Monthly Archives: juin 2015

Confesser le péché

Laitman_524_01La Torah, « Nombres », 5:5-7 : Le Seigneur parla à Moïse en ces termes : « Parle ainsi aux enfants d’Israël : Si un homme ou une femme a causé quelque préjudice à une personne et, par là, commis une faute grave envers le Seigneur, mais qu’ensuite cet individu se sente coupable, il confessera le préjudice commis, puis il restituera intégralement l’objet du délit, augmenté du cinquième, et qui doit être remis à la personne lésée. »

« Il confessera le préjudice commis » signifie examiner le travail qui a été fait et découvrir dans quel état vous vous trouvez. Sans un tel examen, vous ne pouvez pas avancer correctement. La reconnaissance du mal est une condition préalable pour le surmonter.

Question :
Comment devrais-je examiner les choses si je commets une infidélité envers le Créateur, ce qui signifie que je me suis déconnecté de l’attribut de l’amour et du don sans réserve ?

Réponse :
Nous examinons notre état sous l’influence du collectif et de l’étude selon le bon système. Ensuite, nous commençons à nous juger, ce qui est une prière. Prier signifie se juger soi-même. Si je suis connecté à tous ceux qui aspirent au Créateur, c’est grâce à cette connexion que je commence à me voir à travers leurs yeux, et ainsi je peux m’examiner. Si je suis à l’intérieur de moi-même, en gros je ne pense ou ne réfléchis à quoi que ce soit et je suis au niveau animé. Après tout, un animal se ressent tel qu’il est, alors qu’un être humain se ressent par rapport aux autres et de ce fait il ressent l’envie, la jalousie et d’autres attributs que l’on trouve rarement chez les animaux.

Donc, pour s’examiner correctement, nous avons besoin d’un groupe ; plonger en moi-même ne fera que conduire à la dépression et à rien d’autre sauf l’auto-torture. Tout cela est inutile. L’auto-examen est un état dans lequel vous attirez la Lumière Supérieure, qui vient à travers le groupe jusqu’à vous et vous commencez à vous examiner par rapport à elle. Un tel examen ciblé vous montre à quel point vous êtes bien intégré dans le groupe, ce qui signifie avec le Créateur ! C’est parce que le groupe est en fait l’attribut général de connexion auquel vous vous mesurez. Mais si vous le faites par vous-même, vous commencerez à vous comparer à des gens ordinaires et ce n’est pas l’état avec lequel vous devriez vous comparer. Cela doit s’accomplir par le groupe et par la Lumière Supérieure qui vient à travers lui.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 21/01/15

La portion de la Torah hebdomadaire Nasso : compter les attributs

laitman_557La Torah, « Nombres », 4:21-4:22, 04:49 : Le Seigneur parla à Moïse en ces termes : « Il faut faire aussi le relevé des enfants de Gerson, par maisons paternelles, selon leurs familles… D’après l’ordre du Seigneur, on leur assigna, sous la direction de Moïse, à chacun son service et les objets à transporter ainsi que ses préposés, désignés par le Seigneur à Moïse.

Question : La section hebdomadaire « Naso » commence avec la phrase habituelle : « Le Seigneur parla à Moïse, et dit… » Qu’est-ce que cela signifie ?

Réponse :
Lorsque le Créateur parle à Moïse, Il se tourne vers le point à l’intérieur d’une personne qui le connecte à la force supérieure. Nous parlons toujours avec le Créateur à travers ce point, mais nous ne L’entendons pas. Par conséquent, notre mission est d’entendre le Créateur.

Il est dit : « Il faut faire aussi le relevé des enfants de Gerson, par maisons paternelles, selon leurs familles… », ce qui se réfère à un calcul, ce qui signifie compter et vérifier les différents attributs, car ils se trouvent tous en chacun de nous. Je dois les examiner et les organiser, et déterminer ceux que je contrôle le plus et le moins, comment ils s’accumulent à l’intérieur de moi en une seule figure, et ce que je devrais faire avec eux. Ainsi, je prépare les attributs que j’ai comptés à l’intérieur de moi pour agir.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 21/01/15

La cause des catastrophes naturelles

laitman_738Question : Je voudrais poser une question d’un enfant : quelle est la cause des catastrophes naturelles qui ont conduit à l’extinction en masse des animaux avant que les êtres humains ne fassent leur apparition sur la face de la terre ? Est-ce qu’elles se produisirent à cause de l’égoïsme des dinosaures ?

