Monthly Archives: novembre 2014

La seule mauvaise personne au monde

Dr. Michael LaitmanShamati 1:  Il n’y a rien hormis Lui

Et plus il s’efforce, il se voit toujours plus éloigné de la sainteté que ceux qui ont le sentiment d’être en union complète avec le Créateur. Tandis que lui, il a toujours des plaintes et des exigences et il ne parvient pas à s’expliquer le comportement du Créateur, la façon dont Il se comporte avec lui.

Et cela entraine de la souffrance. Pour quelle raison n’est-il pas en union complète avec le Créateur ? Au point qu’il lui vient le sentiment que véritablement, il n’a aucune part dans la sainteté.

Je vois que tous mes intentions et mes désirs sont en vue de recevoir. Je veux m’unir aux amis et révéler le Créateur entre eux dans le but de Lui donner, mais après toutes mes tentatives, je découvre que ce n’est absolument pas dans ma nature.

Et même s’il reçoit parfois un éveil d’En Haut qui lui redonne temporairement de la vitalité, il retombe aussitôt dans le lieu le plus vil.

Cela signifie que je perçois mes montées et descentes en jugeant à quel point je m’inquiéte au sujet du Créateur par le groupe et à travers duquel il sera révélé, et à quel point je languis de voir dans tout cela il n’y a rien hormis Lui et qu’Il est bon qui fait le bien. Je découvre les attributs correspondants dans le groupe, mais je comprends que je ne peux pas y participer en moi-même.

Il se trouve qu’il n’y a personne à blâmer sauf moi. Les gens ordinaires dans la rue sont totalement gérés par le Créateur d’une manière naturelle et instinctive. Par conséquent, ils ne sont pas responsables de quoi que ce soit et sont des justes car ils n’exécutent que les ordres du Créateur sans aucune participation de leur part.

Les amis que je vois investissent toutes leurs forces afin de donner et je suis la la seule personne qui soit mauvaise au monde, qui veuille quitter son ego mais ne le peut pas. Il se trouve que l’état général du récipient, de l’âme générale, ne dépend que de moi.

Ainsi, l’état du Créateur dépend du résultat de mes efforts. Le Créateur peut avoir du plaisir des êtres créés et se révéler à eux que si j’ajoute ma contribution. Sans cela, le Créateur ne peut pas être satisfait et c’est de ma faute!

L’homme doit toujours s’efforcer de rester sur le chemin qui est celui de la Dvékout au Créateur, c’est-à-dire que toutes ses pensées doivent être orientées vers Lui. Même s’il se trouve dans la pire des situations, qu’il lui est impossible de se trouver dans une descente plus grande que celle-là, il ne doit jamais quitter le domaine du Créateur, c’est-à-dire penser qu’il y a une autre autorité qui ne lui permette pas de rentrer dans la sainteté, et qui a le pouvoir de faire du bien ou du mal. Ce qui veut dire qu’il ne doit pas penser qu’il y a là le pouvoir de la Sitra Akhra (l’autre côté) qui ne permettrait pas à l’homme de faire de bonnes actions et de suivre les voies de Dieu, mais que tout est l’œuvre du Créateur.

D’une part, nous devons accepter toutes les actions que nous subissons. Il n’y a qu’une chose que je ne puisse pas accepter: le fait que je ne puisse pas justifier le Créateur dans toutes ces actions ni Le remercier ni Le louer. Ceci est la seule chose qui fasse mal.

Bien sûr, je ne suis pas désolé pour moi mais pour le fait que je ne puisse pas ajouter ma part manquante, ma contribution, à l’ensemble du récipient  général afin que le Créateur soit en mesure de se révéler en son sein et d’en éprouver du plaisir.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 29/10/14, Shamati # 1

Une illusion de perfection

Dr LaitmanQuestion: Comment un kabbaliste sent la vie?

