Monthly Archives: septembre 2015

Des pommes douces de l’arbre de la Connaissance

Laitman_506_4Question : Quelle est la signification des symboles de Roch HaShana : les pommes dans le miel, une tête de poisson, etc. ?

Réponse :
Une tête de poisson symbolise notre désir d’être une tête et non la queue. C’est parce que nous voulons décider de notre vie par nous-mêmes et ne pas nous permettre de nous attirer dans le sens de l’ego. Nous voulons savoir pour quoi cette vie nous a été donnée, quel est le but de notre vie, et comment la remplir de sens et la rendre intéressante et significative. C’est la différence entre une tête et une queue.

La grenade symbolise la nation d’Israël, l’unité de toutes les âmes en un seul corps. C’est exactement ce que nous voulons ressentir, être unis dans une seule âme.

La pomme dans le miel symbolise notre désir de remplir notre vie de sens et de douceur. Il s’agit de la même pomme qu’Adam a mangée, ayant péché à cause de ses calculs. Il était censé effectuer une correction pour l’ensemble de l’humanité en une seule fois parce qu’il incluait toutes les âmes en lui. C’est un si grand désir égoïste qui a été révélé en lui.

Mais Adam n’a pas réussi à effectuer la correction. Corriger signifie remplir avec douceur et s’élever au-dessus de notre ego. La pomme symbolise notre désir égoïste qui a été créé par le Créateur et lorsque nous la trempons dans du miel et la corrigeons, nous atteignons une bonne vie.

Adam a essayé d’effectuer cette correction en une fois et il n’a pas réussi, et ainsi nous devons l’effectuer progressivement, beaucoup de gens à travers l’histoire, une correction après l’autre, pour atteindre progressivement la fin de la correction.

La pomme trempée dans du miel est le symbole de la correction et de l’adoucissement de l’ego qui nous permet de l’utiliser pour le bien.

Du Programme de la Radio Israélienne 103FM, le 06/09/15

Bon 5776ème anniversaire !

Dr. Michael LaitmanQuestion : Selon la religion, l’homme a été créé il y a 5776 ans, tandis que selon la science, il est arrivé plus de 200 000 ans avant cela. Qui a raison dans une perspective kabbalistique ?

Réponse :
La sagesse de la Kabbale ne prend pas part à ces débats. Elle étudie la nature et nous parle de ce sujet. La nature est la même chose que le Créateur, et la sagesse de la Kabbale explore la force supérieure de la nature appelée le Créateur. Le mot « Créateur » (en hébreu « Boré« ) signifie « viens et vois ». Si nous explorons la nature correctement, nous atteignons le Créateur et Le voyons.

Ainsi Roch HaShana (le Nouvel An hébraïque) ​​est le jour de la révélation du Créateur, de la force supérieure. C’est la journée où l’humanité a d’abord atteint la force supérieure, le monde spirituel, une réalité supérieure dans laquelle nous ne vivons plus et à la place  nous sommes ici dans ce monde uniquement pour y retourner. Depuis ce monde, nous serons en mesure d’atteindre le monde supérieur.

Ainsi, nous allons connaître les réponses à toutes les questions éternelles : « Quel est le but de cette vie ? Quelle est sa signification ? Dans quel but existons-nous sur cette Terre et pourquoi tout a été fixé ? Ce n’est pas une simple recherche de remplissage parce que nous sommes insatisfaits dans la vie, mais une recherche pour le but pour lequel nous avons été créés depuis l’en-haut. La Kabbale nous enseigne comment se tourner vers le Créateur, L’élever et Le révéler. Ensuite, l’ensemble du plan de la création se révèle à nous, y compris ce qui est arrivé avant que nous sentions que nous existions dans ce monde. Cela parce que notre monde est seulement une station intermédiaire entre ce qui est arrivé avant notre naissance et la station de notre futur objectif vers lequel nous parvenons, après avoir quitter ce monde.

Nous montons soit à une dimension supérieure soit inférieure à notre niveau dans ce monde. La sagesse de la Kabbale nous permet de faire les deux. Tout cela nous est accessible grâce à la sagesse de la Kabbale qui a été révélée par un premier homme qui fut le premier être humain à découvrir le Créateur.

