Monthly Archives: mai 2018

Une question est un désir de satisfaction

Question : Si votre professeur était à côté de vous maintenant, lui poseriez-vous des questions ?

Réponse : Non, parce que vous devez répondre vous-même aux questions qui surgissent en vous.

Question : Pourquoi demandez-vous aux élèves de vous poser des questions ?

Réponse : Pour accélérer l’échange d’idées à travers lesquels l’unité surgit. Plus vite vous pouvez progresser, mieux c’est. La vitesse dépend du rapprochement entre vous, et le rapprochement dépend de la quantité de discussions dans les dizaines. C’est pourquoi j’essaie de susciter tout cela en vous.

Question : Y a-t-il des questions auxquelles vous n’avez pas de réponse ?

Réponse : Il y a beaucoup de questions dans la Kabbale auxquelles on ne peut pas répondre. Les étudiants doivent les ressentir de l’intérieur.

Une question est le désir de remplir le cœur et l’esprit. Se satisfaire sera la réponse. Si ni le cœur ni l’esprit ne sont prêts à recevoir le remplissage, comme un enfant à qui vous essayez d’expliquer quelque chose mais il ne peut pas comprendre, alors vous ne pouvez rien faire.

Par conséquent, le message (la réponse) doit correspondre au récipient, au désir et à l’intention de l’élève. C’est le problème.

Question : Avez-vous posé beaucoup de questions au Rabash ?

Réponse : Oui. J’ai posé des questions pour moi et pour les autres.

Question : Mais aujourd’hui ne demanderiez-vous rien ?

Réponse :
Non. Je n’ai rien à demander. Je peux déjà lui poser des questions. Si nous étions physiquement côte à côte, nous serions assis et silencieux.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 31/12/2017

Un cadeau d’en haut

Question : Puis-je dire que ma grande déception dans ma vie quotidienne est un cadeau pour m’aider à parvenir à la vérité du monde supérieur ?

Réponse : Certainement ! C’est vraiment un cadeau. Après tout, il y a encore beaucoup de gens qui recherchent la satisfaction dans des objectifs matériels.

En même temps, les kabbalistes ne disent nullement qu’une personne doit devenir un ermite, se limiter, mourir de faim et ainsi de suite. Au contraire, profitez de la vie ! Donnez au corps ce qu’il veut. L’essentiel est que cela n’interfère pas avec vous, ne prenne pas trop de temps et d’efforts et vous donne l’occasion d’étudier la nature supérieure.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 07/01/2018

Avons-nous besoin de pardonner ?

Question : On dit que le bonheur est dans le pardon. Qu’est-ce que le pardon dans la Kabbale ? Avons-nous besoin de pardonner et si oui, dans quelles situations ?

Réponse : Il n’y a pas de pardon dans la Kabbale. Si vous comprenez que quelque chose de mal est arrivé mais que vous pardonnez tout, alors vous remettez à plus tard la résolution du conflit, le recouvrant comme s’il n’existait pas.

Ainsi, vous rendez notre état encore plus critique. Par conséquent, le pardon ne parvient pas à résoudre les conflits. La prochaine fois, il « jaillira » avec encore plus de force. Le conflit est résolu seulement dans la ligne médiane.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 17/12/2017

Comment réussir ?

Question de Facebook : J’ai eu beaucoup de conseils différents sur comment réussir. Quel est votre conseil en tant que kabbaliste pour réussir ?

Réponse : D’abord, imaginez que vous avez du succès et que vous n’avez pas besoin de devenir quelqu’un.

Deuxièmement, le succès est soit éphémère soit parfait et éternel, et alors c’est le succès dans la connexion au Créateur, dans l’ascension au-dessus de notre monde. Si vous souhaitez ce genre de succès, la méthode de la Kabbale est à votre service.

Sur le chemin de sa réalisation, vous comprendrez qu’avancer est considéré comme réussir.

Extrait de KabTV, « L’Actualité » avec Michaël Laitman le 27/02/2018

La punition existe-t-elle dans la Kabbale ?

Question : La punition existe-t-elle dans la Kabbale ?

Réponse : Dans la Kabbale, contrairement à notre monde, tous les problèmes doivent être résolus dans la ligne médiane. La tumeur purulente doit être ouverte et traitée jusqu’à ce qu’elle devienne un organisme sain et normal.

Question : Mais dans notre monde, nous avons encore des tribunaux, des prisons, etc. ?

Réponse : Ils ne résolvent rien. Nous voyons comment la prison n’aide pas du tout. Les gens sont isolés de la société. Quelle est l’utilité ? Ce n’est pas une correction. Une prison devrait être un système de correction d’une personne. Cela ne devrait pas fonctionner sous la forme d’une punition.

Remarque : Le Baal HaSoulam écrit que la punition est un reproche de la société.

Mon commentaire : Oui, mais seulement si la société est prête à traiter un transgresseur d’une manière où il se sentirait comme un paria. Alors cela deviendra en effet sa correction.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 17/12/2017

Comment accomplir votre mission

Question : Comment puis-je découvrir ce que je dois faire pour accomplir ma mission ? Pourquoi est-ce difficile de le comprendre ?

Réponse : J’ai seulement besoin de travailler dans mon petit groupe, à l’intérieur d’un grand nombre de nos groupes, et de toujours penser à la façon dont nous nous entraidons pour devenir un système unique. Dans nos dizaines, nous acquérons graduellement la sensation du don sans réserve et de la réciprocité appelée « le Créateur ».

Dans cette sensation que je ressens existante dans la dizaine, je commencerai à me voir comme étant dans le monde supérieur. C’est ce à quoi nous devons parvenir.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 17/12/2017

Le bonheur pour un kabbaliste

Question : Qu’est-ce que le bonheur pour un kabbaliste ?

Réponse : Le bonheur pour un kabbaliste est une opportunité de remplir les autres et à travers eux, le Créateur. Cependant, par moi-même je ne peux pas donner sans réserve au Créateur ou recevoir de Lui, mais seulement à travers un tampon, qui est le groupe, et même mieux, l’ensemble de l’humanité.

Question : Quelle est la plus grande joie d’un kabbaliste ?

Réponse : Cela découle de l’action où il peut donner sans réserve au Créateur à travers le groupe, et découvrir le Créateur, voir comment l’un entre dans l’autre, comment le groupe devient un tampon entre lui et le Créateur, et comment tous ensemble, les trois d’entre eux, se rencontrent dans ce groupe, dans cette masse.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 31/12/2017

Mon chemin

Question : Est-il difficile d’être Michael Laitman ?

Réponse : Je ne sais pas. Je ne me suis jamais posé la question ni y est répondu. J’ai un devoir, et je dois le réaliser.

Remarque : Mais les gens vous connaissent, vous critiquent, vous aiment… peu importe…

Mon commentaire : Quant à savoir s’ils m’aiment plus ou me déteste plus, je trouve cela difficile à dire. Et travailler pour la postérité seulement pour être apprécié ensuite n’est pas non plus dans ma nature.

Je vais dire une seule chose. À l’âge de trente-cinq ans, j’étais un homme relativement riche qui pouvait se permettre de ne pas travailler et de vivre paisiblement quelque part sur une île ou au Canada. On pourrait préférer ce genre de vie, mais je ne pouvais pas me le permettre.

J’ai choisi le chemin avec beaucoup d’erreurs, de doutes et de tourments. Mais c’est mon chemin.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 31/12/2017