Réponse: Un kabbaliste sent la vie comme un moyen d’entrée dans une dimension plus élevée et pour s’élever sur l’échelle de degrés spirituels.

Tout ce qui existe dans notre monde et dans la vie est juste une condition pour plus d’élévation spirituelle. Par conséquent, un kabbaliste regarde notre monde dansles faits, de manière strictement claire.

Bien sûr, il peut profiter de toutes les choses matérielles: musique, littérature, art, nature, etc. Mais à l’intérieur de lui, il y a toujours une directive très claire: je le fais dans le but d’avancer dans l’atteinte du monde supérieur. Il sent tout la fragilité, l’insignifiance, et l’illusion de notre monde, et comprend qu’il y pense intentionnellement.

Tout comme les images que nous voyons sur l’écran d’ordinateur ne sont que des signaux électriques qui créent des images sur le plasma, de la même manière, divers sentiments humains ne sont que des signaux électriques, rien de plus. Un kabbaliste comprend l’illusion de tout sentiment de matériel: soit positif ou négatif. Il voit que tout ce qui nous entoure n’existe que dans notre perception, en nous.

Par conséquent, il n’a pas peur de la mort. Il sait que son corps physique doit mourir, mais l’atteinte du monde supérieur, l’âme, existera dans la mesure où il s’est corrigé tout en restant dans le corps et a pu continuer sa correction plus avant.

De « histoires courtes» de KabTV 22/10/14

Une boîte à outils de Lumière

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale, contrairement aux autres sagesses, étudie la matière interne la plus haute, le désir qui se trouve au niveau humain.

Les désirs aux niveaux minéral, végétal et animé nous apparaissent dans ce monde. Nous pouvons les étudier, les comprendre et les utiliser. Sur la base de leurs investigations, nous créons une science.

Mais il n’y a pas de science qui étudie le désir sur le plan humain. La psychologie essaie d’atteindre cela, toujours sans succès. Pourquoi ? Parce que l’enquêteur doit être à un niveau plus élevé que l’objet, le sujet, qui est en train d’être étudié.

Étant une personne dans ce monde, je peux explorer la matière minérale (physique, chimie, etc), la végétale (botanique) et l’animale (biologie, zoologie, etc). Après tout, je me tiens sur un niveau plus élevé.

Cependant, la question du niveau humain, notre monde intérieur, ne peut pas être étudiée à partir de notre niveau. Et de ce fait, la psychologie et la psychiatrie sont dépourvues d’une base réelle, solide, scientifique.

Mais avec l’aide de la sagesse de la Kabbale, nous pouvons créer cette base, et grâce à cela nous pouvons vraiment examiner d’avantage et objectivement tout le reste de la couche inférieure des niveaux minéral, végétal et animé. Pour l’instant, nous avons la possibilité de prendre en compte les fautes et les erreurs des études sur la nature de ces niveaux inférieurs, où nous faisons des distorsions générées par notre propre nature humaine.

Ainsi, la sagesse de la Kabbale est spécifiquement une science au sens plein du terme, et elle est beaucoup plus précise que les autres sciences. Car avec elle nous étudions la substance de la création, le désir de recevoir, sur les niveaux du minéral, du végétal, de l’animal et du parlant, et nous utilisons un appareil unique appelé la Lumière Supérieure.

Lorsque les physiciens étudient la matière dans un accélérateur de particules, ils induisent des collisions et observent leurs résultats.

Et quant à nous, c’est la même chose : la Lumière vient et produit une collision, ce qui signifie qu’elle effectue un Zivoug de Hakaa (accouplement par frappe ). Tout d’abord, la collision se produit et après cela, l’accouplement. Grâce à cette expérience, nous examinons et en apprenons davantage sur ce qui se passe durant la rencontre entre le désir de recevoir et le désir de donner sans réserve, entre le Créateur et la création.

Du Congrès de Los Angeles, Leçon n°3 du 02/11/14

Le seul rituel du kabbaliste

Dr. Michael LaitmanQuestion : Y a-t-il des rituels dans la sagesse de la Kabbale ?

