Monthly Archives: octobre 2014

En binome ou en groupe de dix?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque nous travaillons dans un groupe de dix, il semble que nous soyons mains liées parce que nous avons honte de révéler certaines choses. Dans une relation entre deux amis, nous agissons avec une plus grande liberté.

Réponse: Il ne s’agit pas de liberté. Au contraire, dans l’intervalle, il n’y a pas d’autre structure à travers laquelle il est possible de se sentir au niveau suivant avant même d’y entrer. C’est une découverte très forte et soudaine, à la suite de la collecte d’un immense potentiel interne.

Essentiellement, vous vous construisez. Dans l’union entre vous, vous commencez à acquérir de nouvelles sensations, des habitudes, des caractéristiques et une intelligence, et découvrez toutes sortes de sentiments. De cette façon, même avant d’entrer dans le monde supérieur, vous en construisez en vous un système de conscience et de perception.

Quand une personne agit seule, tout se passe différemment. Aujourd’hui, notre monde évolue dans une direction différente, uniquement sous la forme d’un groupe! S’il n’y a pas de groupe, il est très difficile de travailler à deux, et il est encore plus difficile de travailler en binome avec l’enseignant. C’est difficile parce que vous commencez à profiter de lui, le rabaisser et le considérez comme un parent. En général, c’est comme cela que nous nous comportons avec les parents, comme s’ils nous devaient quelque chose.

Mon professeur, Rabash, avait une situation similaire. Il m’a dit combien il lui était difficile de s’annuler constamment devant son père. Donc, il est également difficile de vous annuler devant l’enseignant si vous apprenez avec lui en binome. C’est ce qu’on appelle étudiant-ami, et ce n’est pas facile.

Donc, soyez reconnaissant, et considérez-vous chanceux d’avoir un groupe.

De la Leçon 3 du congrès de Saint-Pétersbourg « 2ème jour » 20.09.14

Le début du compte à rebours

Dr. Michael LaitmanJe ressens une joie immense dans le fait que maintenant la plupart de mes étudiants dans le monde commencent à comprendre et à ressentir que le monde spirituel se découvre dans la connexion entre nous.

Bien que nous ayons étudié le système spirituel pendant de nombreuses années, et en dépit de tout cela, le cœur ne veut pas entendre parler de la brisure du Kli de l’âme collective, sa descente et sa chute dans ce monde, la division en une multitude de personnes, l’expansion du Kli, la distance égale du centre à la périphérie sur toute la Terre, et la croissance de l’ego. Généralement, cela prend beaucoup de temps, et de nombreuses années passent avant que le cœur comprenne et atteigne la conscience que quelque chose ne va pas bien, et il répondra ensuite aux problèmes avec la connexion, avec l’unité.

Dès l’instant où la personne commence à entendre cela, elle entre dans la voie vers l’objectif de la création et va de l’avant avec un taux d’augmentation constant, amassant de l’expérience et regroupant les parties éloignées, dispersées et éclatées de son âme. Elle sait déjà que tout est concentré uniquement dans son groupe de dix, dans une centaine, dans un millier, et que le monde supérieur, le Créateur, et l’achèvement et le but de la création se trouvent précisément en ce lieu.

Si elle se tourne automatiquement vers le groupe, peu importe ce qui arrive, c’est un signe qu’elle se tient fermement sur ses deux pieds et qu’elle fait face à l’objectif correctement. J’espère que les résultats de notre convention deviendront un sentiment comme celui-ci pour beaucoup de ceux qui sont ici et ceux qui sont avec nous dans le monde entier.

C’est le point de départ le plus difficile du compte à rebours. Personne nulle part n’a jamais été en mesure d’atteindre cela. Beaucoup ont essayé de le faire à travers toutes sortes de conditions pendant des milliers d’années, mais quelques individus seulement ont réussi, même si les gens étaient prêts à tout sacrifier pour le bien de cela. Ainsi, une approche progressive, la reconnaissance et la découverte du point de départ et l’investissement de beaucoup d’efforts ont exigé un travail subtil et continu.

Il me semble que nous assistons à son début. La sensation que tout commence et se termine avec le contact, la connexion au sein du groupe, que tout est déterminé là-bas et qu’en dehors de cela il n’y a rien, nous montrera plus tard comment fonctionner dans le monde, et la façon de gérer la nature grâce à notre unification. C’est parce que nous élevons MAN (Mayin Noukvin, ndt), notre désir de connexion, d’unité et de correction.

