Monthly Archives: juin 2015

Les premiers-nés d’Israël

laitman_232_04La Torah, « Nombres », 3:11-3:13 : Le Seigneur parla à Moïse en ces termes : « Moi-Même, en effet, J’ai pris les Lévites entre les enfants d’Israël, en échange de tous les premiers-nés, prémices de la maternité, des enfants d’Israël ; les Lévites sont donc à Moi. Car tout premier-né M’appartient : le jour où J’ai frappé tous les premiers-nés du pays d’Égypte, J’ai consacré à Moi tout premier-né en Israël, depuis l’homme jusqu’au bétail, ils M’appartiennent, à Moi le Seigneur. »

Chaque nouveau niveau commence à partir de la Sefira de Keter, qui contient tout. Lorsqu’elle se propage, elle construit les autres Sefirot. La Sefira Keter est née de l’état précédent, qui est le premier-né.

Question :
Pourquoi les premiers-nés d’Israël sont-ils comparés aux premiers-nés qui moururent en Égypte ?

Réponse :
Parce que les premiers-nés décédés en Égypte sont des désirs égoïstes qui ne doivent pas être gardés en vie et ainsi ils devaient mourir. Grâce à cela, un nouveau type de premiers-nés apparaît. Cela signifie que les désirs qui étaient focalisés uniquement sur la réception pour eux-mêmes meurent dans leur aspiration et deviennent le prochain niveau de premiers-nés d’Israël, la Sefira de Keter.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 31/12/14

Vous ne pouvez pas atteindre le Monde Supérieur en utilisant des drogues

Laitman_172Question : Les gens ne consommaient pas de drogues pour le plaisir dans les temps anciens, mais dans le but de se développer spirituellement. J’ai vu à travers l’utilisation de drogues certains schémas et roues dentées ; le monde se transforme en une matrice et je vois des sons et des odeurs et un Machsom (barrière), puis la route qui mène jusqu’au bout vers le monde de l’Infini. C’était quand j’étais un adolescent, mais maintenant cela ne se produit pas ! Je trouve une explication à cela dans votre méthode. Je vous écoute et lis les documents que vous publiez, mais je ne peux même pas transcender le Machsom maintenant ! Quel est le piège ?

Réponse :
Les drogues engourdissent l’égoïsme et c’est en fait la révélation de l’ego qui est cruciale afin de transcender le Machsom, qui est la frontière entre le désir de recevoir (l’égoïsme, notre nature) et le désir de donner sans réserve (la nature supérieure qui apparaît en nous seulement sous l’influence de la sagesse de la Kabbale, de la Lumière Environnante, Ohr Makif). Je ne peux pas prendre la décision pour vous si vous souhaitez arrêter d’utiliser des drogues, mais elles vont certainement se tenir sur votre chemin de l’atteinte de la nature du monde supérieur. Tout ce que vous ressentez sous l’influence des drogues est irréel !

Étudiez toute votre vie

Question : Où devrais-je étudier après l’âge de quarante ans ?

Réponse :
Je crois qu’une personne devrait étudier toute sa vie. Elle ne doit pas être libre du cadre des enseignements de la sagesse de connexion. Elle devrait avoir un ordinateur portable toute sa vie où les notes pour chaque sujet qu’elle a étudié seraient enregistrées et les enregistrements de l’instructeur qui l’a enseigné sur le système fixe dans lequel il fait un compte rendu de ce qu’une personne a appris.

Ce serait encore mieux si ces enregistrements étaient entrés dans un ordinateur général où je pourrais taper le nom de famille de quelqu’un et voir ce que cette personne a appris, ce qu’elle sait, et surtout, si vraiment elle a eu la chance de se corriger elle-même et dans quelle mesure elle est connectée aux autres. Selon ces données, il serait possible de juger quelles actions elle peut effectuer pour le bien de la société, ce dont elle a besoin, et ainsi de suite. La société utiliserait ces enregistrements afin d’évaluer chaque individu et de l’affecter à l’activité souhaitable pour le bénéfice de la société.

Question :
Est-ce à dire que ce n’est pas imaginaire et que vous croyez vraiment qu’il doit y avoir une sorte de surveillance positive de tout le monde ?

