Daily Archives: 28 octobre 2014

Les jeux du Créateur

Dr Michaël LaitmanQuestion : Il peut y avoir ces états où nous sommes tellement intégrés dans le groupe, nous venons aux leçons, et maintenons la connexion avec les amis, comme si tout était à l’intérieur de nous et qu’il n’y avait aucune force externe, pas de Créateur. La question se pose, si cette force existe à l’extérieur ou bien est-ce que nous la construisons tout seul?

Réponse : Le Créateur joue avec nous. Il vous donne, comme à de petits enfants, l’occasion de montrer ce que vous êtes, comme le fait d’être indépendant, plein de compréhension, habile et courageux.

Vous devez vous arrêter à temps. Il ne peut y avoir d’avancement, uniquement s’Il vous tire, vous porte sur Ses ailes, vous tire vers l’avant ou vous pousse par derrière.

Nous n’avons pas de moteur ! Le moteur n’est pas en nous, et le carburant vient de Lui. Nous n’en disposons pas ! C’est fait exprès pour nous montrer plus tard à quelle distance nous sommes parvenus.

Nous devons tout équilibrer et ne pas nous plaindre que nous n’avons rien. Nous ne sommes personne et ne possédons rien, à savoir, nous sommes comme un chiffon sous les pieds ou un tas de mécanismes cassés. Non, cela doit se trouver au milieu, quelque part entre les deux.

A chaque instant de notre existence, nous devons sentir la nécessité de la force supérieure : la nécessité de reconnaître le bien et le mal, la nécessité de faire la différence entre eux, la nécessité du bon choix pour la direction du mouvement vers l’avant.

Comme l’a expliqué le Baal HaSoulam, il faut aller correctement de l’avant exactement dans la ligne médiane. Cela signifie que sans aucune connexion au niveau suivant, à la ligne supérieure, une catégorie supérieure, vous n’êtes pas capable de faire quoi que ce soit.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Premier Jour », Leçon n°2 du 19/09/14

Une demande de solution

laitman_938_03Question : Dans un grand groupe, un groupe de dix aide les amis se souciant les uns des autres et se soutenant mutuellement dans leurs études et la diffusion, mais d’autre part, cela remplace un peu l’attitude envers le groupe et crée une certaine formation égoïste à l’intérieur du groupe. Il y a même de la concurrence entre les dix. Comment pouvons-nous résoudre ce dualisme dans un grand groupe ?

Réponse : C’est un très bon état, mais nous ne l’avons pas encore pleinement expérimenté, il est donc difficile de répondre à cette question. Peut-être que nous avons besoin de nous organiser d’une toute nouvelle manière et de créer un autre type de connexion entre nous.

Il est plus facile d’interagir dans un petit groupe. Mais que pouvons-nous faire dans un grand groupe où, sans doute, une centaine de personnes se divisent en groupes de dix ? Il doit y avoir une connexion entre eux également.

Quand cela arrive à un système commun, étant dans un seul réseau commun, « Chacun est pratiquement rien ». Seuls les dix sont un Minyan.

Un Minyan se traduit de l’hébreu par « compte » (du mot Mune). En d’autres termes, le compte commence avec dix.

Dans le système spirituel, une dizaine est une unité, un nœud qui contient dix personnes. Mais elles ne sont pas un nœud, mais un Minyan jusqu’à ce qu’elles s’unissent comme un seul homme avec un seul cœur. Le Minyan est une unité simple, dix regroupés comme un seul.

Les dizaines doivent se connecter les unes avec les autres comme une hiérarchie : d’abord, dix personnes se connectent comme un seul et au niveau suivant, dix groupes se connectent comme un seul groupe, etc.

Cela n’a jamais existé auparavant dans le monde. Et nous devons de ce fait avancer petit à petit comme nous l’apprenons par l’expérience. Et il nous sera donné un exemple d’en-haut.

Ainsi la question demeure. Je veux que chacun ressente que cela est une question ouverte et que nous ne savons pas quoi faire, parce que cela en fait une sorte de demande pour une solution.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 08/10/14, Écrits du Rabash