Du Programme de la Radio Israélienne 103FM, le 06/09/15

Le saut envisageable

Dr. Michael LaitmanQuestion : A quoi notre vie ressemblera-t-elle lorsque le nouveau processus d’éducation mondiale qui développe la conscience à l’intérieur de nous commencera ? Est-ce que le peuple d’Israël commencera à vivre comme une seule famille ?

Réponse :
Tout le monde va se comporter avec les autres comme s’ils étaient leurs propres enfants. On sera content de leur succès et triste de leurs échecs.

On aimera tout le monde, on leur souhaitera bonne chance, et les autres gens nous traiteront de la même manière. Cela signifie que « tout Israël sont des amis ». De cette façon, nous arrivons à un monde de bien absolu.

Chacun ressent de l’amour l’un envers l’autre et cela recouvre entièrement la haine. C’est ce que sortir vers la liberté signifie.

Question :
Croyez-vous en effet que cela soit possible ?

Réponse :
Je ne crois pas simplement, mais je sais que cela est possible si nous révélons la deuxième puissance, qui est la puissance du bien. Une force en plus se réveillera à l’intérieur de notre nature qui se tiendra contre Pharaon, la force du mal. Si nous éveillons cette bonne force en nous, elle va complètement neutraliser Pharaon en couvrant toutes les transgressions avec le revêtement de l’amour.

Faisons ce saut (Passach), qui symbolise la Pâque, et allons vers ce monde bon et bienfaisant.

De KabTV, « Une Vie Nouvelle » du 22/03/15

Un amour qui ne meurt jamais

laitman_527_03Question : Êtes-vous en train de dire que l’amour entre un couple marié ne suffit pas et qu’ils ont besoin d’atteindre l’amour entre le Créateur et la créature ?

Réponse :
Nous ne trouvons aucun amour dans les couples mariés de nos jours. Nos relations familiales sont dans l’état de la journée funeste du 9 Av [destruction du Temple].

La destruction se fait sentir dans toute notre vie, les relations entre parents et enfants, le patron et les travailleurs, et entre les Membres du Cabinet également. Il n’y a aucune compréhension nulle part.

Question :
Il y a de nombreux types d’amour, l’amour pour les enfants, les parents, les proches parents et ainsi de suite, mais pourquoi y a-t-il une romance spéciale dans l’amour entre un homme et une femme ?

Réponse :
L’amour c’est lorsque je satsfais le désir d’une autre personne avant mon propre désir. Je dois savoir et sentir ce que l’autre veut afin que son désir devienne plus important que le mien.

C’est la définition la plus générale de l’amour, mais elle convient à tous les cas. Le lien du mariage est un peu plus vaste que les autres puisque cette connexion comporte des obligations réciproques, l’expérience de vivre ensemble, connaissant le partenaire, les enfants en commun, une maison et de l’argent commun, et un sentiment de sécurité et une garantie de soutien dans les moments difficiles. Un mariage est l’unification dans ce monde avec toutes les conséquences qui en découlent.

Cependant, dans le monde spirituel, vous êtes en mesure de connaître votre partenaire d’une nouvelle façon à chaque instant. Il est écrit que Malkhout redevient une vierge chaque jour, et ainsi, une nouvelle relation commence comme si vous n’étiez pas familier avec elle.

Il semble que nous manquons de cet aspect dans notre vie habituelle et dans la famille. Si un couple marié se trouvait sur le plan spirituel, ils pourraient renouveler leur relation corporelle chaque jour.

Une fois, il y a trois mille cinq cents ans de cela, la nation d’Israël vivait de cette façon. Espérons que bientôt, nous retournerons à cela et apprendrons à révéler de nouvelles qualités à l’intérieur des uns et des autres chaque jour. A ce moment-là, ce sera un véritable et correct amour qui se renouvelle à chaque instant.

En attendant, de nos jours, afin d’animer notre relation même légèrement et ressentir une connexion, nous sommes obligés de lutter. Après s’être réconcilié à l’issue d’un combat, le goût de l’amour, qui a été émoussé, est renouvelé.