Réponse :
C’est mieux que si le FBI ou le KGB gardait un dossier sur lui. Si le KGB recherchait si vous étiez un ennemi de l’État, ici ils chercheraient à savoir si vous êtes un ami de l’État.

De KabTV, « Conversations avec Michael Laitman » du 13/05/15

L’Homme dans un monde global

laitman_955Question : Qu’est-ce que le monde global ?

Réponse :
C’est notre monde dans tous les types de connexions possibles avec lui-même. Nous devons l’examiner pour ressentir sa nature globale universelle, nous ressentant comme une partie de celui-ci, devenant comme lui, et nous transformant en étant sa composante utile.

Question :
De quoi une personne simple a besoin venant de cela ?

Réponse :
De faire partie du monde. Sans cela, vous ne mènerez pas à bien votre mission, mais tôt ou tard les lois strictes de la nature vous pousseront à cela par la voie de la souffrance.

Tout d’abord, vous devez être utile à la société parce que vous êtes une partie de celle-ci, et vous ne pouvez pas y échapper. Dans la société doit prévaloir la complète compréhension qu’elle est intégrale et tout le monde en son sein dépend absolument de tout le monde. Ainsi, cela oblige tout le monde à être impliqué dans l’éducation intégrale, dans la sagesse de la connexion, car sinon vous n’obtiendrez rien de la société.

En outre, si vous ne voulez pas participer à cela, alors vous irez en dehors du cadre de la société. Vous ferez ce que vous voulez, mais personne ne va vous servir et personne ne vous aidera en rien. A travers votre manque de participation, vous collez une étiquette de rejet sur vous-même.

De KabTV, « Conversations avec Michael Laitman » du 13/05/15

Une société sans concurrence

Selon la sagesse de la Kabbale, à la place des conflits, des révolutions et des guerres, le temps est venu de mettre au point un autre système de bonnes relations sociales, qui permettra de résoudre l’ensemble de ces situations terribles dans le monde. Le moyen essentiel est la cohésion correcte de la société, ce qui permet, avec notre négativité égoïste, d’activer la force positive de l’unité qui est de nature latente.

Pour cela, il est nécessaire de créer un système éducatif complet et de former les gens à suivre le format des ateliers autour d’une table ronde. Dans ces ateliers, les gens vont commencer à changer, non par la contrainte, mais d’eux-mêmes. Après tout, ils verront qu’il est possible d’établir une société qui ne repose pas sur la négativité de la concurrence égoïste où le plus fort gagne, mais sur l’unité.

Tout comme dans une famille unie, le fort n’opprime pas le faible. Au contraire, l’amour demeure parmi eux, et le petit reçoit plus de préoccupation et d’attention que ceux qui sont déjà en mesure de satisfaire leurs besoins dans une certaine mesure par eux-mêmes. Ainsi nous activons également deux forces dans une famille, mais ici notre amour est provoqué par la nature elle-même. D’autre part, que devons-nous faire dans les situations où les relations entre nous sont fondées sur des calculs individuels égoïstes et non sur l’amour ? Comment pouvons-nous transformer une société individualiste concurrentielle en une famille aimante ?

Certes, ce n’est pas à travers la pression, mais plus particulièrement avec l’aide de l’étude et d’une formation unique, dans laquelle les gens ressentiront un réel bénéfice à partir des nouvelles relations et remarqueront le succès qui leur est inhérent. Outre cela, il est souhaitable de se rappeler que la nature gère notre développement, et nous ne pouvons tout simplement pas agir en fonction de ce qui nous arrive. Quand nous sommes soumis aux impulsions naturelles du narcissisme, de nous-mêmes nous « sautons dans un feu flamboyant ».

Non, le développement de l’humanité est soumis à des lois strictes que nous n’avons pas choisies. Nous n’avons jamais eu de liberté de choix à ce sujet. Depuis le début de l’univers jusqu’à aujourd’hui, le « moteur » interne a poussé l’évolution en avant sans dépendre de nos souhaits. Cela vaut donc la peine pour nous d’étudier les processus naturels et de comprendre comment s’intégrer dans leur courant de la bonne manière.

