Monthly Archives: mars 2016

L’arbre de vie et l’arbre de la connaissance

laitman_243_04Question : Comment la soif de connaissances et de l’atteinte spirituelle est-elle liée à l’arbre de la connaissance, et comment l’arbre de la connaissance est-il lié à l’arbre de vie ?

Réponse : Il n’y a qu’un seul arbre, l’arbre de vie. Il s’agit d’un schéma selon lequel la Lumière Supérieure descend du Créateur.Elle passe par un système de filtres différents qui affaiblissent la Lumière. Les filtres désassemblent la Lumière en de nombreuses formes distinctes de don sans réserve, ce qui l’affaiblit progressivement jusqu’à ce qu’elle atteigne notre monde comme un grand antonoir ouvert, et elle touche tous les atomes et les particules les plus élémentaires.

Voilà comment nous commençons à ressentir un peu ce don sans réserve dans notre monde. Tout d’abord, nous sentons seulement que nous existons dans ce monde, puis que nous grandissons comme les plantes, ensuite nous bougeons comme des animaux, et enfin nous le ressentons comme des êtres humains dans la connexion entre nous. C’est ainsi que la Lumière développe notre ego.

Le point égoïste commence à développer son propre arbre sous l’influence de la Lumière de bas en haut, qui est opposé à l’arbre de vie qui descend de haut en bas. L’arbre qui grandit de bas en haut est appelé l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Les deux arbres se complètent l’un l’autre et deviennent un homme. Un système appelé homme est créé, comme il est écrit : « Oui, l’arbre du champ c’est l’homme même. »

De la leçon de Kabbale en russe, le 10/01/16

L’infidélité est-elle un motif de divorce ?

laitman_622_01Question : Supposons que l’infidélité arrive dans une famille, peu importe laquelle. Comment la sagesse de la Kabbale se rapporte à cela ? Est-il nécessaire de sauver la famille ?

Réponse : Certainement, le mari et la femme devraient essayer de se comprendre l’un l’autre, même si cela est difficile et très douloureux. En dépit de cela, la famille devrait être préservée.

Les hommes et les femmes ont une tendance pour l’aventure. Il est plus égoïste de divorcer et de laisser les enfants sans une famille unie.

Un enfant souffre plus que quiconque du divorce. Ainsi, il est préférable que les deux soient patients, fassent  une thérapie de couple, se comprennent et acceptent que l’ensemble de ces situations fassent partie de la vie.

Question : Parmi les étudiants de la sagesse de la Kabbale, y a-t-il des gens immoraux comme ceux-ci ?

Réponse : Il n’y a pas de personnes immorales ; elles sont tout simplement égoïstes dans le besoin de correction. La sagesse de la Kabbale traite de cela, mais c’est lent et graduel. Par conséquent, de nos jours on donne à une personne 70-90 ans à vivre, afin qu’elle puisse se corriger.

Du Webinar sur Zahav.ru, le 10/02/16

Un marteau et une enclume

laitman_232_04Question : Il y a une soif de connaissance et de spiritualité qui se réveille aujourd’hui. Est-ce que la force qui est contre la connaissance et l’accomplissement apparaît en même temps ?

Réponse : Il doit en être ainsi ! On donne à une personne à la fois la force d’attrait et de rejet afin qu’elle se découvre à travers ces deux forces.

Si une personne progresse uniquement par la force de la nature, ce sera le résultat de la force évolutive instinctive qui a poussé l’humanité à se développer pendant des millions d’années. L’humanité ne s’est pas développée par elle-même, mais a été développée par ces forces.

Lorsqu’une personne veut se développer sous la pression d’une force extérieure, et qu’en même temps, il y a une autre force extérieure qui est une force de résistance, une personne ressent comme si elle était entre le marteau et l’enclume. C’est le point à partir duquel une personne peut se développer et se découvrir, et grandir à travers ces deux forces opposées. Une personne se transforme en une créature spirituelle à travers le bon conflit entre les deux forces.

La force supérieure conduit une personne à clarifier les choses entre ces deux forces pour former la troisième force à travers elles, qui est appelée la ligne médiane.

Question : Peut-on dire qu’il y a plusieurs atteintes spirituelles, ou est-ce qu’il y en a qu’une seule ?

Réponse : La nature de notre monde est l’ego, et la nature du monde supérieur est l’attribut du don sans réserve, qui est exprimé par l’altruisme.

C’est au-dessus du conflit entre ces deux forces que nous ressemblons au Créateur. Il n’y a pas d’autre moyen.

Par conséquent, toutes les méthodes qui utilisent différentes forces, actions et manipulations ne connaissent tout simplement rien au sujet de ces deux paramètres majeurs dans la nature, la force de la réception et la force du don sans réserve, l’une opposée à l’autre.