Réponse : Dans la sagesse de la Kabbale, il n’y a pas de rituel ! Elle nese préoccupe pas de tout ce qui touche au monde matériel, ni au corps physique d’une personne.

La sagesse de la Kabbale consiste en un travail interne d’une personne, qui est dirigé vers la connexion et l’unité avec les autres, et à travers cette correction, c’est la découverte du Créateur. Il n’y a pas d’actions extérieures en cela, mais l’assistance  mutuelle pour un travail spirituel prospère. Il s’agit d’un travail en groupe, d’un travail dans un groupe de dix (appelé un Minyan), de réunions d’amis, de repas partagés, etc., en d’autres termes, toutes sortes d’activités extérieures qui peuvent nous aider à nous rapprocher sont les bienvenues.

Ici, il est possible de voir immédiatement la différence entre un groupe kabbalistique de dix et un Minyan de personnes qui se sont réunies dans une synagogue, qui n’évoluent pas vers la proximité mais viennent simplement pour prier. Ils n’ont pas une tâche partagée afin de créer un tout unique entre eux et de découvrir le Créateur parmi eux.

Alors que pour nous, la connexion dans un Minyan, un groupe de dix, est une activité spirituelle où nous essayons de nous connecter en un seul ensemble, l’image d’une seule unité appelée Adam (Homme), de sorte que notre seule image élevée au-dessus de l’ego et connectant chacun d’entre eux est construite sur la caractéristique du don sans réserve et ressemble au Créateur.

De cette unité entre nous, du fond du cœur commun, nous élevons notre demande vers le Créateur pour qu’Il se révèle dans notre désir unifié, notre cœur unifié. Ceci est appelé une prière kabbalistique, un Minyan kabbalistique, un groupe et un rituel.

De KabTV, « Histoires Courtes » du 22/10/14

Histoires courtes: Gravir le Mt Sinaï

Dr laitmanAprès être passé par toutes les étapes de la vie en Egypte et l’exode d’Egypte, le peuple d’Israël atteint un état appelé le Mt. Sinaï. Il commence à comprendre qu’il est confronté à une énorme montagne de mal, le mot «Sinaï» vient du mot «haine» (de la haine mutuelle) en hébreu, la répulsion profonde que les gens resentent entre eux  qui est beaucoup plus grande que ce qu’ils ont ressenti en Egypte.

Alors qu’en Egypte ou dans l’ancienne Babylone ils ne comprenaient pas et n’en étaient pas pleinement conscients; maintenant le mal leur est révélé dans toute son amplitude.

En conséquence, les gens se sont sentist désemparés, impuissants, et ne pouvaient même pas imaginer ce qu’ils devaient faire. Mais Moïse les aida en leur promettant d’organiser et de fixer la connexion entre eux et le Créateur. Ceci est son rôle car il est le lien entre le peuple d’Israël et la force supérieure. Les gens n’étaient pas en mesure de faire quoi que ce soit sans son aide et ses conseils, sans sa connexion au Créateur.

Il grimpe le Mt. Sinaï alors que les gens ne sentent pas cette connexion et sont prêts à retourner en Egypte. L’essentiel pour eux est de sentir qu’ils ont quelque chose, quelque chose à quoi s’accrocher! La haine fait peur aux gens ordinaires.

Imaginez que vous viviez dans un immeuble dans lequel tout le monde vous hait profondément. Vous avez peur de sortir de votre appartement, d’ouvrir une fenêtre, vous sentez des courants de grande haine de tous les côtés, vous ne pouvez pas dormir, et perdez votre appétit. Cette situation est terrible! Ceci est exactement ce que les gens ont ressentis aux pieds du mont Sinaï. La vraie nature de leur ego se révèle à eux et ils voient qu’ils ne peuvent pas le surmonter car la connexion au Créateur qui les a aidés a disparu depuis bien longtemps.

