Monthly Archives: novembre 2014

D’une famille pastorale à une unité sociale spirituelle

Dr laitmanLa vie nous montre que le mode de vie basé sur une vie familiale solide a disparu. Les familles où le mari est le chef de la famille, où la femme est impliquée dans le travail domestique, et l’éducation des enfants, avec jardin doté de chiens et chats,n’existent plus et c’est un fait.

Maintenant, un sentiment absolument différent de famille est apparu. Il doit être vu et perçu comme une partie d’un macrocosme sans limite, ressenti comme un élément qui a été correctement intégré dans un système immense, comme un train qui doit trouver l’endroitqui lui a été préparé, et y entrer avec sa cargaison.

Chaque famille se transforme ainsi en une unité de la famille et travaille sur elle-même en son sein, commence à sentir, en dépit d’elle-même, le type d’environnement qui lui est propre. La création d’un tel environnement sera réalisée progressivement, jusqu’à ce qu’à partir de très nombreuses petites cellules intégrantes, un immense champ intégral, un système intégré soit créé.

Donc, nous devons constamment participer à l’éducation, à la fois des enfants et des adultes, dans toutes les directions. Notre rôle et mission est de les amener à sentir leur unité familiale comme un tout qui a fusionné en un seul tout avec l’ensemble de la société, toute l’humanité.

Nous devons organiser des ateliers familiaux pour les parents, pour les enfants, et les grands-pères et grands-mères en les dirigeant vers l’intégration mutuelle entre eux. Précisément dans cette bonne intégration, ils vont commencer à sentir la force de la nature que nous appelons le Créateur, la puissance du don, le pouvoir de l’amour. Et  seule la bonne éducation peut amener une personne à ce niveau, pas sa connaissance et non des diplomes universitaires.

De «Histoires courtes» de KabTV 23/10/14

Les kabbalistes à propos du peuple d’Israël et des nations du monde

La mission du peuple d’Israël

Mais la réparation finale du monde se fera en mettant tous les peuples du monde à Son travail…

 Mais le rôle d’Israël envers le monde ressemble au rôle de nos saints pères envers la nation d’Israël, c’est-à-dire que de la même façon que la vertu de nos pères a rejailli sur nous et nous a aidé à nous développer et à nous purifier jusqu’à ce que nous devenions dignes de recevoir la Torah. Sans nos pères, qui ont observé la Torah avant qu’elle ne soit donnée, nous ne serions pas meilleurs que toutes les autres nations (cf. point 19).
C’est ainsi que la nation d’Israël a l’obligation, en observant la Torah et les commandements en Son nom, de se préparer elle-même et de préparer tous les peuples du monde, et de les faire évoluer de façon à ce qu’ils prennent sur eux ce travail sublime d’amour du prochain, qui est l’échelle pour atteindre le but de la création, l’adhésion avec Lui.
De cette manière, chaque commandement que chacun des membres d’Israël accomplit pour apporter satisfaction à son Créateur, sans aucune contrepartie ni égoïsme, aide dans une certaine mesure, au développement de tous les peuples du monde, car ceci ne se fait pas d’un seul coup, mais par un développement progressif jusqu’à ce qu’il atteigne une quantité suffisante pour amener le monde entier à la pureté désirée. C’est ce que nos Sages appellent: changer favorablement, c’est à dire que la purification nécessaire a été atteinte. Et ils comparent cela à la pesée sur une balance, où le changement dans l’équilibre des plateaux indique que le poids désiré a été atteint.
Baal HaSoulam, Arvout, point 20

L’égoïsme a été intentionnellement placé en nous

Dr laitmanTout dépend de la lumière qui remplit le récipient. Le niveau de confiance ou le niveau de vie et de vitalité senti est déterminé par ce remplissage.

Baal HaSoulam, Shamati, n ° 72, «La confiance est le vêtement de la Lumière »: Ceci est parce que la lumière de la vie, qui est une force d’En-Haut, brille sur lui et il peut travailler avec des forces surhumaines car la Lumière Supérieure n’est pas limitée comme forces matérielles.

Si elle ne m’éclaire pas, je n’aurai aucune chance de sentir les signes minimes de la vie spirituelle en moi. Cela signifie que sans la Lumière Supérieure qui me remplit, je ne peux pas atteindre ni être récompensé de la vie spirituelle.

