses partenaires : les amis, l’enseignant, le Créateur. La chose principale est de clarifier la bonne approche, et c’est la partie la plus difficile.

Les enfants se développent naturellement : la nature invoque en eux un désir, une aspiration, et des capacités. Nous, en revanche, devons tout organiser par nous-mêmes. C’est le seul libre arbitre que nous ayons : aménager un endroit pour notre développement et y concentrer toutes les conditions en vue de créer un environnement qui stimule notre développement.

Mais au lieu de cela, une personne gaspille beaucoup d’énergie dans les mauvais endroits comme la pluie dans le désert. C’est comme si elle faisait de grands efforts, mais en fait, elle les perd par de vaines actions inutiles.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 07/07/14

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