Toutefois, il est impossible de vous habituer à l’amour spirituel. Il change tout le temps. De nouvelles conditions se révèlent constamment, et de ce fait l’amour se rajeunit en permanence.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 30/07/15

Nouvelle année, nouveaux horizons

Laitman_421_01Question : Comment devrions-nous commencer la nouvelle année ?

Réponse :
Nous devrions commencer l’année avec la reconnaissance que nous avons une occasion de devenir égal au Créateur, ce qui signifie se rapporter à Lui de la façon dont Il se rapporte à vous. Cependant, vous devez d’abord découvrir que le Créateur se rapporte à vous avec l’amour absolu et le don sans réserve, et vous devez développer la même chose à l’intérieur de vous.

Cependant, vous ne ressentez pas le Créateur ; vous ne Le connaissez pas. Dès que vous commencez à L’inventer, vous allez créer une autre religion, et nous avons déjà suffisamment de religions dans notre monde.

Selon la sagesse de la Kabbale, nous avons tous les moyens pour atteindre le Créateur. Comme un puzzle, si vous utilisez tout ce que l’on vous donne correctement, vous ressemblerez au Créateur totalement.

En fait, le Créateur a créé ce monde dans un état de destruction et de division totale. Si vous l’organisez, non seulement vous deviendrez égal à Lui, mais vous ressemblerez aussi à Sa profondeur, et ainsi vous atteindrez le même état, la même pensée, le même but, le même point de départ à partir duquel Il a commencé.

Vous atteindrez la pleine profondeur de Sa pensée, et en conséquence, vous atteindrez également le Créateur dans une certaine mesure. Les Kabbalistes ne nous parlent pas de ce qui arrive ensuite. Lorsque vous atteignez ce point, vous verrez par vous-même.

De ce fait, pour nous une nouvelle année, Rosh HaShana, est en effet une étape vers de nouveaux horizons.

De KabTV, « Fêtes – Rosh HaShana » du 06/08/15

Des attributs spéciaux de la troisième et quatrième génération

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Nombres », 14:17-18 : Maintenant donc, de grâce, que la puissance d’Adonaï se déploie, comme Tu l’as déclaré en disant : « Le Seigneur est plein de longanimité et de bienveillance ; Il supporte le crime et la rébellion, sans toutefois les absoudre, faisant justice du crime des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération. »

Il y a trois générations de Keter à Malkhout : Hokhma, Bina et Zeir Anpin. C’est comme cela dans chaque état spirituel. L’image du Créateur est formée sur le quatrième niveau, Malkhout. La troisième génération est Zeir Anpin, un état de petitesse, où l’ego est effacé puis entièrement corrigé dans la quatrième génération. Ceci est symbolisé par les mots : faisant justice du crime des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération. Il s’agit de l’ascension de Malkhout à travers Zeir Anpin vers Bina, Hokhma, puis Keter.

La Torah, « Nombres », 14:19-23 : « Oh ! Pardonne le crime de ce peuple selon Ta clémence infinie, et comme Tu as pardonné à ce peuple depuis l’Égypte jusqu’ici ! » Le Seigneur répondit : « Je pardonne, selon ta demande. Mais, aussi vrai que Je suis vivant et que la majesté du Seigneur remplit toute la terre, tous ces hommes qui ont vu Ma gloire et Mes prodiges, en Égypte et dans le désert, et qui M’ont tenté dix fois déjà, et n’ont pas obéi à Ma voix, jamais ils ne verront ce pays que J’ai promis par serment à leurs aïeux ; eux tous qui M’ont outragé, ils ne le verront point ! »

Il n’y a rien de mal à cela. Au contraire, il s’agit d’une grande miséricorde que le Créateur accomplit quand Il tue tout le monde, ce qui signifie qu’Il tue chaque désir égoïste.

