Monthly Archives: septembre 2018

La gestion des désirs

Question : Le rôle de l’être créé est-il de développer les désirs que le Créateur lui a donnés ? Quelles sont les actions libres de l’être créé par rapport aux désirs que nous révélons de notre vivant ?

Réponse : Nous pouvons contrôler tous nos désirs, mais seulement si nous commençons à les diriger dans l’intérêt des autres, en dehors de nous. Sinon, nous serons comme les gens ordinaires.

En principe, la méthode de la Kabbale est très simple, mais il est difficile de la maîtriser parce que nous devons agir contrairement à nos qualités actuelles, ce qui signifie appliquer tous nos désirs pour le don sans réserve, pour le bien, et pour la connexion avec les autres ; alors nous serons capable de les contrôler à l’aide de la Lumière supérieure. Sinon, ils nous contrôleront comme c’est le cas maintenant.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 13/05/2018

Comment écouter vraiment les autres ?

Question : Comment peut-on apprendre à s’écouter soi-même et les autres et pas seulement à entendre ? Après tout, cette qualité ne fera qu’améliorer les relations entre les gens.

Réponse : Cela nécessite un contact interne, un contact des cœurs. Une fois que vous désirez vous remplir l’un l’autre, vous serez capable de vous écouter mutuellement.

Et actuellement les gens ne s’écoutent pas et ne se voient pas les uns les autres. Ils créent une certaine réalité en eux-mêmes et la traitent comme une personne qui est vraiment à l’extérieur d’eux. Nous ne voyons pas ceux qui sont en dehors de nous ; nous voyons tout ce qui est construit par notre égoïsme à l’intérieur de nous.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 29/04/2018

Parvenir au commandement de l’amour

Question : Peut-on représenter notre cours du matin de trois heures comme une seule grande prière comprenant 612 commandements ? Nous tournons constamment au milieu d’eux pour arriver au commandement de l’amour de notre prochain.

Réponse : Oui, l’accomplissement cohérent des commandements signifie que nous grimpons les degrés de l’échelle de Jacob.

L’expansion constante et l’approfondissement de l’égoïsme en nous garantissent que nous accomplissons de plus en plus la connexion les uns avec les autres. Chaque fois que l’égoïsme augmente, nous exécutons le commandement de la connexion au-dessus, jusqu’à l’amour des uns pour les autres.

Question : Y a-t-il 613 commandements à chaque degré ?

Réponse : Bien sûr. Mais nous n’avons pas besoin de prendre cela en considération car nous avons été créés de cette façon à l’origine ; le récipient de notre âme se compose de 613 parties.

En accomplissant 612 conseils (Eytin), je reçois l’influence de la Lumière supérieure qui me corrige. Cela s’appelle Pékoudin (du mot « Pikadon – versement »). De cette manière, je remplis et corrige constamment, et à nouveau je remplis et corrige.

Question : La division entre 612 commandements et le 613ème commandement existe-t-elle également à chaque degré ?

Réponse : Oui, parce que le 613ème commandement n’existe pas tout seul, je suis incapable d’accomplir le commandement de l’amour. Je ne peux me forcer à aimer autrui. Si, en accomplissant 612 commandements, je reçois la Lumière supérieure sur mes désirs, alors j’aime et je donne sans réserve.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 15/03/2018

Nous faisons tous partie d’un seul système commun

Question : Si les autres gens sont comme des animaux selon leurs besoins et leurs intérêts, pourquoi devrais-je essayer de les aborder ? Et comment se fait-il que quelque chose me passionne mais ne les intéresse pas du tout ?

Réponse : Tous les gens sont comme vous. Ils sont tous des éléments nécessaires d’un seul système commun. Chacun a son rôle à jouer. En travaillant sur vous-même, vous devez vous rapprocher de chacun, essayer de leur transmettre les informations les plus importantes et leur donner la possibilité de s’y connecter.

Dans la mesure où nous nous connectons ensemble dans le système de « aime ton prochain comme toi-même », nous élevons notre monde au niveau suivant.

Je ne pense pas qu’il existe des gens, des organisations, des religions ou des méthodes dans le monde qui s’opposeraient à l’appel d’aimer son prochain. Après tout, jour après jour, nous comprenons de plus en plus que le monde est intégral, interconnecté et que nous devons faire quelque chose avec nous-mêmes.

Si nous continuons à être si séparés et déchirés, nous mènerons le monde à la catastrophe. Enfin, si nous essayons de nous connecter les uns aux autres dans un seul organisme vivant, ses cellules commenceront à fonctionner correctement comme dans un système unique ; alors dans cet organisme sain, nous ressentirons la vie supérieure et nous-mêmes existant dans le domaine spirituel.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 22/04/2018

Être comme un

Tous les commandements de la Torah sont les lois de la commutation entre les amis d’un groupe afin d’amener l’ensemble du groupe à l’état de « un », à une seule unité. Cette unité correspondra alors au Créateur, Il commencera à s’y déployer.

