Un doux médicament

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je travailler avec moi-même si je me sens fatigué de l’effort de rester avec la bonne intention, parce que je n’en reçois pas de plaisir ni de résultats ?

Réponse: Bien sûr, une personne n’est pas prête à le faire. Le groupe doit la soutenir. C’est à nous de trouver une action où, d’une part, nous sommes prêts à la mener à bien, ce qui signifie que dans notre désir de recevoir, il nous est possible de la faire, carelle voit une sorte de bénéfice en elle. D’autre part, en raison de l’avantage que nous obtenons dans le désir de recevoir, il doit y avoir quelque chose qui va nous changer.

Par exemple, j’apporte des médicaments à mon enfant malade. Pour lui ce n’est qu’un bonbons et pour moi, c’est un médicament. Pour lui c’est « bon » et pour moi c’est un remède. Pourquoi? Dans son désir de recevoir, il avale, et il aime car il a la force de  l’avaler. Il obtient du plaisir dans son désir de recevoir, et avec cela, il obtient un médicament.

Ainsi, la Torah est appelé un « élixir de vie », « la santé pour tout leur corps », un médicament que nous prenons sous cette forme. C’est ce qu’on appelle le « vêtements de la Torah. » Donc, c’est à nous d’être créatif et sage, en ne nous opposant pas à notre nature, mais en comprenant et reconnaissant comment il est possible de le tromper afin que d’une part notre ego voit la détermination à une activité particulière. D’autre part, si j’agis avec joie, je reçois également une partie de la lumière qui me change. Alors la prochaine fois, je voudrais déjà effectuer une activité qui est un peu plus près au don.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 23/06/14, Le Zohar

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