De la leçon de Kabbale en russe, le 10/01/16

Pourim symbolise l’existence sans manque

Dr. Michael LaitmanEn fait, Pourim n’est pas la fête légère et agréable avec une orientation enfantine dont nous sommes habitués.

Les symboles de cette fête sont un bal masqué, une atmosphère frivole, des parades gaies, des costumes, des masques et des cadeaux savoureux, mais il est nécessaire d’abord d’atteindre cet état.

Les attributs de la fête de Pourim ne sont pas accidentels. Lorsque nous étudions le Livre d’Esther, nous voyons que c’est loin d’être simple. Selon l’explication de la sagesse de la Kabbale, le Livre d’Esther et la fête de Pourim résument l’ensemble du processus que nous devons traverser au cours des milliers d’années de notre développement sur Terre.

Le saint Ari nous écrit qu’à l’avenir, toutes les fêtes seront annulées, sauf Pourim, le Livre d’Esther. La raison en est qu’il n’y a jamais de plus grand miracle que cela ; cette illumination n’existe que durant Pourim. Dans le futur, vous aurez vraiment un carnaval.

En fait, le jour de Pourim nous recevons tout, et ce qui se trouve en dessous du niveau de Pourim est tout simplement sans importance. Cela parle de la fin de la correction et de la fin du développement à travers lequel l’humanité atteint son sommet. Cela est infiniment élevé, au-delà du temps, de l’espace, du mouvement, et au-delà de ce monde et de cette vie. Nous nous élevons à une dimension complètement différente vers une réalité spirituelle absolument différente.

Il est impossible de décrire l’existence à l’intérieur d’elle en utilisant les mots de ce monde parce qu’il n’y a rien de tel ici. C’est une existence sans manque et sans naissance et mort qui sont intégrées dans nos vies comme l’ombre d’une fin menaçante. La vie spirituelle est sans fin, remplissant les sens et l’esprit. C’est l’atteinte, la compréhension, la providence, et une sensation qui se développe et se révèle à un degré de plus en plus grand.

C’est ce que symbolise Pourim et ce qu’elle incarne pour nous.

D’un programme de Radio sur 103FM, du 03/01/15

Dans quelle langue devrait-on étudier la sagesse de la Kabbale ?

Laitman_107Question : Faut-il diffuser avec des définitions provenant de sources spirituelles dans la langue russe, en plus de l’hébreu, pensant qu’avec une opération spécifique cela pourrait réunir un plus grand cercle de personnes autour de la sagesse de la Kabbale ?

Réponse : La sagesse de la Kabbale peut être étudiée dans toutes les langues, même si ses concepts, comme dans chaque science, sont conservés dans la langue originale dans laquelle ils ont été découverts, ce qui veut dire, en hébreu. Mais à part cela, il est possible d’étudier sans aucune limite de langue.

Ressentir Pourim

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous mériter de ressentir la fête de Pourim intérieurement?

Réponse: C’est très simple. Ne le ressentons-nous pas? Quand nous essayons de travailler sur la relation avec l’autre nous avons constamment des problèmes, tout à coup, nous commençons à nous critiquer les uns les autres, etc. Ou bien nous arrivons à un congrès et tout va bien. Nous investissons nos efforts autant que nous le pouvons, et après, nous ressentons soudainement une descente comme nous n’avons jamais connue auparavant.

En conséquence, nous commençons à comprendre que ce sont les états nécessaires de cause à effet. Bien sûr, cela ne fait pas que nous nous sentons mieux. Mais nous ne pouvons pas y échapper en aucune façon parce que nous n’avons pas encore la Lumière de Hassadim, une intention claire de donner sans réserve.

Lorsque nous acquérons cette intention, nous n’avons rien à craindre. Peu importe ce qui m’arrive, je suis toujours dans l’attribut du don, je m’élève au-dessus mon monde, au-dessus de l’égoïsme, au-dessus de ce que j’ai, rien n’est important pour moi, je n’ai peur de rien. Je n’ai besoin de rien d’autre sauf que de corriger et d’attirer le monde dans le même état, et dans ce cas une personne ne chute pas.

Parfois, on est un peu fatigué de son travail, mais on accomplit cette charge supplémentaire avec gratitude, avec l’idée que c’est nécessaire, parce que c’est l’avancement. Il ne peut en être autrement, parce que c’est « la souffrance joyeuse », la souffrance de l’amour, lorsque nous nous efforçons de remplir toutes les conditions pour unir.

Depuis la leçon virtuelle du 24/02/13

Est-il nécessaire d’enseigner le Sidour ?

laitman_527_05Question : Dans votre blog, vous incluez certains Psaumes de David. Serait-il également utile d’inclure de la même façon les principales prières du Sidour (Livre de Prières), qui sont essentielles pour notre avancement spirituel ?
Réponse : Je pense qu’il est encore trop tôt pour étudier le Sidour. Nous parlons dans nos leçons des prières comme l’expression correcte du fait de se tourner vers le Créateur, de Sa révélation aux kabbalistes.