Mais Moïse leur promet qu’il va monter à ce niveau de connexion, établir l’union entre eux, et les sortir de cette haine. Il ne peut monter au-dessus de la montagne de l’ego, car il n’est qu’un petit attribut en nous.

Au moment où il se détache des gens,  ils perdent espoir de se connecter au Créateur et le seul espoir est dans la fabrication du veau d’or, pensant qu’il peut les réunir. Il n’y a rien d’autre à quoi s’accrocher.

Ils sont prêts à prendre leurs bijoux en or et en faire don afin que quelque chose les unisse. Par rapport à la haine profonde qu’ils ressentent, le petit ego qui est incarné dans le veau d’or les relie égoïstement au moins dans une certaine mesure.

Quand il descend du mont Sinaï, Moïse se rapproche des gens qui veulent s’unir au Créateur à travers lui et à établir l’union entre eux, mais il voit qu’une fois de plus ils se sont soumis à leur ego (le veau d’or). Alors il brise les deux tables de l’alliance reçues sur le mont Sinaï, qui sont maintenant inadaptées, car ils sont tombés à un niveau différent.

Moïse gravit la montagne, ce qui signifie l’ego de nouveau, et quand il se connecte à l’état supérieur de l’amour et du dons, il reçoit une seconde instruction du Créateur. Quand il descend à ce niveau spirituel, il apporte aux gens le plan de l’unité: la révélation du Créateur en se rapprochant de l’unité intérieure entre eux.

Le plan comprend toutes les grandes lois de la Torah, et la plus importante est «Aime ton prochain comme toi-même», et les gens sont prêts à la respecter et à s’unir.

Le jour où Moïse descend la deuxième fois de Mt. Sinaï est appelé Yom Kippour (Jour du Grand Pardon). Il apporte au peuple les deux tables, ce qui signifie les dix conditions opposées aux dix plaies d’Egypte. En remplissant ces conditions sur le plan spirituel, ils atteignent un niveau d’unité entre eux dans lequel le Créateur se révèle et ils se fondent en un avec Lui. Tel est le but de leur correction.
De «histoires courtes» de KabTV 22/10/14

Histoires courtes: L’évolution du groupe d’Abraham- Isaac

Dr. Michael LaitmanAprès qu’Abraham ait fondé son école, il a commencé à développer la méthode kabbalistique avec les étudiants qui l’ont rejoint. Ainsi, il a créé trois systèmes: un système d’étude, un système de diffusion, et un système de réalisation de la sagesse de la Kabbale.

Le système de diffusion prend en compte le niveau de développement d’une personne. Tout dépend de comment les gens peuvent percevoir l’idée spirituelle, dans quelle mesure elle leur est proche et peut répondre à leurs attentes, et dans quelle mesure il peut être démontré que ce système leur est bénéfique.

Plus tard, quand ils s’élèveront et se développeront, ils seront prêts à comprendre d’autres options que la sagesse leur offre. Par conséquent, une personne doit toujours être abordée à son niveau, dans une langue qu’elle comprend, de sorte qu’elle peut-être attirée en sachant que vous pouvez réellement l’aider à réaliser ce qu’elle veut.

Voilà ce qu’a fait Abraham quand il a expliqué que le but ultime de notre évolution est l’amour et le don, et ceux qui souhaitent l’atteindre intrinséquement, au moins dans une certaine mesure, devraient le rejoindre.

Voici comment la prochaine étape du développement de l’école d’Abraham a commencé. À ce stade, il a été appelé le groupe d’Abraham, puisque tous les membres du groupe ont commencé à travailler sur l’union entre eux, en acceptant le fait que l’unité est au-dessus de la séparation.

Lorsque l’ego a explosé dans l’ancienne Babylone et que les gens voulaient construire une tour pour atteindre le ciel, c’est-à-dire, la force supérieure, cela a fait pression sur la force négative.

