Pessah, Matza, Maror
Il n’y a pas d’autre moyen. Je ne peux pas extraire l’aspiration correcte pour la spiritualité de moi-même ; ce serait pour autre chose que la spiritualité. Nous ne devrions pas avoir honte ou avoir peur des désirs qui surgissent dans le groupe. Après tout, la jalousie, la fierté, l’honneur et le désir de pouvoir, qui se manifestent consciemment ou inconsciemment dans le groupe, nous aident à atteindre le monde spirituel. Pendant ce temps, une personne peut vivre les désirs les plus honorables et les plus purs, mais s’ils ne passent pas par le groupe, ils ne contribueront pas à son avancement. (*) Au cours de Pessah (Pâque), une personne doit dire : « Pessah, Matza, Maror. » Sinon, elle ne sortira pas d’Égypte. Le Matza est la guerre contre le mauvais penchant. Le Maror est l’amertume insupportable du travail, de l’incapacité de quelqu’un à s’unir et à donner sans réserve. Par conséquent, nous arrivons d’abord à Pessah (Passakh signifie le passage), puis au salut. L’un suit l’autre : Pessah, Matza, Maror. Pessah ne dépend pas de la personne ; c’est le Créateur qui donne la force de s’échapper (Passach). Et Matza et Maror sont le devoir d’avaler son travail dans le but d’étouffer l’amertume de l’égoïsme et de crier. (**) Extraits de la 3ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash, Igrot (Lettres) / Lettre n°72 du 20/03/2018 (*) : à 11m30sec |