Les kabbalistes ont découvert le Créateur, et à partir de leur expérience pratique en se tournant vers Lui, ce qui signifie la création à l’intérieur d’eux de désirs, de demandes, MAN, ils ont décrit la formation des prières pour nous.

Mais nous devons nous-mêmes être en connexion avec le Créateur, au moins au niveau de Lo Lishma (pas en Son nom), de sorte que les mots du Sidour qui ont été créés par les géants kabbalistes, les participants à la Grande Assemblée il y a plus de deux mille ans, ne semblent pas naïfs et étranges.

Réponses à vos questions, n°126

laitman_571_03Question : Comment pouvons-nous « attirer » la Lumière qui ramène vers le bien si elle est au repos absolu ? Après tout, il est dit : « Parce que Moi, le Seigneur, Je ne change pas… » (Malachie 3:6). De ce fait, tous les changements et les mouvements sont en arrière-plan de la Lumière, laquelle est permanente.

Réponse : Le mouvement est dans nos désirs, et non pas dans les pensées, il est dans l’aspiration de nous rapprocher les uns des autres et de la Lumière absolue et éternelle.

Question : Qu’est-ce que cela signifie être connecté avec les amis toute la journée ?

Réponse : Il s’agit de mon dialogue interne constant avec eux, pas uniquement par téléphone, et cela est est mon attitude envers le groupe mondial.

Qui est le plus proche de la sagesse de la Kabbale ?

laitman_599_02Question : Qui est le plus proche de la sagesse de la Kabbale, les hommes ou les femmes ?

Réponse : Les hommes. Les femmes la ressentent plus instinctivement tandis que les hommes doivent la traverser et transférer ces connaissances par le biais de leur tête, leur esprit et leurs pensées.

Leur besoin de correction de l’ego est beaucoup plus grand qu’il ne l’est avec les femmes. Ainsi, une femme peut étudier moins ; elle n’a pas besoin de se lever à trois heures du matin pour une leçon, tandis que cela est obligatoire pour les hommes. Voilà comment la nature nous a créés.

L’ego masculin est différent de l’ego féminin, il requiert une plus grande correction. Parce qu’il dévie du chemin, il est déchiré en morceaux.

Les femmes ne sont pas inférieures aux hommes ; leur ego est simplement plus terrestre dans un sens pratique de tous les jours. Elles sont plus corrigées que les hommes. Si une femme dirigeait le monde, le monde serait meilleur.

Commentaire : Mais encore, parfois les femmes sont dirigées par les hommes.

Réponse : Si elles reprenaient partout la relève des choses et que les hommes allaient à la pêche, cela irait mieux pour tout le monde.

Du Webinar sur Zahav.ru, 10/02/16

Nos désirs déterminent tout

Laitman_198Question : Qu’est-ce qu’une personne ordinaire gagne de la sagesse de la Kabbale sur le plan pratique ?

Réponse : Je ne sais pas ce qu’est une personne ordinaire. Tout est déterminé par les désirs d’une personne. Chacun de nous est un désir de recevoir, un désir de plaisir.

Si le désir de plaisir est comme le désir d’un chat d’attraper une souris, alors je suis un chat. S’il est comme celui d’une vache de manger de l’herbe, alors je suis une vache.

Si mon désir est de planter un arbre, de construire une maison, et d’avoir des enfants, ce qui dans ce monde signifie que je suis un être humain, alors je suis un être humain. Si j’ai un désir d’être riche, d’acquérir des connaissances ou du respect, alors je suis un grand homme dans ce monde et j’aspire déjà à grandir jusqu’à ce niveau. Mais tout cela est dans le cadre de notre monde, en fonction de mes besoins.

Le fait est que nous avons des désirs qui ne peuvent pas être remplis dans notre monde, et c’est de là que le besoin de découvrir le sens de la vie découle. Il s’agit apparemment d’une question simple, mais elle reste sans réponse.

Lorsqu’une personne commence à se demander pourquoi est-ce qu’elle vit et ne trouve pas de réponse dans tout ce qu’elle fait et que cette question l’amène plus loin en avant, elle est déjà appelée un être humain parce qu’elle se pose des questions sur son but, et non sur l’animal à l’intérieur d’elle, mais sur l’être humain à l’intérieur d’elle.

Question : Est-ce qu’une personne est programmée pour atteindre la spiritualité ?

Réponse : Oui, l’attraction envers la spiritualité peut s’éveiller chez une personne ordinaire alors qu’elle peut être en sommeil chez quelqu’un du genre Einstein. Cela n’a pas d’importance.
De la leçon de Kabbale en russe, le 10/01/16