Daily Archives: 31 juillet 2014

Un désir sous deux formes

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous avez dit qu’en présentant et en apportant le programme intégral au public externe, il est possible de mentionner l’existence d’une force unique de gestion dans la nature que nous considérons comme allant de soi.

Est-il possible d’expliquer que cette force peut être découverte grâce à des expériences dans ses sensations et en même temps dans l’esprit, mais qu’il est nécessaire de changer notre nature ? Et qu’il est impossible de le faire seul ; cela ne peut se produire que dans une société ?

Réponse : Certainement. Si vous pouvez présenter tout cela correctement, alors les scientifiques et les gens ordinaires ensemble vont vous comprendre. Le problème est que la science n’est pas connectée à la psychologie. Elle ne peut pas être connectée avec l’investigation des sentiments. Dans ce domaine, Einstein a accompli une légère percée, et ensuite tout est redevenu calme.

Aujourd’hui, par rapport à cela, il y a toutes sortes de changements parmi les physiciens et astrophysiciens, mais jusqu’à présent aucune science n’est apparue qui soit capable de connecter ce qui a été observé avec des instruments et ce qui se passe dans notre conscience.

Le problème est dans l’atteinte de la réalité, ce qui signifie, où la réalité de nos sens physiques se termine et où les nouveaux sens, qui sont créés par nous collectivement, commencent.

En principe, un seul sens existe, le désir. Mais si je ressens ce désir en moi, alors il est au niveau du minéral, du végétal et de l’animé. Mais apparemment, si je ressens le désir en dehors de moi, alors c’est un désir au niveau d’Adam (l’homme).

En attendant, il est toujours difficile d’expliquer cela, mais je pense que nous allons bientôt clarifier cette question. J’espère que je peux encore faire quelque chose et que l’humanité comprendra que tout cela est notre seul désir : il nous semble que c’est en nous ou en dehors de nous ; nous le connectons ensemble et obtenons une image fidèle de la création.

Du Camp d’Été International en Bulgarie, « Deuxième Jour », Leçon n°3 du 12/07/14

Le temps disparaitra

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «tu m’as encerclé derrière et devant »: … Bien qu’il semble que le cheval conduise le cavalier par son désir de base, la vérité n’est pas ainsi. C’est le cavalier qui mène le cheval à sa destination. Cependant, ce n’est pas visible maintenant mais le sera dans le futur. Ainsi, de cette façon il y a également un contact, mais il est dos à dos, ce qui signifie non pas par le désir du cavalier ni de celui qui est chevauché. 

Question: Que signifie «maintenant» et «futur» signifie?

Réponse: La perception d’une différence entre eux nous donne la sensation du temps (incomplet).

Cependant, ce n’est pas le temps sous une forme généralement acceptée, mais la sensation de l’étendue de mon aliénation de ma forme future. C’est pourquoi nous disons qu’il n’y a pas de temps dans le monde spirituel.

Après tout, le spirituel est la mesure selon laquelle je m’identifie avec la lumière supérieure, alors la sensation du temps disparaît. D’autres changements commencent à se produire en moi.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 22/10/10, Écrits du Baal HaSoulam

Ne soyez pas surpris M. le professeur!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre la sensation de mal et la reconnaissance du mal?

Réponse: Quand je me sens mal, je me sens tout simplement mal. En reconnaissant le mal, je comprends ce qui m’arrive et quelle en est la raison, ce que je dois faire et comment la correction me sera utile. Tout cela ensemble, c’est la reconnaissance du mal. Cependant, elle nz s’est pas encore réalisée.

Au début, je me sens mal, je souffre, et alors je vais chez le médecin quand on ne me laisse pas d’autre choix. De même, en ce moment l’humanité est également au stade de l’accumulation du mal, jusqu’à ce qu’elle commence à le révéler, par manque de choix. Et puis les gens vont enfin entendre ce que nous disons.

Par exemple, j’ai eu une conférence avec sept professeurs de l’Université de Zurich. Nous avons discuté plus d’une heure, et puis ils ont passé encore deux heures à discuter des choses qu’ils ont entendues. Ils ne s’y attendaient pas du tout. Parmi eux, un imam, un un soufi, un bouddhiste, un catholique, et un Juif. Tous sont engagés dans la recherche de cultures et de religions.

Je leur ai raconté l’histoire du développement de l’humanité et de la Kabbale de l’époque d’Abraham jusqu’à l’époque moderne, j’ai expliqué la croissance de l’égoïsme, et décrit la crise moderne comme une rampe de lancement pour sauter à un nouveau degré par l’unité.

Chaque mot a été une surprise pour eux. Et nous parlons d’intellectuels, des scientifiques formés formés dans une grande université, qui sont des références pour trente instituts de recherche scientifique.

Que dire des gens simples? Combien de temps faudra t-il jusqu’à ce qu’ils éprouvent tant de mal et veuillent entendre parler de sa cause?

Il ne s’agit pas de la façon dont nous sommes intelligents. Nous ne sommes pas intelligents; notre message est tout simplement contraire à la nature humaine. C’est toute la question.

Donc, nous avons beaucoup de travail devant nous. D’une part, nous avons besoin de patience et de persévérance. Nous devons rassembler tous nos efforts et nous allons réussir.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 24/06/11, Écrits de Baal HaSoulam