La raison est que c’est seulement dans les désirs altruistes qui remplacent les désirs égoïstes que les gens peuvent ressentir l’état appelé la terre d’Israël. Toute cette rage est nécessaire afin de corriger l’égoïsme en altruisme. Aucun égoïste ne peut entrer dans l’état de l’attribut de l’amour et du don sans réserve appelé la terre d’Israël. Il doit d’abord mourir, ce qui signifie renaître et y entrer, soit dans un état de petitesse (la troisième génération), soit dans un état de grandeur (la quatrième génération).

Par conséquent, lorsque la Torah parle de punition, de destruction et de mort, elle se réfère à l’égoïsme, qui doit réellement être détruit. Seuls les attributs de l’amour et du don sans réserve qui le remplacent ressentiront l’état de la terre d’Israël.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 29/04/15

Les désirs connectés sont comme des tubes soudés

laitman_528_04Question : Qu’a-t-on besoin pour être le plus près possible d’une équivalence de forme avec l’enseignant ?

Réponse :
Tout le monde ressent cela selon les subtilités de son âme. Mais si nous décidons d’effectuer une certaine action générale, chacun doit y participer à l’intérieur de soi, sinon une personne n’est ni avec le groupe ni avec moi, et c’est comme si elle était jetée hors du bateau dans la mer déchaînée, bien qu’elle ne puisse pas le ressentir.

D’ailleurs, si je travaille avec quelqu’un sur un certain projet, peu importe ce que l’on fait : quelqu’un peutêtre en charge de l’électricité, un autre peut préparer des extraits d’articles, etc., et il y en a d’autres qui doivent voir ce qui est exigé d’eux. Ils viennent me voir pour clarifier ce que je veux exactement et pourquoi je pense ainsi, un expert pourrait m’expliquer que cela devrait se faire d’une manière différente et de ce fait je pourrais changer d’avis.

Mais l’étudiant doit se soucier que son opinion et mon opinion devraient être une ! S’il n’est pas d’accord avec moi, qu’il vienne me convaincre. Cela arrive souvent, je ne suis pas si têtu au point de ne pas écouter la raison. C’est généralement à propos de questions corporelles, y compris la diffusion, car il peut y avoir différentes conditions locales dont je ne suis pas conscient. Mais le principe est « faire de votre désir son désir », ce qui signifie qu’il devrait y avoir un accord entre l’étudiant et son professeur et l’accomplissement du désir.

Question :
Comment devrais-je savoir que j’ai fait de mon désir son désir ? Ce n’est pas tout le monde qui peut venir le demander !

Réponse :
Si c’est un projet personnel vous pouvez venir demander. S’il s’agit d’un projet général en matière de diffusion, je compte sur les personnes en charge de ce projet. J’espère qu’ils comprennent la responsabilité qu’ils ont de guider chacun selon ce qui a été décidé. C’est comme si nous parvenions tous à un seul désir, une seule intention, une seule direction, et que nous sortions et diffusions. Là, vous devez vous assurer que les choses ne se détournent pas dans d’autres directions, et si cela se produit tout à coup vous devriez me consulter.

Si nous ne maintenons pas la direction précise, c’est comme deux tuyaux raccordés où l’un se décale soudainement et rien alors ne peut circuler à travers eux. Je dois faire de mon désir son désir pour que la Lumière s’écoule.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/02/14, Sujet de la Leçon : « L’Enseignant »

L’heure du Jugement

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi est-ce que l’on pense que Rosh HaShana est le début de remise en question et de jugement  de soi?

Réponse :
Avant Rosh HaShana, il y a une période dans laquelle la personne apparemment vérifie ses états précédents et exprime du regret, se repent, pleure, et puis demande de l’aide d’en haut. Voilà comment visiblement elle adoucit son cœur, le transformant d’un cœur de pierre en un cœur de chair. C’est la tradition, et la chose principale est que la personne va commencer à comprendre qu’elle doit se rapporter à la vie d’une nouvelle façon.

Question :
Ce qui signifie que cela parle de bonnes actions, celles qu’elle doit commencer à la Nouvelle Année, à Rosh HaShana ?