Abraham, cependant, a affirmé que la force négative provient de la même force positive et doit être exploitée différemment, en l’absorbant comme nous appelons la ligne gauche (la force négative). Il croyait que l’ego qui augmente chez les personnes devait être étudié et travaillé à bon escient. Ceci est la raison pour laquelle la période qui a suivi le développement du groupe Abraham est appelée Isaac.

L’utilisation correcte de l’ego est appelée la ligature d’Isaac, ce qui signifie que nous lions notre ego et menaçons de le tuer, totalement prêt à le sacrifier, même si nous comprenons que nous ne pourrons pas atteindre le Créateur sans lui. D’autre part, la ressemblance et l’équivalence avec le Créateur ne peuvent être atteintes que si nous limitons l’ego correctement. Pour nous, c’est comme couper notre propre chair.

Nous apprenons à contrôler notre ego, à nous unir, à le gérer, et à le placer sous l’attribut de l’amour et du don sans le détruire et sans danger, et nous sommes prêts à nous détacher de nous-mêmes (puisque l’ego est le moi tout entier). Ce processus fait partie de notre évolution, et lorsque nous l’effectuons, nous avons la possibilité de travailler correctement, productivement et en ciblant notre ego. Telle est l’essence de l’histoire du sacrifice d’Isaac.

De «Histoires courtes» de KabTV 15/10/14

La fin du monde, lorsqu’il n’y a plus Internet

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce qu’une « bonne publicité » ? Comment cet art s’exprime dans la pratique ? Quelle sensation doit-elle éveiller afin que la société avance au-delà du niveau où elle se trouve maintenant ?

Réponse : La publicité et les outils de communication en général devraient être transformés en un moteur qui dirige la connexion entre nous tous. Conformément à l’intitulé « moyens de communication », ils devraient être au centre de la société, en créant le lien entre nous. En eux, l’humanité est capable d’atteindre la satisfaction, le contentement et le bonheur.

Regardez ce qui se passe lors d’un petit arrêt d’un réseau Internet. Les gens sont littéralement choqués ! Ils ont compris ce que cela signifie d’être déconnecté. Le manque d’information leur semble être une catastrophe et ils ne savent plus comment vivre. Rien de tout cela ne s’est produit par le passé.

Jusqu’ici, nous sommes liés artificiellement, sans sentiment. Ce n’est pas encore une connexion entre les gens, mais pour le moment, c’est uniquement la transmission de l’information raccourcie, matérielle, primitive. Mais il est évident que la nécessité de nouvelles relations s’intensifie en nous.

Si les communications mobiles, Internet et les réseaux sociaux peuvent nous aider à ressentir le plaisir de l’unité, ils vont provoquer une accélération dans le développement des moyens de communication. A partir de ces moyens, nous allons procéder à la construction d’un système mondial spécial dans lequel chacun pourra communiquer, apparemment dans un monde imaginaire.

Ce monde n’est pas imaginaire, mais virtuel, dans lequel nous sommes déconnectés de nos corps et vivons dans un nouvel esprit et cœur collectif. Et ce n’est pas une utopie. Avec un grand désir, ce processus peut prendre quelques années.

Nous parlons d’une nouvelle étape très sérieuse qui est la communication sans frontières, à travers les sensations et les émotions et avec des gens se plaçant au-dessus de la vie physique. Ici, ils ne se soucient pas de la drogue, de la terreur ou des sédatifs, ils ne sont pas immergés dans une dépression, ni isolés dans une pièce séparée. Ils ne se sentent même pas ensemble, parce que le concept de « ensemble » disparaît, et que c’est le concept de « un » et un n’est pas la somme de parties individuelles.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 02/10/14

Histoires courtes: Traverser la frontière de l’Egypte

Dr laitmanAprès que le groupe d’Abraham ait travaillé sur l’unité, il a commencé à découvrir un nouveau niveau de l’ego et a commencé à s’en séparer comme il l’a fait à Babylone.