Cependant, je ne dispose pas non plus de force matérielles personnelles. Mais dans la mesure où le désir de recevoir en moi exige une satisfaction, me fait sentir que je manque de quelque chose, il me pousse et me force à atteindre la satisfaction désirée. Ainsi, je reçois les forces d’atteindre cette vie matérielles.

Il en est de même lorsque le désir de donnerm’éclaire et éveille le désir de parvenir à la vie spirituelle. Cela signifie que nous avons besoin de comprendre et d’essayer de sentir que nous effectuons et satisfaisons à la fois la vie corporelle, afin de recevoir, et la vie spirituelle, afin de donner, par la Lumière qui agit sur nous et brille dans le désir de recevoir : que ce soit pour le désir de recevoir ou contre lui.

L’ego n’apparait pas en nous naturellement et il est également dirigé intentionnellement d’en haut, et nous devons le voir comme une action spéciale de la part du Créateur. Cela signifie que la personne doit se voir neutre, ne faisant pas partie du désir de recevoir ni du désir de donner.

Le fait que nous soyons dans un désir de recevoir maintenant est intentionnellement dirigé d’en haut, mais cela ne signifie pas qu’il soit naturel. Le Créateur nous dirige maintenant par la force égoïste, afin de recevoir, intentionnellement pour que nous demandions et exigions la force opposée à cet état, la force du don. Nous en avons besoin pour équilibrer ces deux forces à l’intérieur de nous et  pour alors acquérir notre libre arbitre. Plus je tente de penser que la force de réception, l’ego, n’est pas simplement une force naturelle ni mon attribut naturel, mais qu’il a été intentionnellement placé en moi d’en haut, plus il me sera facile de demander la force du don qui équilibrera la force de réception.

Du cours quotidien de Kabbale 07/11/14, Shamati # 72

L’action au lieu de l’intention

Dr laitmanQuestion : La réalisation externe de la Torah, est-ce une descente ou pas ?

Réponse : La réalisation externe de la Torah est le résultat de l’exil du peuple d’Israël. Avant cela, il ne faisait que le travail interne parce que tout le monde était dans l’atteinte du Créateur. Oui, il y avait des problèmes, des troubles, des guerres, mais tout ceci faisait partie d’une analyse interne puissante.

Et puis, à l’époque de Rabbi Akiva, le peuple d’Israël est tombé du degré de l’amour fraternel à celui de la haine gratuite. Si dans le passé, tout le monde comprenait la Torah dans un sens spirituel car leurs récipients, les désirs, étaient dans la révélation, après une chute au niveau matériel, ils ont commencé à comprendre la Torah dans le sens matériel. En conséquence, ils ont commencé à la réaliser comme nous le voyons aujourd’hui : en se renforçant eux-mêmes uniquement par des actions, non pas par l’intention.

Les récipients d’Israël ont Galgalta ve Eynaim, la partie qui est engagée dans les intentions GE et AHP, celle qui est engagée dans les actions. Ainsi, il se trouve qu’il y a deux Torah :

– Pour les récipients de Galgalta ve Eynaim, c’est la sagesse de la Kabbale, appelée la vraie science mais aussi la science cachée parce qu’elle se révèle seulement à celui qui lève le voile par-dessus elle ;

– La science des actions matérielles explicites, effectuées par une partie du peuple d’Israël, appartenant à AHP.

Nous n’allons pas évaluer quelqu’un, ni juger personne. Il n’y a pas d’intelligent ou de stupide, de bon ou de mauvais. Personne ne devrait être puni ou méprisé. Simplement, ce sont les faits. Nous aurions dû venir à cela après la brisure des récipients et l’exil. C’est la manière dont les récipients, les désirs, sont arrangés dans le processus de leur correction.

Mais maintenant, la question se pose : comment pouvons-nous collectivement  se réveiller au véritable travail du Créateur ?

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11/12/14, Écrits du Baal HaSoulam

La résolution de l’âme

Dr. Michael LaitmanIl est très important de savoir; «De quoi je me préoccupe? » Chaque moment où je me sens vivant et bien, je suis plein de soucis. Alors, de quoi je m’inquiète?

