Une image de la réalité pas distordue par l’ego

Dr. Michael LaitmanNous ne voyons pas tout de la réalité qui est en face de nous parce que nous ne voulons pas la voir. Alors, comment pouvons-nous acquérir un tel désir, si nous ne l’avons pas? En face de moi sont maintenant des milliards de personnes, mais je veux seulement comprendre ce que je peux en tirer, si c’est utile ou nuisible, et à part cela, elles ne m’intéressent pas du tout. Si je pouvais m’en servir alors je le ferai. Mais, si je vois qu’ils peuvent me nuire, alors je m’éloigne du danger ou l’élimine. C’est tout ce qui m’intéresse.

Cependant, de cette façon, je ne connais pas les gens. Je ne les vois pas et ne les découvre pas. Autour de moi, c’est tout un univers, mais qui sait ce qu’il y a dedans? Certes, je ne comprends pas et ne fais pas attention à lui.

Cependant, il y a une perception plus juste de la réalité, que la sagesse de la Kabbale enseigne, une science de la perception du monde qui permet de sentir tout de la réalité. Pour cela, je dois changer mes sentiments. Au lieu d’être préoccupé par moi-même (si c’est bon pour moi ou mauvais, nuisible ou utile), je sors de moi-même vers le monde extérieur et commence à m’en préoccuper.

C’est, je cherche comment je peux lui être favorable, du moins, ne pas lui nuire.

Pour cette raison, j’acquiès un sixième sens. En plus de voir, d’entendre, goûter, sentir, toucher, je commence à sentir ce qui se passe en dehors de moi. Donc, je sens ce qui se passe réellement, sans aucune interférence de ma part. J’insère toutes les informations à l’intérieur, les traite, et les ajuste à mes intérêts, comme maintenant, nous regardons tout du point de vue de l’avantage ou préjudice que cela nous procure.

Cependant, si je sors de moi-même, alors je vois le monde extérieur tel qu’il est. Je développe le sens externe indépendant de mes sentiments. Si nous apprenons à développer cet organe de sens, alors nous révélons le monde dans lequel nous vivons déjà aujourd’hui, mais que nous ne voyons pas. De toute la réalité, nous percevons seulement une partie minuscule appelée « ce monde. »

Si nous élargissons seulement nos sens physiques et produisons des télescopes et des microscopes plus développés, cela ne change pas de manière significative l’image. Après toutes ces sensations est le même petit désir égoïste, limité. Au lieu d’un désir de recevoir, je dois acquérir un désir de donner qui agit pour le bien du monde extérieur.

Si j’agis pour le bien de l’autre, alors je suis toujours le désir d’absorption de l’extérieur, de l’ensemble de la nature minérale, végétale, et animale, et les gens, et de toutes les forces spirituelles qui ne me sont encore inconnues: Malakhim (anges), Heikhalot (palais), Chayot HaKodesh (animaux sacrés) et les âmes corrigées des grands kabbalistes. Je prends tout leur désir dans le but de leur donner, et, de cette façon, j’augmente mon Kli en hauteur, largeur, profondeur et intensité; et c’est ainsi que j’englobe toute la création.

De KabTV de « La rencontre des mondes » 20/06/14

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