De KabTV, « La Solution » du 06/05/15

Un flux de bonté

Dr. Michael LaitmanLe chapitre hebdomadaire de la Torah « Bambidar »(Livre des Nombres) nous raconte comment l’armée d’Israël a été construite. Nous apprenons comment ils se sont réunis autour du Tabernacle et ce qui était affiché sur les drapeaux de chaque camp, etc.

Cela parle de la construction de l’âme générale : des forces, des intentions et des attributs dont elle est constituée. La structure de l’âme générale nous rappelle la structure d’un atome, où seules les parties qui peuvent résister au rayonnement du noyau, le rayonnement du don, peuvent être à proximité du noyau. C’est selon ce principe que les camps se rassemblent et sont classés.

Il est dit qu’il est interdit de se rapprocher du Tabernacle car l’on peut mourir (« l’étranger qui se rapproche va mourir »). Cela signifie que vos récipients, vos désirs, peuvent ne pas être en mesure de tenir le coup, et ainsi deviennent égoïstes, vous obligeant à mourir spirituellement.

Commentaire :
Mais toute l’humanité accepte ces mots comme des lois rigides et une menace de mort physique.

Réponse :
Les lois de la nature sont en effet rigides parce que le système qui régit le monde est très dur et intransigeant, mais tout le monde suit toujours le flux de la bonté.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 31/12/14

Qu’advient-il de l’âme après la mort ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce qui arrive à une personne après son décès ? Qu’est-ce qui arrive à son âme ?

Réponse :
Ceux qui sont capables de percevoir leur âme y vivent à l’intérieur parce que cela n’est pas lié à la mort du corps.

Et pour ceux qui n’ont jamais atteint leur âme, il ne reste seulement qu’un Reshimot (de l’hébreu « Roshem » – un enregistrement), qui est un élément d’information semblable à l’ADN, un certain code qui inclut tout ce en quoi une personne a jamais consisté.

Lorsque le corps meurt, cette partie informationnelle (Reshimot) doit se connecter avec un nouveau corps dans ce monde et tout recommencer. Chaque personne a un Reshimot, qui est la particule à partir de laquelle nous développons finalement une âme.

Commentaire :
Vous avez dit que les gens qui ont une âme sont uniquement ceux qui la construisent.

Réponse :
Oui, c’est vrai. Ils la construisent à partir de leurs désirs égoïstes qui sont basés sur les Reshimot, certaines particules d’information qui fonctionnent à l’intérieur du désir en forçant les gens à construire une âme.

Question :
Qu’est-ce que j’ai ? Qu’est-ce qui manque? Que dois-je construire ?

Réponse :
Notre désir égoïste de recevoir est tout ce que nous avons. Mais il se pourrait peut être que tout à coup un désir spécial s’éveille en nous. C’est un désir de percevoir notre âme et de comprendre pourquoi nous vivons, quel est le but de notre existence et la source de la vie.

Cela signifie qu’un Reshimot, cette minuscule étincelle, ce que l’on appelle le point dans le coeur se réveille en nous. À ce stade, nous commençons à contempler ce que nous devrions faire ensuite car cette aspiration fait pression sur nous et ne nous quitte plus.

Ensuite, nous nous tournons vers notre désir égoïste et commençons à chercher un endroit où nous pouvons réaliser cette étincelle. Finalement, nous arrivons à un endroit où l’authentique sagesse de la Kabbale est enseignée et où nous recevons une explication de la façon de construire une âme. Créer une âme signifie changer le désir de recevoir pour notre propre bien en pour le bien des autres.

Du Programme de la Radio israélienne 103FM, le 10/05/15

Les douze tribus de l’âme commune

Dr. Michael LaitmanLa Lumière émane de l’Est, car c’est là que le soleil se lève. De là vient le vent d’est, le plus nocif de tous les vents. De l’ouest vient la neige, la grêle, la chaleur, le gel, et les fortes pluies.

Le Sud, une source de bénédiction de la rosée et de la pluie, est la source de la rosée et la de pluie bénies. Du Nord sont envoyées les « ténèbres » et les forces malveillantes.