Réponse :
Tous les processus sont pré-déterminés par un programme préréglé, appelé Beito (en son temps), autrement dit, ils se déclenchent par des modifications naturelles de la matière (le désir) à son niveau minéral, végétal et animal.

En commençant par Adam (il y a 5775 années) et plus loin, les humains sont en mesure d’influencer la matière (le désir). Ils le font soit en aspirant à être impliqué dans la croissance du désir général, soit au contraire en s’y opposant.

La Kabbale nous explique ce qu’est le programme de développement du désir universel et comment nous pouvons l’accélérer. Selon la mesure de l’accélération, nous pouvons éviter les pressions de la nature et nous sentir semblable au Créateur.

Interdit = Impossible

Dr. Michael LaitmanQuestion : J’ai regardé votre cours du lundi 24 mai 2015 sur l’article « Le meneur d’Âne », qui à mon humble avis était merveilleux. J’ai compris de vos paroles que dans la sagesse de la Kabbale, il est interdit d’atteindre son « moi » dans un état de Malkhout. En rapport à cela, un certain nombre de questions se posent pour moi :

1) Est-ce à dire que le but de la sagesse de la Kabbale est pour moi d’atteindre mon « moi », comme il se trouve dans Bina (et qu’il se pourrait même que le « soi » de chaque personne existe dans Olam Ein Sof), et de ne pas corriger le désir de recevoir en désir de donner sans réserve ? De ce fait, se pourrait-il que la correction des désirs n’est pas le but, mais plutôt un moyen d’atteindre mon « moi » (le Créateur) ?

2) Dans ce contexte, y a-t-il dans la sagesse de la Kabbale une interdiction d’atteindre mon « moi » (une réalisation du désir d’atteindre mon « moi ») dans un état de Malkhout (se trouvant soi-même tout en étant dans notre monde de désirs de recevoir) ?

3) Est-il possible de violer cette interdiction, et y a-t-il un autre chemin (non Kabbalistique) connu pour une personne afin d’atteindre son « soi » ?

4) Qu’arriverait-il à une personne qui, en dépit de l’interdiction, atteindrait son « soi » alors qu’elle est dans notre monde ?

Réponse :
Dans la Kabbale rien n’est interdit ! Lorsque le mot « interdit » ou « prohibé » est utilisé, cela signifie que c’est impossible, et ainsi cela ne vaut pas la peine d’investir le moindre effort. Mais en général, tout est permis, seulement d’une manière différente. Allez donc de la façon dont on vous a appris et vous y parviendrez !

Aller au-delà des limites du temps

Laitman_197_01Le temps est une option interne, personnelle, psychologique et égoïste lorsque je mesure le temps comme différence entre le moment où je veux aspirer à quelque chose et lorsque je réalise ce désir. Je ressens que le temps est toujours un manque de contentement.

Si je devais recevoir ce que je veux immédiatement, dès que je le désire, si le désir était réalisé d’un coup, je ne me ressentirais pas le temps. Ceci s’appelle être au-dessus du temps. Par exemple, si recevoir ce qui est désiré arrivait avec une vitesse infinie, le temps se rapprocherait de zéro.

L’ensemble de notre nature existe en dessous de la vitesse de la lumière, et tous les processus ont un débit limité. Pour cette raison, nous avons le temps. Après tout, le temps, la vitesse et la distance sont liés.

Théoriquement, si nous devions recevoir ce qui est désiré immédiatement, nous ne ressentirions pas le temps.

Lorsque j’atteins un état dans lequel le temps est égal à zéro, c’est-à-dire, si la vitesse était infinie et la distance était réduite à zéro, est-ce que l’espace se changerait en un point ? Quand puis-je effectuer une action, et immédiatement l’accomplir, au même moment, dès que je le souhaite ? Ceci est possible seulement dans l’acte du don sans réserve, ce qui dépend de moi.