Il a été dominé par la puissance de Pharaon, un ego géant que par les pressions, les relations entre eux, est devenu « l’esclavage en Egypte. »

C’était à ce moment-là que le prochain chef de la nation Moïse est apparu. Moïse a été élevé dans la maison de Pharaon à un très jeune âge, mais tout de même, un grand désir de s’élever au-dessus de son éducation se réveilla en lui. Il a fui Pharaon et s’est tourné vers son peuple, en les appelant à quitter l’Egypte.

Les gens, cependant, étaient très faibles. D’une part, ils ont compris qu’ils devaient quitter l’esclavage égoïste, sinon il n’y aurait aucune chance qu’ils se connecter et s’unisse pour reproduire l’idée d’Abraham qui les aidera à progresser dans la connexion entre eux, révéler le Créateur.

D’autre part, le Créateur est caché de leurs sentiments. Donc l’esclavage en Egypte est comme la nuit pour eux, car ils ne sentent pas la vie spirituelle. Mais ils ont déjà goûté et senti ce que signifie un état spirituel: la vie sans aucune limitation, un sentiment de l’espace, une autre dimension.

Par conséquent, ils étaient plutôt passifs au début et Moïse a dû augmenter Pharaon (l’ego) au point où les gens sentiraient sa domination rigide. Alors seulement ils verraient les souffrances, que l’ego en est la raison,et ils seraient alors prêt à quitter l’Egypte parce qu’ils ne voulaient plus d’identifier avec leur ego. Ils n’avaient pas le pouvoir de s’en défaire, mais ils ont soudain ressenti le désir de le faire.

En leur montrant la cruauté et la ruse de l’ego, Moïse élève les personnes et les fait sortir de l’état égoïste. Maintenant, ils sont prêts à surmonter tous les combats, les différends et les conflits et à remonter au-dessus d’eux d’après la condition de «l’amour couvrira toutes les crimes. » Ensuite, ils se détachent de l’esclavage en Egypte, s’élèvent au-dessus, et quittent l’Egypte.

Chaque niveau spirituel est constitué de dix sous-niveaux. Chaque sous niveau doit être considéré comme une source de perte, de douleur, desouffrances et de maladies terribles. Les souffrances qui s’accumulent progressivement par la reconnaissance de l’esclavage égoïste et convainquent les gens de se détacher de l’ego (même la nuit, dans l’obscurité, quand on ne comprend rien et ne voit rien); la chose principale est de garder le lien entre eux.

La situation avant l’exode d’Egypte et par la suite est similaire à franchir une frontière. En Égypte, nous dépendons les uns des autres,se  haïssant, mais dès le moment où nous éveillons sur nous la loi de la miséricorde, du don altruiste, d’incorporation mutuelle, nous pouvons passer la frontière et nous détacher de l’Egypte.

De «Histoires courtes» de KabTV 22/10/14

Qu’est-ce qu’une prière dans la Kabbale?

Dr. Michael LaitmanUn vrai kabbaliste se rend compte qu’il est sous la domination de l’ego et un seul point interne en lui, le point dans le cœur, est libre de l’influence égoïste et peut le connecter au Créateur.

Si il se connecte et exerce son point dans le cœur avec le Créateur, il reçoit la force qui l’élève au-dessus de son ego et il commence à corriger progressivement l’ego en l’utilisant  altruistement.

Tout notre travail dans la correction spirituelle est de demander au Créateur les pouvoirs de corriger l’ego. Par conséquent, il joue un rôle positif ici, en éveillant en nous le besoin du Créateur.

Lorsque nous nous tournons vers le Créateur nous recevons de Lui la puissance nécessaire pour la correction et dans l’ego corrigé nous sentons une connexion au Créateur. Ce n’est pas en contact à un moment précis, mais une unité plus large et plus forte. Puis un plus grand ego apparaît, un ego plus épais, et une fois de plus nous demandons au Créateur de nous donner les forces pour le corriger.

