Monthly Archives: octobre 2014

Quand le cœur est silencieux

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il y a un sentiment de très forte unité dans notre « dix », mais en même temps, il y a une sensation comme si le cœur était recouvert d’une croûte, et rien ne peut la secouer. Que faisons-nous avec cela ?

Réponse : Embrassez cet état de la façon dont on embrasse le bâton qui nous frappe.

En fait, c’est une merveilleuse révélation, mais une personne la perçoit comme un état désagréable car, avec elle, vous tombez dans un désespoir morne et silencieux.

En outre, le concept du Créateur est flou d’une certaine manière. Vous semblez entendre ce qui se dit à propos de Lui, mais vous ne ressentez rien. À l’heure actuelle, c’est une certaine notion abstraite pour vous, mais non pas des propriétés et des forces. Vous ne pouvez pas L’attacher à quoi que ce soit parce que le Pharaon (ego) remplit votre cœur commun.

Néanmoins, il y a un petit point à partir duquel vous déterminez que vous êtes sous l’influence de Pharaon, et il s’agit en fait de l’état de désespoir dont, apparemment, il n’y a aucun moyen de sortir. Il vaut mieux oublier, tout effacer, appuyer sur une certaine touche à l’intérieur de vous-même, et se retrouver dans un pays lointain, très lointain.

De tels états vont continuer à s’emparer de vous encore et encore. Cela continue au-delà de l’exode d’Égypte parce que vous devez attacher tous ces désirs égoïstes à vous pendant les quarante années d’errance dans le désert et l’ascension vers Bina, et en conquérant la terre d’Israël, qui est le travail avec les récipients (Kélim) de réception. Vous aurez toujours ces descentes, et à chaque fois elles seront de plus en plus profondes.

Que pouvons-nous faire ? Dans de tels cas, nous commençons immédiatement à lire nos sources. Si possible, on devrait immédiatement se ruer vers le groupe. C’est la chose la plus efficace possible. On peut se livrer à toute forme de diffusion, mais la meilleure de toutes est le contact physique. Si vous êtes seul et qu’il n’y a pas d’autres options, alors essayez d’écouter ou de lire, mais faites-le très clairement et intensément. Nous avons besoin de labourer notre égoïsme.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Deuxième Jour », Leçon n°3 du 20/09/14

Le point dans le cœur commun

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce que cela signifie d’être Moïse à l’égard des amis à l’intérieur des dix ?

Réponse : Moïse (Moshé en hébreu) est le seul point commun de l’ensemble des dix. Vous collectez vos points ensemble et les ressentez comme un seul point. Ceci est votre Moïse qui vous tire hors de l’égoïsme. Le concept de Machia’h, qui est celui qui tire, qui arrache, vient du verbe « Limshokh« , tirer, extraire.

Question : Si l’un des amis est dans une descente, est-ce que cela veut dire que les autres sont des Moïses pour lui ?

Réponse : Ils le tirent, oui. Mais cette action ne s’appelle pas Moïse.

Moïse est précisément la somme de toutes les aspirations des points dans le cœur visant à atteindre le Créateur. En d’autres termes, ils visent de ce fait la propriété du don sans réserve et l’amour commencera à se développer à l’intérieur de ce point. Mais il s’agit simplement d’un point, et uniquement dans la mesure où vous commencez à attacher l’égoïsme à vous-même, comme AHP à Galgalta ve Eynaïm, alors vous commencerez à grandir.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Deuxième Jour », Leçon n°3 du 20/09/14

Tout est dans le groupe de dix

congrès, groupeQuestion: Un étrange sentiment de fierté pour le groupe de dix se dessine en moi. Auparavant, je pensais que j’étais meilleur que quiconque. Et maintenant, quelque chose apparaît en moi qui m’a permis de sentir ce groupe de dix. Cela m’a étonné. Qu’est-ce que c’est ?

Réponse: Nous commençons à sentir que le groupe de dix, c’est comme un corps dans lequel nous sentons vraiment le monde supérieur, en particulier une nouvelle vie apparait, de nouvelles caractéristiques et les connexions qui seront appelées le monde de l’Infini.

