Daily Archives: 10 novembre 2014

Une illusion de perfection

Dr LaitmanQuestion: Comment un kabbaliste sent la vie?

Réponse: Un kabbaliste sent la vie comme un moyen d’entrée dans une dimension plus élevée et pour s’élever sur l’échelle de degrés spirituels.

Tout ce qui existe dans notre monde et dans la vie est juste une condition pour plus d’élévation spirituelle. Par conséquent, un kabbaliste regarde notre monde dansles faits, de manière strictement claire.

Bien sûr, il peut profiter de toutes les choses matérielles: musique, littérature, art, nature, etc. Mais à l’intérieur de lui, il y a toujours une directive très claire: je le fais dans le but d’avancer dans l’atteinte du monde supérieur. Il sent tout la fragilité, l’insignifiance, et l’illusion de notre monde, et comprend qu’il y pense intentionnellement.

Tout comme les images que nous voyons sur l’écran d’ordinateur ne sont que des signaux électriques qui créent des images sur le plasma, de la même manière, divers sentiments humains ne sont que des signaux électriques, rien de plus. Un kabbaliste comprend l’illusion de tout sentiment de matériel: soit positif ou négatif. Il voit que tout ce qui nous entoure n’existe que dans notre perception, en nous.

Par conséquent, il n’a pas peur de la mort. Il sait que son corps physique doit mourir, mais l’atteinte du monde supérieur, l’âme, existera dans la mesure où il s’est corrigé tout en restant dans le corps et a pu continuer sa correction plus avant.

De « histoires courtes» de KabTV 22/10/14

Une boîte à outils de Lumière

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale, contrairement aux autres sagesses, étudie la matière interne la plus haute, le désir qui se trouve au niveau humain.

Les désirs aux niveaux minéral, végétal et animé nous apparaissent dans ce monde. Nous pouvons les étudier, les comprendre et les utiliser. Sur la base de leurs investigations, nous créons une science.

Mais il n’y a pas de science qui étudie le désir sur le plan humain. La psychologie essaie d’atteindre cela, toujours sans succès. Pourquoi ? Parce que l’enquêteur doit être à un niveau plus élevé que l’objet, le sujet, qui est en train d’être étudié.

Étant une personne dans ce monde, je peux explorer la matière minérale (physique, chimie, etc), la végétale (botanique) et l’animale (biologie, zoologie, etc). Après tout, je me tiens sur un niveau plus élevé.

Cependant, la question du niveau humain, notre monde intérieur, ne peut pas être étudiée à partir de notre niveau. Et de ce fait, la psychologie et la psychiatrie sont dépourvues d’une base réelle, solide, scientifique.

Mais avec l’aide de la sagesse de la Kabbale, nous pouvons créer cette base, et grâce à cela nous pouvons vraiment examiner d’avantage et objectivement tout le reste de la couche inférieure des niveaux minéral, végétal et animé. Pour l’instant, nous avons la possibilité de prendre en compte les fautes et les erreurs des études sur la nature de ces niveaux inférieurs, où nous faisons des distorsions générées par notre propre nature humaine.

Ainsi, la sagesse de la Kabbale est spécifiquement une science au sens plein du terme, et elle est beaucoup plus précise que les autres sciences. Car avec elle nous étudions la substance de la création, le désir de recevoir, sur les niveaux du minéral, du végétal, de l’animal et du parlant, et nous utilisons un appareil unique appelé la Lumière Supérieure.

Lorsque les physiciens étudient la matière dans un accélérateur de particules, ils induisent des collisions et observent leurs résultats.

Et quant à nous, c’est la même chose : la Lumière vient et produit une collision, ce qui signifie qu’elle effectue un Zivoug de Hakaa (accouplement par frappe ). Tout d’abord, la collision se produit et après cela, l’accouplement. Grâce à cette expérience, nous examinons et en apprenons davantage sur ce qui se passe durant la rencontre entre le désir de recevoir et le désir de donner sans réserve, entre le Créateur et la création.

Du Congrès de Los Angeles, Leçon n°3 du 02/11/14

Le seul rituel du kabbaliste

Dr. Michael LaitmanQuestion : Y a-t-il des rituels dans la sagesse de la Kabbale ?

Réponse : Dans la sagesse de la Kabbale, il n’y a pas de rituel ! Elle nese préoccupe pas de tout ce qui touche au monde matériel, ni au corps physique d’une personne.

La sagesse de la Kabbale consiste en un travail interne d’une personne, qui est dirigé vers la connexion et l’unité avec les autres, et à travers cette correction, c’est la découverte du Créateur. Il n’y a pas d’actions extérieures en cela, mais l’assistance  mutuelle pour un travail spirituel prospère. Il s’agit d’un travail en groupe, d’un travail dans un groupe de dix (appelé un Minyan), de réunions d’amis, de repas partagés, etc., en d’autres termes, toutes sortes d’activités extérieures qui peuvent nous aider à nous rapprocher sont les bienvenues.

Ici, il est possible de voir immédiatement la différence entre un groupe kabbalistique de dix et un Minyan de personnes qui se sont réunies dans une synagogue, qui n’évoluent pas vers la proximité mais viennent simplement pour prier. Ils n’ont pas une tâche partagée afin de créer un tout unique entre eux et de découvrir le Créateur parmi eux.

Alors que pour nous, la connexion dans un Minyan, un groupe de dix, est une activité spirituelle où nous essayons de nous connecter en un seul ensemble, l’image d’une seule unité appelée Adam (Homme), de sorte que notre seule image élevée au-dessus de l’ego et connectant chacun d’entre eux est construite sur la caractéristique du don sans réserve et ressemble au Créateur.

De cette unité entre nous, du fond du cœur commun, nous élevons notre demande vers le Créateur pour qu’Il se révèle dans notre désir unifié, notre cœur unifié. Ceci est appelé une prière kabbalistique, un Minyan kabbalistique, un groupe et un rituel.

De KabTV, « Histoires Courtes » du 22/10/14