Cela signifie que l’ego qui se révèle constamment nous réveille pour nous connecter au Créateur et il est donc appelée « aide à son encontre ». Notre constante demande au Créateur de corriger l’ego est appelée une prière.

De «Histoires courtes» de KabTV 22/10/14

Histoires courtes: L’évolution du groupe d’Abraham- Joseph

Dr. Michael LaitmanL’essence de la méthode kabbalistique fonctionne correctement avec l’ego grandissant en utilisant la ligne droite altruiste, et en même temps en montant les niveaux des mondes spirituels. Ainsi, la prochaine phase de l’évolution spirituelle est la révélation de l’énorme ego en nous.

La question est d’où vient le grand ego qui pourra nous élever jusqu’au niveau du Créateur?

S’il est apparu dans les premières étapes de la formation spirituelle, nous ne pouvions pas travailler avec lui et nous échapper inconsciemment de notre niveau. Par conséquent, sombrer dans l’ego et sa croissance interne est progressive. Un tel rapprochement progressif de l’ego, qui se révèle finalement dans toute son immense vide sombre et dans la force qui avale tout, est décrite dans l’histoire de Joseph et de ses frères.

Dans un premier temps, le petit et non-nocif ego des frères qui enviaient Joseph a grandi à un énorme conflit appelés Egypte. Egypte (Mitzraim) provient du mot hébreu «Mits Ra – mauvais jus » qui signifie la concentration du mal.

D’une part, il ne semble pas si mauvais, mais d’autre part, ils ont rencontré un problème: S’ils ne se rapprochent pas du mal et accumulent en eux et semblent calmer les différends qu’ils avaient, ils pourront pas être en mesure de continuer. Par conséquent, il est dit dans la Torah qu’il y a eu une famine en terre d’Israël.

Alors, que pouvaient-ils faire si sans l’ego n’y avait pas moyen de progresser vers la spiritualité? Voilà comment ils ont commencé à ressentir le besoin d’un ego grandissant et de le satsifaire comme il se doit. Ainsi ils sont descendus en Egypte, qui était dans leur intérêt car elle les nourrit et les réveille.

En outre, leur père Jacob entra dans le même état car il avait compris qu’il est la ligne médiane sans laquelle il est impossible d’avancer et qu’ils avaient besoin d’un grand ego afin de travailler plus tard à ce sujet. La construction de l’ego est appelé les sept années de satiété.

Durant ces années, l’ego semble très intéressant, car il ne montre pas qu’il est contre le chemin spirituel. La vie en captivité de l’ego semblait douce, bonne et raisonnable et ils sont devenus ses esclaves.

Pendant ce temps, Israël développe, croît et se multiplie, ce qui signifie que la méthode de l’utilisation correcte de l’ego et de ses bonnes orientations au cours des sept premières années est très fructueuse. C’est parce que l’ego, dans le cadre de la nature féminine, est d’abord soumis suggérant: «sers toi de moi et avance. »

Mais après avoir absorbé de l’ego au maximum durant les sept bonnes années, son absorption est arrivée à sa fin. Sept ans est un niveau complet HGT NHYM, les sept bonnes années sont remplacées par les sept mauvaises années (de famine).

Ils commencent à reconnaître le mal dans l’ego. Tout le profit qu’ils apparemment fait avant est en fait vide total. La reconnaissance du mal est aussi pendant sept ans car ce sont les mêmes niveaux de HGT NHYM. Dans chacun d’eux, ils doivent reconnaître qu’il mène constamment à des résultats négatifs.

Vers la fin des sept mauvaises années, ils atteignent le dernier attribut, le plus égoïste, Malkhout. Ici, ils ont déjà à subir des coups sévères, les dix plaies d’Egypte, afin de renoncer à l’utilisation antérieure de l’ego.

De Kabtv » histoires courtes » du 15/10/2014