Tout est à l’état latent dans le groupe de dix dans sa structure au sein de ses caractéristiques révélées. Nous n’avons pas besoin de courir à un endroit ni de chercher quelque chose, quelque part plus. Tout est en lui ! En lui il y a le bien et le mal, nous et le Créateur. En lui, nous découvrons le monde entier; par lui, nous pouvons voir correctement le monde. Tout est dans le groupe de dix.

Du congrès de Saint-Pétersbourg « 2ème Jour » le 20/09/14, Leçon 3

Ne jouez pas avec l’ego, concentrez-vous sur votre âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment doit-on travailler correctement avec les désirs étrangers car plus vous avancez, plus ils apparaissent ?

Qu’est-il préférable de faire : interdire mes points faibles afin de ne pas tomber dans satisfactions égoïstes, ou calmer ma « bête » quand elle dit: «donne moi ça », pensant que je fais cela pour me rapprocher de la spiritualité?

Réponse: Vous ne pouvez jamais calmer votre bête! Vous ne pouvez pas la satisfaire sous quelque forme que ce soit! Peu importe combien de liberté vous lui donnez, peu importe combien vous la remplissez avec toutes sortes de plaisirs, elle ne calmera pas. D’autre part, la limiter ne va pas l’aider.

Nourrissez-la, et elle voudra doubler. Limitez la, et elle voudra toujours deux fois plus. Il vous semble qu’il existe des possibilités inépuisables de plaisir qui existe.

Comment est-il possible de surmonter cela? Vous n’avez pas besoin d’être impliqué dans votre bête. Ne la frappez pas, et ne l’apaiser pas. A la place, concentrez-vous sur votre l’âme. Fermez les yeux, comme si la bête n’existait pas, et impliquez vous dans le travail spirituel. Rejoignez un groupe pour prendre des fonctions et des responsabilités et accomplissez-les sans dévier vers la bête, parce que jouer avec l’ego n’apporte rien de bon.

Du congrès de Saint-Pétersbourg « 1er jour » 19/09/14, Leçon 2

A propos de la connexion mutuelle et de l’amour

congrès, groupeQuestion: Vous avez parlé d’une connexion mutuelle entre les groupes de dix et chacun d’entre nous. Quelle est cette connexion?

Réponse: Une connexion est quand je pense à vous et que vous pensez à moi. Je remplis vos désirs, et vous remplissez les miens parce que chacun ne peut pas satisfaire ses propres désirs. Dans le monde spirituel, nous pouvons nourrir l’autre, mais chacun ne peut pas se nourrir.

C’est exactement pareil avec l’amour. Il doit y avoir une coopération mutuelle, un partenariat, une connexion mutuelle, un sentiment commun, et comment vous procurez de la joie et du plaisir aux autres.

Un sentiment de la mutualité et de connexion apparaît uniquement lorsque vous connaissez les besoins de l’autre et vous les satisfaisez. Il connaît vos besoins et les remplit, et quand chacun d’entre vous a du plaisir à donner à l’autre, alors ce sentiment partagé s’appelle l’«amour».

Certes, il n’y a aucune chance de trouver cela dans notre monde, mais dans le monde spirituel, tout n’existe que sous cette forme.

Du congrès de Saint-Pétersbourg  » 1er jour » 19/09/14, Leçon 2

L’exil : A la limite de la lumière et des ténèbres, Partie 3

laitman_749_01Question : Les Juifs sont-ils restés en tant que peuple d’Israël dans le sens spirituel du mot après la destruction du Premier Temple ?

Réponse : Ils étaient conscients de leur incapacité à résister à l’égoïsme qui les contrôlait. Ce fait est documenté dans les livres et les chroniques historiques.

Il y a beaucoup de matériaux qui couvrent ce sujet. Ils ont été écrits dans un passé lointain par les participants proches des événements, pas par des chercheurs contemporains.

Les Juifs étaient une nation très instruite. Ils ont transmis leurs connaissances de génération en génération. Leurs écrits ont été conservés, systématisés et classés. Ainsi, ils ont été bien entretenus pendant des siècles.

