Daily Archives: 12 février 2015

Les vêtements du Grand Prêtre

laitman_740_02M. Weisman, « Midrash », « Chemini » : Ils (Nadav et Avihou) ne s’habillaient pas avec les vêtements du Grand Prêtre.

Cela signifie qu’ils n’ont pas atteint la Lumière Réfléchie (le vêtement pour la Lumière [Ohr] de Hokhma). Le vêtement est ce qui élève une personne du niveau animal au niveau humain.

Ils n’avaient pas de Massakh (écran) ; il n’y avait pas de Lumière Réfléchie et il n’y avait rien correspondant au niveau où ils se trouvaient. Leur erreur indique qu’il n’est pas facile pour une personne de révéler un si gros ego.

Par ailleurs, ce sont des âmes particulières, alors pourquoi ne comprenaient-ils pas qu’ils ne pouvaient rien faire sans vêtements, sans se revêtir dans la Lumière Réfléchie de la façon qui est nécessaire pour ce niveau ? Il s’agit d’une gouvernance d’en-haut. Ici, le Créateur montre qu’Il réalise Son plan.

C’est ainsi que de nouveaux attributs, que nous devrons corriger plus tard, se révèlent dans notre monde. Ils se révèlent toujours sous forme de guerres, de problèmes, de fléaux et de catastrophes naturelles, après quoi il y a une correction progressive.

Ils ne portaient pas les vêtements auxquels les clochettes étaient cousues, dont le son élevait le Grand Prêtre à la reconnaissance de la présence du Tout-Puissant.

Les clochettes étaient cousues sur le bord du vêtement du Grand Prêtre (Cohen), qui symbolisait son niveau le plus bas. Elles symbolisaient l’attribut du don sans réserve et créaient un son qui augmentait et se propageait dans toutes les directions.

Cela signifie que l’attribut du don sans réserve provenait du vêtement du Prêtre (Cohen) dans lequel son ego était habillé. L’ego était tellement corrigé que le son symbolisait la propagation du don vers le prochain niveau.

Mais Nadav et Avihou ne pouvaient pas porter ces vêtements parce qu’ils devaient s’élever à travers Aaron en se connectant à lui, mais ils ne l’ont pas fait.

C’est en fait la condition essentielle pour monter au niveau suivant. Le manteau avec les clochettes qui sonnaient était essentiel pour s’élever au niveau du Prêtre, ce qui signifie se revêtir de l’attribut du don sans réserve.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 15/01/14

Croire ce qui est écrit

laitman_533_01Question: De quelle façon pouvons-nous attirer le public si un événement de ce genre nécessite beaucoup plus d’investissements matériels que nous avons? Comment pouvons-nous faire pour que tout le monde s’asseye en cercle?

Réponse: Quoi que nous fassions, nous devons attirer les gens de façon telle qu’ils ne se sentiront pas sous pression, mais seulement voudront venir en vu d’une meilleure vie. Comment fait-on cela? Creusez- vous les méninges et cherchez. Nous devons le faire. Nous n’avons pas le choix. Nous devons chercher comment atteindre les gens dans les bons moments, de sorte que les mauvais moments n’arrivent pas, à Dieu ne plaise.

Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire des programmes de télévision de divertissement avec une « chasse au trésor. » Je pense qu’une telle formule ne cache la vérité au lieu d’attirer quelqu’un à elle. Il me semble impensable que nous puissions réussir ainsi. Les gens ne feront pas attention au message intérieur et ne regarderont que le décor.

Nous devons tout d’abord décrire notre situation actuelle, la transformer en un état dramatique, puis montrer comment il est possible d’éviter la souffrance, et plus que cela, d’atteindre le succès. C’est la tâche de diffusion.

Pour cela, je pense qu’il est préférable de faire un petit livret, accessible avec des explications. Ces vingt dernières années la télévision et l’Internet ont évolué si vite qu’ils nous ont poussé à vouloir tout voir sur nos écrans. Mais je pense que, après l’enthousiasme initial et l’excitation pour ce nouveau type de médias, les gens vont revenir à la lecture.

C’est parce que la lecture peut organiser l’esprit sous une forme, chose que ne peut pas l’image. Lorsque nous lisons, nous obtenons des informations à travers lesqueles nous pouvons organiser et modifier notre façon de penser, nos cellules du cerveau, et notre approche et cenous-mêmes; ce qui signifie que nous nous formatons.

Il est impossible de transmettre ces informations oralement, car cela ne rentre pas de cette façon. Seul un très petit pourcentage peut être absorbé par l’ouie, ainsi que par la vue. En particulier, l’information est saisie quand on lit. Les lettres sont quelque chose que nous ne pouvons pas laisser partir. La vérité doit être écrite.
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De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 06/06/14, Écrits du Rabash