Réponse :
Les bonnes actions sont des corrections de soi, car lorsqu’elle se corrige, elle corrige le monde. Voilà comment elle construit un système d’intégration mutuelle et d’unité dans lequel le Créateur se révèle et pour lequel il est nécessaire d’apporter toute la substance des niveaux minéral, végétal, et animal vers la correction et, en particulier, le niveau de l’être humain.

De KabTV, « Fêtes – Rosh HaShana » du 06/08/12

Souffrance cachée = plaisir révélé

laitman_564Question : Le Baal HaSoulam écrit dans « Introduction au Talmud des Dix Sefirot » : « Et nous avons déjà appris que la question du dévoilement du visage va inévitablement transformer chaque chagrin et tristesse qui sont venus au cours de la dissimulation du visage en de merveilleux plaisirs… »

Comment la douleur se transforme t-elle en plaisir si cela est arrivé dans le passé ? Peut-être que le même film est rejoué pour nous ?

Réponse :
Supposons que vous ayez mal au ventre et que vous ne pouviez rien manger parce que la nourriture vous procure de terribles douleurs. En face de vous se trouve une nourriture merveilleuse et exquise, mais vous tombez malade juste à la vue de celle-ci.

Après que votre estomac guérisse, vous pouvez profiter de tous les délices. Avant d’avoir corrigé votre problème, lorsque vous regardiez les délices, cela vous faisait mal, et maintenant vous appréciez les voir.

Il en résulte que le problème n’était pas dans le remplissage, mais en vous-même, dans vos Kelim. Le remplissage ne vous cause aucun dommage. La présence du remplissage vous dérange, mais en lui-même, il n’était pas mauvais. Le mal se trouvait plutôt dans votre maladie.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 05/03/14

Le sixième sens

Question : Y a-t-il un lien entre la Kabbale et la religion ? La Kabbale est-elle une religion ?

Réponse :
La Kabbale n’est pas une religion ; c’est une science. La Kabbale traite de la partie de la réalité qui nous est cachée, mais avec laquelle nous avons l’opportunité de travailler, comme dans la science. Par conséquent, la Kabbale est appelée une science.

Grâce à des actions spéciales que nous effectuons sur nous-mêmes, nous pouvons dévoiler nos sens pour percevoir un niveau plus élevé. Nous avons cinq sens corporels, la vision, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher, à travers lesquels nous percevons ce monde, mais dans une forme très limitée. Pourtant, nous le percevons jusqu’à une certaine mesure et nous vivons en conséquence.

Nous ne pouvons même pas imaginer que dans ce monde autour de nous, il y a tellement d’autres phénomènes parce que nos sens ne les révèlent pas d’une manière similaire à ce que nous ne pouvons pas voir arrivant au loin sans jumelles, ou sans un radar nous ne voyons pas ce qui existe dans l’air, excepté les ondes sonores qui sont dans notre diapason vocal, et ainsi de suite.

Nous avons tellement d’instruments que nous avons créés dans le but d’élargir la gamme de nos sens. Mais ils peuvent seulement les accroître tandis que la science de la Kabbale crée un sens supplémentaire, « le sixième sens », à travers lequel nous pouvons révéler le reste de la réalité, qui nous est caché. Ainsi, nous savons pourquoi nous vivons et comment vivre correctement. C’est précisément ce qu’une personne a besoin d’atteindre.

Question :
Quel genre de sens supplémentaire est-ce ?

Réponse :
Ce sens fonctionne comme nos sens corporels, seulement nos cinq sens agissent sous forme de réception, de consommation, en attirant à l’intérieur toutes les données qui sont à l’extérieur. Et ce sens supplémentaire, que nous développons à travers la Kabbale, fonctionne selon le désir de donner, le don sans réserve et l’amour.

Nous sortons et nous nous élevons au-dessus de nous-mêmes, et de ce fait nous ne sommes pas limités par notre corps avec ses cinq sens. Notre sens spirituel existe en dehors de notre corps physique. C’est comme si nous déployions ce sens sur toute la réalité. Nous pouvons ensuite tout percevoir. En fait, ce sens est l’âme.

Du Programme de la Radio Israélienne 103FM, le 09/08/15