(La Torah, « Bamidbar » -Nombres)

L’emplacement des bannières des camps des Juifs correspond aux quatre côtés de la Lumière.

Un système unifié appelé l’âme commune se compose de douze parties (les douze tribus) qui sont en rapport et sont connectées les unes avec les autres en conformité avec les quatre côtés du monde qui signifient les quatre parties : Hokhma, Bina, Zeir Anpin et Malkhout.

Et les bannières doivent se tenir les unes contre les autres :

Bina – Hokhma

Malkhout – Zeir Anpin

Chaque partie se compose de 3 lignes, soit un total de 12 parties (12 tribus). Leur emplacement représente l’appariement du récipient de l’âme commune.

La Torah spécifie sous quelle bannière ils doivent être. La bannière symbolise le but privé de chaque camp qui a ses propres caractéristiques et propriétés. Par conséquent, l’unique but commun s’exprime en elles avec une vue légèrement différente, sous un angle différent.

A titre d’exemple, un corps humain est composé de divers organes. Chacun à leur manière sent les mouvements du corps, le soutient, etc. De la même manière, grâce à la variété des propriétés et à la façon dont elles se connectent entre elles, les propriétés de la force générale, le Créateur est montré.

La propriété du don sans réserve se présente comme un résultat d’énormes différences égoïstes. Le don sans réserve est absolu comme l’amour d’une mère : fais ce que tu veux ; je t’aime toujours.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 24/12/14

Les symboles sur les bannières d’Israël

laitman_742_03Les emblèmes brodés sur les quatre grandes bannières se conforment aux quatre créatures terrestres qui entouraient le Trône de Gloire Céleste :

1. L’image de l’homme au pied du Trône correspond à la bannière de Ruben brodé avec des plantes qui ont des racines qui tiennent la ressemblance externe avec un être humain.

2. L’extérieur d’un lion sous le Trône reproduit le drapeau de Juda avec un lion représenté dessus.

3. La bannière d’Éphraïm brodé avec un taureau correspond à l’image céleste du taureau.

4. L’aigle brodé sur le drapeau de Dan est similaire à l’image de l’aigle du Trône.

La spiritualité est un monde de forces. Par conséquent, les quatre emblèmes sur les bannières symbolisent des qualités spirituelles : Hessed, Guevoura, Tifferet et Yessod.

Lorsque ces forces interagissent avec l’ego et l’influencent, chaque force démontre ses certaines propriétés. L’égoïsme en soi n’a pas de forme, ne désire rien non plus, à part recevoir. Tandis que lorsque la qualité du don sans réserve et de l’amour l’influencent, l’ego manifeste ses pulsions égoïstes.

Par conséquent, l’image d’un lion ou la face d’un aigle, etc., signifient les états auxquels on peut parvenir si l’on est prêt à devenir un outil de la manifestation des propriétés du Créateur. Cela dénote un niveau qualitatif très élevé parce que la face de l’animal se transforme en visage d’un homme (Adam, celui qui est similaire au Créateur).

La face de l’homme, comme la face du soleil, dégage de l’énergie quand il atteint l’état du don sans réserve.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 24/12/14

La hiérarchie de l’âme collective

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qui dans la hiérarchie spirituelle peut obtenir la proximité la plus proche avec la propriété du don sans réserve ?

Réponse :
La spiritualité est le monde des forces. Tout ici concerne les forces.

Le plus proche de la propriété du don sans réserve, ce sont les Cohens (Prêtres) qui représentent la partie la plus interne de l’âme générale ; puis viennent les Lévites qui se rassemblent autour des Cohens, puis le peuple d’Israël suit.

Erev Rav (la multitude mélangée) est derrière la colonne de Gloire (la Lumière Environnante). Même s’ils font tous les efforts pour saisir autant qu’ils le peuvent pour leur propre bien, ils ne peuvent pas pénétrer à l’intérieur parce qu’ils n’acceptent pas la propriété du don sans réserve, de travailler pour l’amour du Créateur, pour le bien des autres.

Ceci est un équilibre quantitatif et qualitatif des forces dans un système unique appelé « l’âme commune ».

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 24/12/14