Par conséquent, les gens ont clairement réalisé : « Il n’y a pas de Créateur parmi nous ! »

Question : Mais, qu’est-ce qu’ils ont emmené en exil ? Qu’est-ce qu’ils transportaient avec eux ? Auparavant, ils respectaient les principes d’Abraham, mais qu’est-ce qu’ils possédaient après que l’effondrement ait eu lieu ?

Réponse : Ils se souvenaient de leur histoire tout à fait bien. Ce n’est pas qu’ils l’ignoraient totalement, comme si on les avait frappés sur la tête. En outre, la chute ne se produit jamais immédiatement ; elle se déploie progressivement, les gens refroidissent lentement, laissent leurs états antérieurs derrière eux, et continuent de faire des tentatives infructueuses de retour à leurs états antérieurs.
Nous nous exerçons à nous accrocher à notre passé, mais nous sommes incapables de le faire. En même temps, en faisant des tentatives pour revenir à lui, même si nous ne parvenons pas à des résultats, nous continuons à explorer et à réviser nos états antérieurs, en les conservant ainsi dans notre mémoire.

Cela est similaire à la répartition de la Lumière dans un Partsouf et sa sortie tardive hors de lui (TANTATaamim, Nekoudot, Taguin et Otiyot, ndt). A la dernière étape, quand tout le reste est déjà parti, tout ce qui reste ce sont des souvenirs (Reshimot). Toutefois, à ce stade, ils sont plutôt frais et sont appelés récipients (Kélim). Ces types de récipients sont corrects. Ils reflètent les bonnes sensations, les définitions de ce qui se passe à l’intérieur de nous ;  c’est uniquement à ce moment-là que l’on se rend compte dans quel état on était avant. Au moment où nous étions dans cet état, nous ne comprenions pas ce qu’il signifiait en réalité pour nous.

Cela arrive également dans la vie de tous les jours. Souvent, on dit à quelqu’un : « Vous vous souviendrez de cette situation et vous la comprendrez différemment plus tard. » Ainsi, quelque chose reste toujours lorsque nous perdons nos situations passées et quand il n’est pas en notre pouvoir d’interrompre la tendance des pertes.

De KabTV, « Babylone d’hier à aujourd’hui », 03/09/2014

Une longueur d’onde commune

Dr. Michael LaitmanDans L’Étude des dix Sefirot, il est expliqué d’où vient la Shevira (brisure) du désir collectif et sa correction, c’est-à-dire l’union et la connexion, pourquoi elles sont ainsi, même si en principe, ces lois sont très logiques, et en général nous les comprenons avec notre nature physique. Nous devons essayer de les réaliser dans nos ateliers en s’immergeant et en étant inclus l’un dans l’autre, et en étant d’accord avec ce que dit un ami. Être d’accord signifie avancer avec ce qu’il dit. Je navigue sur sa longueur d’onde et pense comme lui. Je ne cherche pas à justifier ou à juger ses paroles, non !

Je suis avec lui dans ses désirs et ses pensées. Il dit une phrase et je suis dans cette phrase, comme si c’était la mienne. C’est tellement important que j’essaie de deviner sa pensée et son désir de telle sorte que s’il devait s’arrêter, je pourrais continuer et déclarer exactement ce qu’il allait dire. Et il en est ainsi de chacun de nous.

Nous nous ressentons comme étant complètement égaux, pas plus haut ni plus bas que les autres. Car seuls ceux qui sont égaux se connectent les uns aux autres et se trouvent dans la communication mutuelle. De ce fait, c’est comme cela que nous nous orientons nous-mêmes.

Nous essayons de nous entraider à tel point que depuis le début de l’atelier jusqu’à sa fin, je me surveille à chaque instant afin qu’aucune de mes pensées et qu’aucun de mes désirs ne soient en contradiction avec la discussion, de sorte qu’ils ne soient pas superflus ou étrangers à ce dont nous participons maintenant. Il est nécessaire d’essayer de se détacher du monde entier, autant que possible, de bouillonner uniquement entre nous, de discuter de tout ce qui se passe parmi nous et de ce que nous pouvons ajouter pour inviter la révélation de la Lumière Supérieure sur nous-mêmes.

