Daily Archives: 19 mars 2016

Pourim symbolise l’existence sans manque

Dr. Michael LaitmanEn fait, Pourim n’est pas la fête légère et agréable avec une orientation enfantine dont nous sommes habitués.

Les symboles de cette fête sont un bal masqué, une atmosphère frivole, des parades gaies, des costumes, des masques et des cadeaux savoureux, mais il est nécessaire d’abord d’atteindre cet état.

Les attributs de la fête de Pourim ne sont pas accidentels. Lorsque nous étudions le Livre d’Esther, nous voyons que c’est loin d’être simple. Selon l’explication de la sagesse de la Kabbale, le Livre d’Esther et la fête de Pourim résument l’ensemble du processus que nous devons traverser au cours des milliers d’années de notre développement sur Terre.

Le saint Ari nous écrit qu’à l’avenir, toutes les fêtes seront annulées, sauf Pourim, le Livre d’Esther. La raison en est qu’il n’y a jamais de plus grand miracle que cela ; cette illumination n’existe que durant Pourim. Dans le futur, vous aurez vraiment un carnaval.

En fait, le jour de Pourim nous recevons tout, et ce qui se trouve en dessous du niveau de Pourim est tout simplement sans importance. Cela parle de la fin de la correction et de la fin du développement à travers lequel l’humanité atteint son sommet. Cela est infiniment élevé, au-delà du temps, de l’espace, du mouvement, et au-delà de ce monde et de cette vie. Nous nous élevons à une dimension complètement différente vers une réalité spirituelle absolument différente.

Il est impossible de décrire l’existence à l’intérieur d’elle en utilisant les mots de ce monde parce qu’il n’y a rien de tel ici. C’est une existence sans manque et sans naissance et mort qui sont intégrées dans nos vies comme l’ombre d’une fin menaçante. La vie spirituelle est sans fin, remplissant les sens et l’esprit. C’est l’atteinte, la compréhension, la providence, et une sensation qui se développe et se révèle à un degré de plus en plus grand.

C’est ce que symbolise Pourim et ce qu’elle incarne pour nous.

D’un programme de Radio sur 103FM, du 03/01/15

Dans quelle langue devrait-on étudier la sagesse de la Kabbale ?

Laitman_107Question : Faut-il diffuser avec des définitions provenant de sources spirituelles dans la langue russe, en plus de l’hébreu, pensant qu’avec une opération spécifique cela pourrait réunir un plus grand cercle de personnes autour de la sagesse de la Kabbale ?

Réponse : La sagesse de la Kabbale peut être étudiée dans toutes les langues, même si ses concepts, comme dans chaque science, sont conservés dans la langue originale dans laquelle ils ont été découverts, ce qui veut dire, en hébreu. Mais à part cela, il est possible d’étudier sans aucune limite de langue.

Ressentir Pourim

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous mériter de ressentir la fête de Pourim intérieurement?

Réponse: C’est très simple. Ne le ressentons-nous pas? Quand nous essayons de travailler sur la relation avec l’autre nous avons constamment des problèmes, tout à coup, nous commençons à nous critiquer les uns les autres, etc. Ou bien nous arrivons à un congrès et tout va bien. Nous investissons nos efforts autant que nous le pouvons, et après, nous ressentons soudainement une descente comme nous n’avons jamais connue auparavant.

En conséquence, nous commençons à comprendre que ce sont les états nécessaires de cause à effet. Bien sûr, cela ne fait pas que nous nous sentons mieux. Mais nous ne pouvons pas y échapper en aucune façon parce que nous n’avons pas encore la Lumière de Hassadim, une intention claire de donner sans réserve.

Lorsque nous acquérons cette intention, nous n’avons rien à craindre. Peu importe ce qui m’arrive, je suis toujours dans l’attribut du don, je m’élève au-dessus mon monde, au-dessus de l’égoïsme, au-dessus de ce que j’ai, rien n’est important pour moi, je n’ai peur de rien. Je n’ai besoin de rien d’autre sauf que de corriger et d’attirer le monde dans le même état, et dans ce cas une personne ne chute pas.

Parfois, on est un peu fatigué de son travail, mais on accomplit cette charge supplémentaire avec gratitude, avec l’idée que c’est nécessaire, parce que c’est l’avancement. Il ne peut en être autrement, parce que c’est « la souffrance joyeuse », la souffrance de l’amour, lorsque nous nous efforçons de remplir toutes les conditions pour unir.

Depuis la leçon virtuelle du 24/02/13