Le monde progressera alors vers l’harmonie, l’unité, le bonheur et l’accomplissement de la loi de l’équivalence de forme au même rythme que nous. Dans cette transition de « moi », l’aspiration au Créateur que j’imagine, vers le nous, où à l’intérieur de ce nous se trouve un seul ensemble unique au sein de notre nous séparé, le pouvoir général de connexion appelé le Créateur se découvre.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Deuxième Jour », Leçon n°4 du 20/09/14

Les larmes sont un excès de Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion : On nous a donné l’opportunité d’être dans un bon groupe de dix. Durant les trois jours de la convention, nous avons compris avec quelle force nous nous aimons les uns les autres. Pourquoi pleurons-nous lorsque nous confessons notre amour les uns envers les autres ?

Réponse : C’est une très bonne sensation. Il y a un certain nombre d’articles sur ce sujet dans la sagesse de la Kabbale qui expliquent quand et pourquoi des larmes de joie ou de tristesse pour les amis, pour les émotions, et tout le reste se forment. Une personne ne peut pas contenir un excès d’émotion en elle-même, et cela devient des larmes.

À l’Article 13 de L’Étude des Dix Sefirot, il est expliqué d’où viennent les larmes, de quelle manière elles se créent. Les larmes représentent un excès de Lumière qui entre dans un Kli qui ne peut pas la contenir, et la Lumière déborde apparemment au-delà des limites du Kli.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Troisième Jour », Leçon n°6 du 21/09/14

Tout d’abord remercier

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si le groupe sent l’obscurité, est-ce bon de se servir de l’ego, ce qui signifie la jalousie, la luxure, et l’honneur vis-à-vis de l’unité et de la connexion?

Réponse: Chaque niveau d’obscurité est appelé quelque chose de complètement différent. L’obscurité peut être un manque d’obtenir quelque chose, et elle pourrait être un manque de capacité à agir, être impuissant, ou le contraire: je suis reconnaissant de cette obscurité où je peux agir avec «la foi au-dessus de la raison», et ainsi de suite.

Commentaire: Je vois que je ne peux pas m’élever au-dessus de moi-même, trouver un lien avec les amis, et le sentiment qu’un seul pouvoir nous dirige. Je n’ai pas autre chose que l’ego, et je commence à travailler avec son aide afin que les amis commencent s’inclure dans l’autre.

Réponse: Ici, il est nécessaire qu’il y ait un énorme prière de remerciement au Créateur qu’Il vous donne la possibilité de faire quelque chose dans un état ​​de ténèbres comme ça.

C’est la première bonne action. Si vous, au moins, avez une quelquonque possibilité de faire quelque chose correctement, vous devez immédiatement remercier le Créateur. Ensuite, vous pourrez entrer en contact avec lui. Il ne sera pas évident et clair, mais ce sera un contact.

Vous avez reçu la possibilité de vous tourner vers le Créateur correctement et de le remercier, afin de vous tourner vers Lui avec une demande d’aider les amis, et tout sera déjà dans la chaîne.

Du congrès de Saint-Pétersbourg « 3ème jour » 21/09/14, Leçon 6

La crainte que nous ne ressentons pas

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que la connexion de la peur et de l’amour unique de la crainte est pour le Créateur ? Ou est-ce un sentiment nouveau qui, pour le moment, n’est pas révélé dans notre monde ?

Réponse : Nous ne parlons pas de ce qui se révèle dans notre monde, ce qui signifie dans les désirs égoïstes. Comme il n’y a rien en eux, excepté la peur animale pour leur existence corporelle et l’amour pour les plaisirs qui remplissent leur existence animale.

Nous ne parlons pas du tout de ce qui est ressenti dans le corps animal, mais nous essayons de nous imaginer existant dans le don sans réserve où deux attributs règnent : l’amour et la crainte respectueuse. Nous pensons uniquement à ce qui se passe en dehors de nous, ce qui signifie à propos de ce qui nous dirige de l’extérieur vers les autres et à travers eux vers le Créateur, vers l’attribut de l’amour général et du don sans réserve.

Question : Pourquoi ne ressentons-nous pas cette crainte mêlée de respect dont vous parlez ?

Réponse : C’est un signe que vous n’êtes pas encore passés par les discernements nécessaires de votre progression.