Dès le moment où je vois que quelqu’un n’est pas engagé dans le sujet, est déconnecté, s’écarte de la direction (peut-être qu’il a des problèmes personnels), je fais des efforts pour l’aider à revenir à notre flux. Chaque personne qui s’écarte de la longueur d’onde commune devient une perturbation pour tout le monde. Cela affecte à la fois les femmes et les hommes.

Quelqu’un qui s’écarte du cadre de l’atelier d’une certaine manière et qui est à l’extérieur de nos désirs et nos pensées dérange tout le monde. Mais il se dérange beaucoup plus lui-même. C’est parce qu’il est dans un système unifié et qu’il crée une perturbation en son sein ; il est un organe qui ne fonctionne pas correctement et il attire sur lui une influence négative de l’ensemble du système. Nous devons donc essayer d’être des composants positifs du seul Kli de l’âme collective.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, Leçon préparatoire n°2 du 18/09/14

Cinq interdictions d’utilisation de l’ego

Dr. Michael LaitmanQuestion : S’il est important de corriger les intentions et non les actions, je ne comprends pas comment cela est possible. Nous pouvons tout faire avec un peu d’effort, mais nous n’avons aucun contrôle sur nos intentions.

Réponse : Mais c’est toute l’idée de la correction. C’est effectivement ce que la Torah exige de nous : la correction du cœur. Tous les commandements ont été donnés uniquement pour que nous puissions purifier nos intentions par eux.

Nos actions ne valent rien sans les intentions correctes. L’ensemble du système général de la nature appelé le Créateur, l’ensemble de l’énorme mécanisme de la création, prend seulement en compte nos intentions et pas nos désirs.

Question : De quelle manière le jeûne de Yom Kippour est-il lié à cela ?

Réponse : Le jeûne de Yom Kippour nous rappelle que nous devrions cesser de recevoir égoïstement et commencer à donner sans réserve à autrui au-dessus de notre propre bénéfice. Le désir d’une personne se compose de cinq couches : Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin et Malkhout, et il y a donc cinq interdictions à Yom Kippour comme signe de la restriction de ces désirs égoïstes : l’interdiction de manger et de boire, l’interdiction de se laver, l’interdiction de porter des chaussures en cuir et l’interdiction des rapports sexuels.

Ainsi, nous cessons de recevoir et nous devons alors changer en don sans réserve. Mais pour commencer à donner aux autres, nous devons d’abord restreindre totalement nos désirs égoïstes et les intentions de l’amour-propre et cesser complètement de nous inquiéter à propos de nous-mêmes. Cela signifie que je devrais cesser d’utiliser toutes les zones noires qui apparaissent sur les rayons X de mon cœur pendant les dix jours de repentance qui précèdent Yom Kippour.

C’est l’essence même de Yom Kippour. Je ne peux pas encore effectuer d’actions dans le but de donner sans réserve. A ce jour, je ne limite que mon ego afin de ne pas recevoir quelque chose pour moi-même. Même si je suis autorisé à recevoir, ce n’est que pour passer à travers moi et donner aux autres.

Mais cela arrivera plus tard, tandis que le jour de Yom Kippour, il y a une restriction totale, cinq interdictions. Cela symbolise le fait qu’une personne n’utilise même pas ses désirs les plus essentiels. Finalement, nous atteignons les mêmes révélations que le prophète Jonas, en clarifiant quelle est la chose la plus importante dans la vie d’une personne.

Bien que Jonas n’était pas une personne ordinaire, mais un prophète, nous devons considérer les missions difficiles que le Créateur nous donne. Premièrement, Jonas voulait échapper à sa mission de donner sans réserve aux autres, mais finalement il a été forcé de la réaliser, en transmettant ​​la sagesse de la connexion et de l’unité, l’amour, et le don sans réserve au monde entier, que le peuple de Ninive incarne.

