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L’étude de la Kabbale : sans limites

Question : À qui s’adresse l’étude de la Kabbale ?

Réponse : À tous sans exception car tous ceux qui sont nés sur cette terre peuvent atteindre leur état éternel et y rester en profitant de l’opportunité qui leur est offerte dans cette vie matérielle.

Question : Quel besoin peut-il y avoir pour la majorité des gens d’étudier cette sagesse exaltée ?

Réponse : Le besoin est de comprendre le sens de la vie et de l’atteindre, en s’élevant au prochain niveau d’existence avant même de mourir dans ce monde.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 18/03/2018

Tisha Bé’Av (le neuvième jour du mois de Av)

Nos sages ont dit (Traité Yoma) que le Second Temple a été détruit à cause de la haine gratuite. C’est en dépit du fait que les gens qui s’y trouvaient étaient engagés dans la Torah, les commandements et la charité, mais ils ne l’ont pas fait de façon désintéressée mais pour obtenir une récompense ; c’est-à-dire qu’ils ont accompli toutes les actions sauf s’unir et par conséquent ce travail s’est transformé de l’élixir de vie en un poison mortel.

La Torah peut être un poison mortel, c’est-à-dire un médicament qui aide à tuer un désir égoïste, et elle peut être la potion de vie qui anime le désir de donner sans réserve. Il s’agit de la même Lumière supérieure. Si elle vient au désir de recevoir alors qu’il est encore égoïste et n’aspire pas à être corrigé pour le don sans réserve, alors elle durcit davantage le cœur d’une personne, l’amenant à la reconnaissance du mal. Une fois qu’une personne reconnaît son mal et désire vraiment la correction, la même Lumière se transforme en un bon ange. (1)

Tout d’abord, nous devons arriver à la reconnaissance du mal ; uniquement cela peut nous conduire à la prière, à la demande de correction. La reconnaissance du mal peut provenir de mes qualités égoïstes, du fait que je ne veuille pas me corriger, ou parce que je veux déjà me corriger mais que je n’en ai pas assez de force. La force n’est pas requise pour la correction, mais pour demander à la Lumière supérieure de me corriger. (2)

Le jour de Tisha Be’Av est le chagrin à propos de l’âme brisée et abandonnée par la Lumière supérieure, c’est-à-dire par la présence du Créateur. Nous devons la ramener. C’est le fait que nous ne voulons pas la ramener, ne voulons pas restaurer l’âme brisée ; c’est la destruction et le crime que nous devrions regretter. A savoir, nous ne pleurons pas la destruction qui fut autrefois, mais notre réticence à la corriger ici et maintenant. Nous ne voulons pas demander au Créateur de nous corriger, nous refusons même d’aborder cette demande. C’est la vraie ruine.

Nous ne devrions pas pleurer sur le bâtiment en ruine [Le Temple à Jérusalem], mais sur nous-mêmes, sur notre âme brisée que nous pouvons restaurer, mais ne le faisons pas. (3)

Extraits de la 2ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Leçon sur le Sujet : « Tisha Be’Av (9 de Av) » du 22/07/2018

(1) : à 25 minute et 0 seconde
(2) : à 27 minutes et 40 secondes
(3) : à 32 minutes et 40 secondes

Comment savoir que le Créateur agit ?

Question : Quelles qualités et manifestations du Créateur sont décrites par la Kabbale ? Comment puis-je reconnaître qu’Il agit et joue avec moi ?

Réponse : Sensibilisez-vous à l’écoute, à l’observation et à la réflexion sur ce qui vous arrive et vous découvrirez progressivement le Créateur.

Le Créateur se cache. Mais ce n’est pas un jeu ! Nous en parlons seulement de cette façon.

Question : Que signifie l’adhésion au Créateur ? Quels sont ses signes ? Dans la vie, il y a des moments de bonheur absolu, par exemple, en contemplant la beauté de la nature. Est-ce l’adhésion au Créateur ?

Réponse : Non. Cela est l’adhésion à son propre égoïsme, qui se réjouit de toutes sortes de sensations et expériences psychologiques.

Question : Que signifie « observer et écouter ce qui arrive » ?

Réponse : Cela signifie essayer de révéler la force unifiée qui vous gouverne.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 18/03/2018