Suis-je inquiet pour mon propre bien-être, ma tranquillité, la réalisation, ce qui va me rendre plus heureux, la paix et la tranquillité, la sécurité, la nourriture, et le bien-être de la famille?

Ou suis-je inquiet pour mes amis, comme une mère avec un bébé, recherchant ce qui leur manque et ce qu’il faudrait faire pour eux? Dois-je m’inquièter pour le groupe comme une nounou fidèle? Cela signifie que je dois vérifier l’intention de mes soucis.

L’ensemble de la création descend progressivement jusqu’à notre monde dans lequel nous existons sous une forme physique et dans la situation la plus basse. Nous nous sentons comme si nous étions détachés du monde spirituel, quand, en fait, cela ne peut être. Donc, ce monde est appelé le monde imaginaire.

Nous supposons que nous existons dans un vaste monde rempli de beaucoup d’objets physiques. Cependant, en fait, il est entièrement spirituel, mais nous ne reconnaissons pas ni ne sentons cela.

Il est donc très important de vérifier ce qui m’inquiète à chaque instant. Entrer dans le monde spirituel veut dire continuer à se préoccuper de ce qui est essentiel et vital dans la vie: la nourriture, le sommeil, la santé, l’argent, et les relations avec les gens, mais inconsciemment, je suis toujours dérouté par la pensée de comment organiser le groupe afin qu’il devienne la Shekhina (divinité), un endroit idéal pour découvrir le Créateur.

Il faut que je m’habitue à être heureux de ma préoccupation pour le groupe. Si je cesse de me préoccuper de ce sujet, alors je suis inquiet de savoir pourquoi je ne m’inquiète pas pour les amis. Cela doit devenir une habitude. Dans notre monde, l’habitude devient une seconde nature.

Supposons que l’on me remeete un bébé qui m’est étranger que je ne sens pas. Mais je n’ai pas le choix; Je suis obligé de me soucier de lui, jour après jour. Je commence à m’occuper de lui et il devient important pour moi. En fin de compte, je commence à penser à lui tout le temps. Il en est de même en ce qui concerne le groupe. Nous devons atteindre cet état qui n’est seulement possible que par la détermination et en revenant sans cesse à mes réflexions sur le groupe.

Et après toutes ces beaux plans de prendre soin du groupe, de mon soutien, d’attirer la lumière en lui, au sujet du Créateur et de lui donner satisfaction, je dois me demander, où il est et où je suis inconsciemment. Je dois toujours préciser pour qui/quoi je fais tout cela. Certes, j’espère recevoir une récompense, mais quoi exactement?

Il se pourrait que, dans l’intervalle, je ne sois pas prêt à m’imaginer une récompense. Il se pourrait que je comprenne que, plus tard, par mon effort, je demandrai le contrôle, le respect et la transcendance de la vie et de la mort, quelque chose de tangible et très important pour moi. Et là, je dois savoir ce qui est plus important pour moi: Est-ce ma récompense ou la capacité de donner satisfaction aux amis et au Créateur?

Puis-je renoncer à la récompense, ou du moins une partie de celle-ci? Et quand je renonce à une récompense, je ne la remplace pas par autre chose, telle que la gloire et la poursuite de l’honneur?

Qu’est-ce que cela signifie faire plaisir au Créateur? Par quels moyens puis-je le faire et quel désir je ressens? Par quoi vais-je ressentir que le Créateur est content de moi? Il est nécessaire d’essayer de séparer mes désirs et la perception en autant de parties possible et voir comment travailler avec eux. Plus j’ai de paramètres, plus je développe ma perception.

Cela ressemble à des pixels sur un écran d’ordinateur qui déterminent sa résolution: Dans un centimètre carré ne peut y avoir deux cents pixels, il pourrait y en avoir un mille, ou il pourrait y en avoir dix mille. Plus il y a de points, plus l’image est belle et bonne.

La même chose se passe  avec nos désirs. Plus nous les analysons, plus nous nous rapprochons de la vérité, de la vraie perception.
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Du congrès de Los Angeles « Deuxième jour » 01/11/14, Leçon # 4

Les enfants de l’univers, 4ème Partie

Dr. Michael LaitmanLes personnes qui étudient les lois de l’univers estiment que l’univers entier est un programme, une pensée. La caractéristique la plus importante de ce système est qu’il est unifié. Toutes ses parties sont interconnectées. Cela est vrai même dans le cadre de nos esprits cartésiens actuels.