Le jour de Yom Kippour, je dois m’oublier et me concentrer totalement sur l’intérêt des autres : d’abord notre peuple et ensuite le reste du monde. Telle est la mission de la nation d’Israël, comme les kabbalistes nous le disent. En acceptant ce travail, nous commençons à corriger nos actions de don quand Yom Kippour se termine, et les fêtes qui suivent Yom Kippour symbolisent cela.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 30/09/14

En couple avec le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : J’ai été à Sotchi pendant dix jours et j’ai vu combien les amis ont travaillé dur, comme des abeilles butinant les fleurs. Je tiens à exprimer tout cela, non seulement au groupe de dix, mais à tout le monde ! Cependant, il me semble que je ne peux pas faire cela, c’est difficile pour moi. Comment puis-je surmonter cette peur, que dois-je faire avec elle ?

Réponse : C’est une bonne peur ; le souci des autres est très utile. Mais en même temps, elle doit être collective avec la bonne attitude envers le Créateur.

Nous devons travailler ensemble avec Lui comme des partenaires ; c’est ce qui manque. C’est quand nous donnons la moitié et qu’Il donne l’autre moitié. Nous donnons notre désir, notre manque, et Il donne son pouvoir de correction à cette carence. Ainsi, nous devons ressentir que nous sommes ensemble avec Lui dans une seule danse, en un seul mouvement, liés avec Lui tout le temps.

La sagesse de la Kabbale vous place en face du Créateur et elle commence à vous montrer de quelle manière vous pouvez Lui donner sans réserve, de quelle manière Il vous donne sans réserve, parce qu’il n’y a personne d’autre que nous deux. C’est ce qui manque dans notre préoccupation, notre anxiété et appréhension, de ressentir que nous sommes en cela ensemble avec le Créateur. Essayez de sentir que nous travaillons ensemble avec Lui comme un couple.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, Leçon préparatoire n°2 du 18/09/14

Mon propre jour du Jugement

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi est-ce qu’une offense envers une personne est pire qu’une offense envers le Créateur ? Cela signifie-t-il qu’une personne ne peut pas faire de son mieux avec le Créateur à moins qu’elle le fasse avec son entourage ?

Réponse : Vous ne pouvez pas vous tourner vers le Créateur s’il y a des gens dans le monde à qui vous avez fait du mal. Nous pouvons influencer le Créateur uniquement à travers les gens conformément à la loi : « de l’amour des êtres créés à l’amour du Créateur ».

Après tout, le Créateur est caché et on ne peut Le révéler qu’en donnant aux gens. C’est la raison pour laquelle la sagesse de la Kabbale est appelée la sagesse cachée. Elle nous enseigne comment vraiment donner aux gens afin de découvrir le Créateur derrière eux. Si nous ne savons pas cela, nous ne serons jamais en mesure de faire du bien aux gens par notre don, ainsi nous ne serons pas en mesure de donner sans réserve au Créateur non plus. Il s’avère que nous allons finir notre vie sans aucune issue positive.

Question : Supposons que j’ai blessé un ami et que je veuille me réconcilier avec lui. Suffit-il de demander son pardon comme c’est la coutume avant Yom Kippour ?

Réponse : Bien sûr, cela n’est pas suffisant si vous demandez seulement le pardon de l’ami juste pour vous purifier devant le Créateur à Yom Kippour. Pour ce faire, vous êtes prêt à tout donner à l’ami comme cadeau aussi longtemps que vous pouvez être sûr qu’il vous pardonne, et vous serez en mesure de vous justifier devant le Créateur.

Mais c’est mieux que rien puisque nous allons à Lishma (en Son nom) depuis Lo Lishma (pas en Son nom). Faire vraiment la paix avec un ami signifie commencer à l’aimer, c’est-à-dire limiter vos désirs personnels et être vraiment prêt à tout faire pour lui. C’est la correction de l’intention dans le cœur lorsqu’il ne reste plus d’auto-calcul, ce qui signifie que tout ce qui m’arrive n’a pas d’importance. Une telle correction appelée vrai don sans réserve est requise de nous et seule la sagesse de la Kabbale peut nous l’enseigner.

Nous pouvons dire que l’essence de Yom Kippour est le résumé, la clarification, du nombre de restrictions que je peux effectuer sur moi afin que je puisse agir dans l’amour et le don sans réserve envers les autres après cette date. A travers l’amour des gens, j’atteindrai l’amour du Créateur. Le « jour du Jugement » est le jour de mon auto-jugement.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 30/09/14