Si nous nous éloignions de la connexion actuelle entre nous dans laquelle chaque personne reçoit de l’autre, vers de telles communications où chaque personne donne sans réserve à l’autre et peut donner, elle a quelque chose à donner et les autres désirent recevoir d’elle, alors on ne ressentirait pas le temps le moins du monde.

Le temps est une habitude. Il est un paramètre purement psychologique, et c’est une question scientifique.

En substance, de quoi avons-nous besoin si nous parlons de la vraie réalisation de la vie, à propos de la bonne gestion du temps qui nous est donné ? Nous avons besoin de savoir comment parvenir à l’action du pur don sans réserve par lequel nous nous élevons au niveau où nous existons en dehors du temps, de l’espace et du mouvement.

En effet, si le temps est égal à zéro, il n’y a aucun mouvement et aucun espace. Tout se trouve dans le même endroit, à ce point. Nous pouvons atteindre cet état si nous changeons notre attitude de la réception au don sans réserve.

De KabTV , « Une Nouvelle Vie » du 22/04/15

Entendre d’une nouvelle manière

534Commentaire : Lorsque je vous entends, je me retrouve avec la sensation que vous dites tout d’une manière nouvelle à chaque fois…

Réponse :
Cela se produit parce que vous êtes en train de changer constamment, et ce n’est pas seulement vous, mais moi aussi, le monde, et l’état général des gens. Tout cela nous permet de ressentir et d’entendre des choses qu’apparemment nous avons déjà entendues, mais d’une manière totalement différente.

Commentaire :
Si je lis un certain livre et que je me rends compte que je l’ai déjà lu, je peux immédiatement arrêter de le lire, mais quand cela vient des écrits kabbalistiques, il y a un sensation constante de renouvellement.

Réponse :
Il n’y a pas de rénovations spéciales dans la littérature ordinaire ; tout est essentiellement superficiel, car cela ne dépend pas des états internes d’une personne. Le fait est que les états internes changent tout le temps et ainsi à chaque fois nous ressentons de façon nouvelle, à un niveau différent.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 21/01/15

Amour et fidélité

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Nombres », 5:5-7 : Le Seigneur parla à Moïse en ces termes : « Parle ainsi aux enfants d’Israël : Si un homme ou une femme a causé quelque préjudice à une personne et, par là, commis une faute grave envers le Seigneur, mais qu’ensuite cet individu se sente coupable, il confessera le préjudice commis, puis il restituera intégralement l’objet du délit, augmenté du cinquième, et qui doit être remis à la personne lésée. »

Question :
Quel est le sens de « commettre une infidélité envers le Seigneur ? »

Réponse :
Commettre une infidélité envers le Seigneur signifie s’aimer plus que le Créateur. Le Créateur n’a pas de forme. Il est l’attribut de l’amour qui doit provenir de chacun de nous et combler le vide entre nous. Si j’aime quelqu’un, toutes mes pensées et mes intentions visent à son bien-être et cela est appelé l’amour des autres. Mais si, au lieu de cet amour, je suis soudainement immergé dans l’amour égoïste, cela signifie qu’au lieu de cultiver l’amour mutuel général entre nous, je commence à penser à moi.

L’amour du Créateur est l’amour de l’attribut de l’amour et du don sans réserve. Mais si je tourne le dos à cet attribut, cela signifie qu’incontestablement je n’aime que moi-même. Ceci s’appelle une infidélité. Il n’y a pas de juste milieu dans la nature : c’est soit le plus ou le moins, soit dans cette direction ou vers l’arrière. Il n’y a pas d’autre chemin ! Par conséquent, si vous n’êtes pas connecté à cet attribut, cela signifie que vous êtes clairement et absolument connecté à vous-même. Il s’agit du simple amour humain au niveau corporel.