Chaque partie du système provenant du Big Bang continue de se développer dans des directions différentes, donnant ainsi naissance à une multiplicité de phénomènes. Cependant, l’ensemble de ses éléments a agi en conformité avec les lois du système.

Il n’y a pas de chose telle qu’une coïncidence. L’anarchie, qui est si typique dans la société humaine, est impossible dans la structure de l’univers. Tout ce qui existe a des causes et des conséquences. Cela signifie que, conformément à la loi de l’interaction entre de nombreux éléments et forces, les répercutions du Big Bang constituent un système fermé unifié.

Ce n’est pas un hasard si dans les anciens temps, les gens savaient comment prédire leur destin, prévoyaient les événements de grande envergure qui ont eu lieu sur la surface de la Terre, ont prédit la météo et d’autres phénomènes qui ont eu lieu sous la terre et dans les airs simplement en regardant les étoiles. Cela signifie que les expériences sur des milliers d’années d’exploration du ciel, de la nature, du climat et de l’homme leur ont permis de tracer les connexions qui existaient entre tous les éléments. Ils ont réussi à créer divers tableaux qui reflètent de nombreux domaines de connaissance tels que l’astrologie, l’astronomie, et bien d’autres sciences.

À long terme, nous sommes tous à la recherche de la connexion car, consciemment ou inconsciemment, nous reconnaissons que tout ce qui existe constitue un système global unifié.

Nous admettons que la progression de l’univers est non seulement de donner naissance ou de propager des particules de matière qui existent encore aujourd’hui. Pour être franc, c’est notre perception subjective, alors que la question la plus importante est complètement négligée : en est-il vraiment ainsi ou est-ce quelque chose que nous imaginons dans nos organes de perception ?

Nous devons juger conformément à ce que nos yeux voient. Ainsi, les particules qui se diffusent ont commencé à se rassembler en grappes. Avec le temps, l’énergie initiale a généré divers types de formation de caillots et d’objets. Cela n’a pas d’importance si c’étaient des nuages de gaz, des étoiles ou du matériau planétaire, etc… Toutes ces particules se sont rapprochées par une force de concentration et d’attraction entre les substances. En d’autres termes, d’une part le procédé de diffusion d’éléments se poursuit, mais d’autre part, ils se rassemblent et se lient ensemble.

La tendance à la diffusion est destinée à remplir l’univers. Le Big Bang a créé l’endroit, à savoir, l’espace que nous considérons sans fin (même si rien ne justifie ce fait). C’est comme si nous regardions à l’intérieur d’un trou noir et affirmions qu’il est sans fond. La question demeure : est-ce que notre univers s’étend vraiment ou est-ce que le modèle de l’inflation reflète uniquement notre perception de celui-ci ? Nous devrions toujours garder cette nuance à l’esprit.

Le problème est que lorsque nous prenons des mesures de l’univers, nous n’ajoutons pas l’avertissement que nous le faisons uniquement en conformité avec notre perception humaine.

Ainsi, il y a une tendance à remplir l’espace dans lequel les particules ont été créées par l’énergie éclatée selon le programme universel de base. Comme on le voit, le processus de création de la matière concerne les particules, les morceaux de matière, se collectant dans des blocs plus grands et prenant diverses formes (à la fois positives et négatives) en se rapprochant ou en se déconnectant, et en s’éloignant les uns des autres.

Il va sans dire que nous utilisons tout simplement les termes qui font partie de notre lexique courant. À présent, ce processus démontre une dynamique rapide qui se poursuit à une vitesse qui est bien au-delà de notre compréhension.

Du programme « Une Nouvelle Vie » du 02/03/14

Les enfants de l’univers, 5ème Partie

Dr. Michael LaitmanNous rencontrons beaucoup de surprises lorsque nous étudions les caractéristiques physiques de l’univers. Si nous avons d’abord supposé que la radiation et les particules ne pouvaient pas pénétrer les solides, nous savons maintenant qu’il n’en est pas ainsi.