Lorsqu’une personne est très préoccupée par quelque chose, qu’elle est secouée et inquiète, alors apparaît en elle le sentiment qu’elle investit des forces et ne reçoit pas ce qu’elle devrait. Et puis elle commence à penser : « Qu’est-ce qui se passe ? Cela devrait se produire, mais ça ne fonctionne pas. »

J’ai étudié tant d’années, tant d’années de travail sur moi-même, faisant beaucoup de diffusion. J’ai tellement fait. Qu’est-ce que je n’ai pas encore terminé ? Où ai-je commis des erreurs ? Pourquoi je ne vois pas de progrès ? Et il se pourrait que la progression, c’est ce que je ne vois pas !? Mais j’ai aussi besoin de le savoir. Cela signifie qu’il y a une demande qui apparaît chez une personne, mais cela apparaît selon ses efforts.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Premier Jour », Leçon n°2 du 19/09/14

Demandez des explications au Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Nous disons toujours : « Il n’y a rien hormis Lui » et utilisons cela partout comme une pub. Si, par exemple, quelqu’un me blesse ou me met en colère, je réagis en conséquence, mais alors je me souviens : « Oh, mais ça vient du Créateur. Eh bien, puisque c’est de Lui, alors c’est très bien. »

Comment pouvons-nous parvenir à un tel état où je réagirais envers l’ami avec le même émerveillement que j’ai envers le Créateur : « Oh, mais c’est mon ami ! »

Réponse : Ce n’est pas exact. Nous ne pouvons pas atteindre le Créateur, et c’est pourquoi vous dites : « Oh d’accord », vous rassurant vous-même et acceptant tout ce qui arrive. C’est de la complaisance, comme ils disent, « l’Opium pour les masses ».

En réalité, il faut atteindre l’absolu parfait. Quand vous comprenez vraiment, sentez, et atteignez le Créateur, alors votre accord avec Lui va acquérir une force réelle.

Jusque-là, vous continuerez à vous consoler avec « Il n’y a rien à faire. Le Créateur est… » Comme ils l’écrivent dans les polices d’assurance : « Frappé par la foudre ; rien ne pouvait être fait. Qui est à blâmer ? Il s’agit d’une force extérieure. »

Question : Peut-être y a-t-il un manque d’analyse ici ?

Réponse : Il s’agit seulement d’un manque d’atteinte ! Ce n’est pas une question de pensée, mais d’organes de l’atteinte, les Kélim (récipients). Une réaction correcte est nécessaire.

D’abord et avant tout, nous devons demander que ce qui arrive devienne exactement clair. Demandez, et ne soyez pas simplement d’accord, puisque grâce à cela, vous glissez sur tout ce qu’Il fait avec vous. Il veut vous défier pour un sentiment mutuel grave, une clarification, mais vous agréez à titre préventif : « Non, non, pas besoin de cela ; c’est tout bon. »

Demandez des explications au Créateur !

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Troisième Jour », Leçon n°6 du 21/09/14

A l’avance

Dr. Michael LaitmanComme il est écrit : « Il n’y a rien hormis Lui. » Tout notre travail est concentré sur cela. Dans chacune de mes actions, de mes sensations, de mes désirs, de mes pensées, je veux Le révéler, Lui qui m’envoie tout cela.

Il est l’organisateur, Celui qui agit authentiquement. Quoi que je fasse au demeurant, Il le fait à travers moi et je dois découvrir comment Il travaille à l’intérieur de moi, comme la force supérieure, le Créateur, agissant comme un « dérivé » au sein de l’être créé.

Parvenant à cela, j’atteins l’adhésion. En faisant l’expérience de l’action, je suis d’accord avec ce que le Créateur fait à travers moi, et puis je deviens un seul tout avec Lui.

Sur le chemin de l’adhésion, je passe par beaucoup de résistance, je suis surtout envoyé dans la dissimulation et dans des formes diverses. Cela me permet, dans les moindres détails, de me mettre en conformité avec le Créateur, de fusionner avec Lui, d’adhérer à un point tel que je ne ressens même pas Celui qui produit mes pensées, mes actions, et mes désirs au fond de moi, mais moi, moi-même, comme si j’étais en avance de Sa création ; tout cela parce que je suis dans l’adhésion avec le Créateur et que je Le connais.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 05/10/14

Tout est déterminé par l’importance du but

congrès, groupeQuestion : Comment peut-on construire correctement  le désir « de recevoir en vue de donner sans réserve » ?