En fait, j’aime la sensation qu’une certaine personne ou un certain aliment ou la musique provoque en moi, ce ressenti me remplit. Nous, d’autre part, nous référons à l’amour en tant qu’attribut d’un état spirituel ! Une personne ordinaire ne peut pas comprendre que, bien que la même chose se passe réellement dans notre monde, nous ne la ressentons pas. Nous ne comprenons pas cela et ne découvrons pas ces possibilités à l’intérieur de nous.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 21/01/15

Comment atteindre les Mondes Supérieurs

Laitman_524_01Question : Jusqu’à présent, je ne peux pas dire que j’ai étudié la Kabbale. J’écoute votre programme radio, regarde la télévision et les films. Je ne peux pas obtenir de réponse à une question. Dans votre livre, La Kabbale pour Débutants, vous avez écrit que le processus de l’étude de la Kabbale concerne la lecture des sources, la contemplation et la participation de groupe…

Qu’est-ce qui justement nous élèvera vers le Créateur ? Comment les mondes seront-ils divulgués à un être humain ? Cela arrivera-t-il à travers la lecture, la réflexion et l’interaction ? Y a-t-il des pratiques qui enseignent la contemplation, les prières, l’interprétation des rêves ? Est-il possible de susciter ou de modifier certains désirs en nous ?

Réponse :
L’atteinte du monde supérieur se produit en développant notre propriété du don sans réserve. A l’intérieur de cette propriété, nous serons en mesure de sentir la nature supérieure « du don et de l’amour ». Afin de développer une telle propriété, nous avons besoin de rejoindre un groupe (de préférence de 10 personnes) et de travailler sur la construction de ces types de relations entre nous. L’ensemble de la Kabbale et de la Torah en général ne parlent que de ce processus !

Tout le monde peut être Juif

Laitman_509Question : Je ne suis pas Juif de naissance. Serais-je en mesure d’atteindre la sagesse de la Kabbale ? Je présume que je commence à devenir Juif dans la mesure où la Lumière vient près de moi, dans le sens spirituel bien sûr, mais cela ne représente qu’une présomption.

Réponse :
Vous avez raison. Un Juif est quelqu’un qui ressent qu’il aspire à transcender ce monde et atteindre le monde supérieur (il est appelé supérieur car il ne fonctionne pas selon la propriété de la réception, selon l’égoïsme, mais conformément à l’attribut du don sans réserve). La racine de « passer/traverser » (« Ever » en hébreu) vient de la même racine que le mot « hébreu » (« Ivrit« ).

Le mot « Juif » (« Yehoudi« ) vient du mot « unité (« Yichoud« ). Le mot « Israël » provient des mots « Yashar-El », qui signifie droit à Dieu. Tout dépend uniquement de ce dont une personne aspire. Les Juifs ne sont pas une nation, mais un groupe idéologique de personnes. Ceci est la raison pour laquelle tout le monde peut être Juif !

Une compétition utile

Laitman_514_02Question : Est-il possible de réussir sans concurrence ?

Réponse :
La concurrence positive et l’envie positive sont toujours utiles : « Voyez combien ils réussissent et moi pas ! » Les athlètes ressentent ce genre de compétition dans notre monde et cela les pousse à de plus grandes réalisations.

Lorsque nous acquérons les forces supérieures, l’envie nous motive à devenir meilleur, plus grand, et à coopérer mutuellement avec les autres afin d’agrandir notre âme en se connectant avec les autres, pour réussir à vous développer autant que possible, être sous l’influence de la Lumière Supérieure et lui ressembler. Cette concurrence est très utile. Il est dit : « L’envie des sages augmente la sagesse. »

Question :
Quel désir est plus naturel pour un athlète moderne, que son rival se casse une jambe ou que lui-même obtienne de meilleurs résultats ?

Réponse :
Bien sûr, il veut que ses rivaux se cassent une jambe et qu’il n’ait pas à faire la course avec quiconque. Après tout, l’ego ne bougera pas s’il n’a pas un motif pour lequel il estime qu’il est utile d’agir. Il doit se concentrer sur un certain objectif, puis le poursuivre.

Mais aujourd’hui, puisque l’homme est très égoïste et a déjà essayé d’atteindre de nombreux objectifs, il est très difficile de le faire bouger. C’est possible uniquement sous l’influence de l’environnement qui peut le convaincre de ne pas rester assis dans son fauteuil ! Sinon, il ne fera aucun mouvement inutile : canapé, télévision, séries TV, et voilà tout.

De KabTV, « Conversations avec Michaël Laitman » du 13/05/15