Le microcosme a ouvert une image vraiment incroyable devant nous. Beaucoup de choses ont changé dans notre compréhension de l’univers et de la place de l’homme en son sein.

Qui plus est, tout cela est dû au fait que nous avons refusé de suivre une approche idéologique générale, en reconnaissant que nous ne comprenons pas, ne ressentons et ne connaissons pas du tout la création et que nous devons l’étudier depuis le début. Ainsi la science s’est éloignée de la religion et a quitté ses limites, ce qui fut très utile.

Cette lutte a duré pendant des siècles et jusqu’à ce jour, les échos de l’église et les objections des autres institutions religieuses envers une grande variété d’approches scientifiques se font encore entendre. Bien que cette étude n’allait pas avec leur foi, les croyances de base ont été acceptées car elles ont aidé à contrôler les gens et les choses. Notre connaissance de l’univers est très limitée, et récemment nous sommes arrivés à la conclusion que notre vision de la réalité est partielle et fragmentée. Même si nous étions capable de la saisir dans son ensemble, les données de la recherche indiqueraient qu’il peut y avoir des univers parallèles. Nous voyons simplement que sans hypothèses, nos formules ne concordent pas, et nous devons ainsi prendre en compte cette possibilité.

Ensuite, il y a les questions sur la connexion entre les univers, et sur le passage de l’un à l’autre à un niveau supérieur qui nous entoure, mais qui n’est pas accessible à notre perception. Autrement nos données actuelles ne s’alignent pas.

Bien sûr, nous sommes à la recherche d’une vie intelligente sur d’autres planètes. À mon avis, il n’y en a pas, et notre pauvre planète est la seule où vivent des êtres intelligents, polluant et ruinant la nature minérale, végétale et animée.

Quelle merveilleuse planète se serait si elle était simplement recouverte de plantes. Nous pourrions aussi ajouter quelques animaux, mais quelques personnes c’est déjà trop.

Sérieusement et d’une manière générale, la vie sur cette planète est en effet un phénomène rare. Pour que la vie apparaisse ici, il dut y avoir des combinaisons très spécifiques de différents paramètres et des forces de la nature qui ont permis à des particules de se connecter en de nouvelles formes, et d’acquérir des attributs uniques et nouveaux de procréation dans le processus d’évolution biologique. Ceci est un tout nouveau niveau comparé au reste de l’univers.

Du programme « Une Nouvelle Vie », le 02/03/14

Ce n’est pas le sage qui apprend

Dr LaitmanLorsque nous lisons des livres de Kabbale, nous sommes en mesure d’attirer la Lumière Supérieure qui ramène vers le bien. Ainsi il est très important durant la leçon de maintenir la bonne intention à chaque instant en se souvenant de ce que l’on veut de chaque mot lu.

Il se pourrait que je ne comprenne rien à ces mots sur le sujet lui-même. Je suis venu à la leçon et j’ai entendu qu’il était nécessaire d’ouvrir un livre. Je l’ouvre, lit, et je ne comprends rien parce que les choses écrites ici sont complètement nouvelles pour moi. Mais cela n’a aucune importance, je ne pense qu’à mon intention : qu’est-ce que je veux atteindre en m’asseyant et en étudiant ?

Le Baal HaSoulam écrit dans « L’Introduction à l’Étude des dix Sefirot » Article 155, que les kabbalistes ont également conçu leurs livres pour des personnes qui ne sont pas encore à des niveaux spirituels et qui ne comprennent pas ce qui est écrit. Mais précisément grâce à l’étude de textes qu’elles ne comprennent pas et non pas pour des raisons de compréhension, mais dans le but de recevoir la Lumière, elles avancent.

Il est dit : « Ce n’est pas le sage qui apprend. » Au cours de la leçon, il est important de décider que je n’aspire pas à la connaissance. « Connaître » signifie connexion, en atteignant le niveau approprié. « L’Étude des Dix Sefirot » parle de niveaux tellement élevés que cela va me prendre beaucoup de temps pour les atteindre.

Mais je demande la Lumière qui ramène vers le bien, la puissance supérieure qui m’influencera et me corrigera, m’élèvera, me purifiera et me connectera. Je lui demande de faire la différence entre les désirs qu’il est possible de corriger et ceux qui sont impossibles à corriger en moi, de sorte que je serais clairement sur quoi je dois travailler.