Réponse : Recevoir pour donner sans réserve est une chose incroyablement difficile et ne vaut pas la peine d’y penser pour le moment. Notre première tâche est de nous élever au-dessus de notre ego. Et nous devons utiliser notre ego et d’avantage « en vue de donner sans réserve », cela est une lourde tâche.

Commentaire : Mais quitter sa propre nature n’est pas moins qu’une « lourde tâche ».

Réponse : Non, c’est beaucoup plus faible. Tout commence par une personne qui s’annule elle-même à l’égard du groupe. La croissance et l’accumulation de l’importance de l’objectif, le niveau appelé Lo Lishma (pas en Son nom) arrive alors qu’elle est encore dans l’ego, mais progressivement elle progresse vers le départ de celui-ci.

Quitter l’ego est appelé traverser la Makhsom (barrière), une limite conditionnelle entre deux mondes, physique et spirituel. En outre, une personne commence à monter aux niveaux de « don sans réserve en vue du don », atteint le cinquième niveau maximal et seulement plus tard, le niveau de « recevoir en vue de donner sans réserve ».

Question : Et si je n’ai pas de désir d’être intégré aux autres, que se passe-t-il alors ?

Réponse : Personne n’a ce désir. Mais la nécessité l’oblige. Si vous voulez atteindre le but de la vie, vous avez besoin de passer par tout cela, et si non, alors vous aurez besoin de passer par cela contre votre volonté. Au départ, vous n’avez pas envie de travailler contre l’ego, vous êtes une personne en parfaite santé. Mais l’importance du but vous oblige à commencer à travailler contre lui.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Troisième Jour », Leçon n°5 du 21/09/14

Consolider les coeurs

congrès, groupeQuestion: Lorsque nous essayons de mesurer le désir d’un ami par nous-mêmes, à entrer en lui, une force d’opposition commence à fonctionner à l’intérieur de nous. D’où vient la seconde force équilibrante qui nous aidera à « entrer dans l’ami » ? Que manquons-nous?

Réponse: Une force étrangère externe est nécessaire pour frapper notre ego. Nous voyons que nous ne sommes pas consolidé dans nos cœurs. Il est impossible de gratter la membrane du cœur. Ce sac plein de sang bout et bat en nous, mesurant à chaque seconde de la vie qui nous reste et nous ne pouvons rien y faire. Ce qui est requis est une force extérieure qui reliera nos cœurs.

Il est possible d’avoir cela que par une bonne intention tout en étudiant les sources réelles de la Kabbale du Baal HaSoulam et du Rabash. Donc, nous devons constamment essayer, essayer, et essayer de le faire. Il n’y a pas d’autres moyens.

Vous devez tous ensemble essayer d’annuler le mur de fer qui existe entre vous. Vous sentez à quel point il sépare vos cœurs. Donc, essayez de le percer!

Du congrès de Saint-Pétersbourg « troisième jour » 21/09/14, Leçon 5

Où trouvons-nous la connexion entre nous ?

congrès, groupeQuestion : Durant les ateliers nous avons atteint un tel lien dans nos dizaines qu’une question se pose : que peut-on faire ? Que pouvons-nous ajouter ?

Réponse : Je pense qu’il nous est impossible d’être plus proches de notre propre gré. Nous avons connu la limite du rapprochement de notre propre chef et maintenant nous avons besoin d’y attirer le Créateur.

Nous sommes passés par une étape de sensations et avons compris ce que cela signifie que d’être un tout à un certain degré, et maintenant nous avons besoin d’apprendre ce qu’est la force supérieure, nous devons essayer de ressentir, d’entrer et de nous fondre dans toute la dizaine de sorte qu’elle régnera sur nous. Lorsque nous y plongeons totalement, nous allons y trouver la connexion entre nous.

Question : Qu’est-ce que cela signifie d’attirer la force supérieure ? Est-ce en pensée ou en action ?

Réponse : Nous, collectivement, devons nous imaginer comme existant dans la propriété du don complet qui nous dirige, nous enveloppe et nous régit. En me rapprochant de mon ami et en désirant m’inclure en lui, je me prépare pour que le Créateur vienne à moi. Cela doit être clair dans la sensation, pas dans les actions.

Extrait du congrès de Saint-Pétersbourg, Leçon n°5, le 21/09/2014