Ceci parce qu’il y a de tels désirs et pensées qui valent la peine  de distinguer et ne pas y toucher. Et d’autres, au contraire, doivent être éveillés et découverts. Par leur biais, je peux me connecter au groupe et au Créateur.

De même, je dois découvrir comment aider le groupe : pas pour mes désirs, mais pour les désirs des amis. Alors je me tourne vers le Créateur et demande spécifiquement la force d’apporter, en ce qui concerne ces désirs, la Lumière qui ramène vers le bien au groupe.

Du Congrès de Los Angeles, « Deuxième Jour », Leçon n°4 du 01/11/14

La maternité dans un monde interconnecté

Laitman_198Question : Comment voyez-vous la maternité dans un monde interconnecté ?

Réponse : La maternité dans un monde interconnecté suggère que nous enseignions aux mères d’être reliées entre elles et de créer ainsi le réseau correct de connexions pour le monde, que les hommes rejoindront par la suite. Nous utilisons la force d’une mère qui prend soin d’un enfant afin qu’il aille bien. Cela l’encourage et l’oblige à construire un monde interconnecté avec nous.

Question : Quel est le rôle de la mère dans un monde interconnecté ?

Réponse : Dans un monde interconnecté, la mère est à l’intérieur du système général, à l’intérieur du réseau qui nous relie et connecte tout. Elle est la fondation. Elle attire un homme et construit l’ensemble du système interconnecté pour sa progéniture.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 15/05/14

L’amour neutralise l’ego

congrèsLe congrès est terminé et nous sommes sur le point de retourner à nos groupes afin de nous connecter à d’autres personnes. Nous sommes sur le point de sortir de cette grande salle et de nous séparer de notre groupe de dix.

Bien sûr, nous devons rester en contact avec eux, mais nous devrions voir que tout ce qui est ajouté à mon groupe de dix ou ce qui lui manque quand je rentre à la maison est calculé d’en haut  et cela est en fait ce que je devais travailler.

Le Créateur nous a donné ces conditions sur le but et je ne dois pas me sentir désolé de ne pas être à côté du même petit groupe auquel je suis tellement habitué depuis quelques jours et avec qui je veux rester pour toujours. Non! Je vais travailler avec le monde entier et avec mon groupe local.

Nous devrions atteindre un état dans lequel il y a plusieurs personnes avec qui je peux travailler partout, que ce soit virtuellement ou physiquement. Il peut y avoir différents groupes de dix heures du matin, à midi et le soir. Ceci est seulement au début et nous nous en tenons à certain groupe de dix pour sentir que là, nous pouvons trouver une réponse, la chaleur, la proximité et la compréhension mutuelle.

Mais nous pouvons ressentir la même chose presque immédiatement dans un autre groupe. Si je suis entouré par des amis du monde entier qui avancent vers un but, je peux rester assis dans un groupe et sentir tout de suite que ce sont les mêmes amis.

Il ne fait aucune différence si je connais bien ou pas du tout dans le monde corporel ces personnes. Si nous avons un objectif commun, je peux me connecter à eux comme si je les connaissais depuis des années. Peu importe si nous nous connaissons déjà ou pas.

Il est très important d’exprimer l’amour à tous les amis, afin que chaque personne dans le groupe, dans le groupe des dix, sente qu’elle est aimée. Le sentiment de l’amour neutralise l’ego si une personne souhaite annuler son ego. Ceci est parce que l’amour des amis évoque en moi un tel sentiment de paix que je cesse de me soucier de moi-même.

Ensuite, je peux monter au-dessus de mon ego! Je suis libre de me soucier de moi et si je peux donner et donner mon amour comme un cadeau aux autres parce que je n’ai plus à penser à moi.

C’est un point très important. Nous pouvons convenir que nous allons intentionnellement montrer notre amour à l’un des amis et ainsi le libérer de ses troubles et préoccupations.Essayer et voyez si ca marche bien, même si nous ne travaillons pas de cette façon intentionnellement envers un des amis, chacun de nous doit toujours sentir que le groupe se soucie de lui.
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Du congrès de Los Angeles « Deuxième jour » 01/11/14, Leçon 4