Question : Est-ce important pour moi, en travaillant dans la dizaine, de savoir que mes amis obéissent aussi aux commandements ?

Réponse : Dans ses articles, le Rabash écrit qu’il doit y avoir un soutien mutuel ; les amis doivent s’influencer les uns les autres et montrer l’exemple mutuellement. C’est naturel.

Question : Si je suis prêt intérieurement pour que mes amis fassent cela pour moi, est-ce du progrès puisque je comprends que je ne suis pas l’unité, mais la dizaine ?

Réponse : Oui. Lorsque chacun dans la dizaine s’efforce d’être comme un seul, alors ils obtiendront quelque chose, sinon ils ne l’obtiendront pas.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 15/03/2018

« Et la terre d’Israël s’étendra au monde entier »

laitman_944Question : Qui sont les « Juifs » en termes kabbalistiques ?

Réponse : Ce sont des gens qui veulent s’unir, qui aspirent à atteindre l’amour dans leurs relations et, à travers un tel amour, à atteindre l’amour pour le Créateur. Ces personnes sont appelées « Juifs » (Yéhoudim) du mot « Yikhoud » (unité).

Une autre signification du mot « Juif » vient du mot « Avar » (transition), qui signifie celui qui a franchi la frontière de notre monde et est entré dans le monde supérieur.

Question : Les membres de notre grand groupe mondial ont un immense désir ardent de passer de la loi de l’amour pour eux-mêmes à la loi de l’amour du prochain. Pouvons-nous tous les appeler Juifs (Yéhoudim) ?

Réponse : Selon le sens, certainement. Après tout, au début les Juifs étaient les anciens Babyloniens des 70 nations qui habitaient Babylone, qui décidèrent de s’élever au-dessus de leur égoïsme et de devenir un seul groupe, un unique tout.

Question : Est-ce que cela signifie que lorsque le monde entier commence à avancer dans cette direction, on peut l’appeler Yéhoudim ?

Réponse : Oui, comme il est écrit : « Et la terre d’Israël s’étendra au monde entier. »

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 15/03/2018

Les mesures spirituelles

Question : Dans quelles unités la Kabbale mesure-t-elle la force de l’unité spirituelle : la densité de la communication, le pouvoir de la connexion ? Pourquoi la mesure de la connexion est-elle égale à la mesure de la récompense spirituelle ?

Réponse : La mesure de l’égoïsme est évaluée en cinq étapes : zéro, un, deux, trois et quatre. Si je m’élève au-dessus de l’égoïsme et que je le transforme en altruisme, alors j’obtiens le même nombre d’étapes spirituelles : Malkhout, Zeir Anpin, Bina, Hokhma, Keter. Ou cinq mondes : Assiya, Yetsira, Briya, Atsilout et Adam Kadmon.

Dans chacun des 125 degrés, il y a une demande claire : comment s’y élever, comment s’arrêter, faire une certaine action spirituelle, dissimuler la Lumière dans cette étape et aller de l’avant.

Ce sont des mesures très précises. Dans notre monde, il n’y a pas une telle précision car ici nous devons tout prouver ; par exemple : un plus un = deux. Dans le monde spirituel, ces preuves font partie de sa structure parce qu’elle se compose de deux opposés absolus : la Lumière et le désir qu’elle génère.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 22/04/2018

La différence entre un Congrès et le cours quotidien

Un kénesse (congrès) est un kinousse (rassemblement) où l’on veut être dans la sensation d’un système unique, et la sensation de ce rassemblement dépend de la mesure selon laquelle chacun y donne de la force et agit dans la connexion pour tout le monde, alors chacun en reçoit la récompense. Je ne pense pas que le cours quotidien [matinal] couvre le Congrès, à la fois en termes de quantité et de qualité des participants, et aussi en termes de ne pas scruter les choses comme nous le faisons lors d’un Congrès. Dans un Congrès, nous n’agissons que de manière positive pour éveiller de plus en plus l’unité, alors que dans nos cours quotidiens, nous avons la ligne de critique. C’est la principale différence entre un cours et un Congrès.

En dehors de cela, dans un Congrès, il y a un rassemblement en quantité, pas seulement en qualité. Vous avez beaucoup de personnes qui se rassemblent pendant deux ou trois jours dans un effort. Nous verrons comment nous pouvons activer cet effort dans un Congrès virtuel. D’une part, il y a cette direction vers la connexion, et d’autre part, c’est entièrement plus interne et virtuel.

Tout est organisé pour nous d’en haut où, d’après ce que nous apprenons maintenant (quelle est la vraie connexion, où est-elle, où est-ce que nous la mesurons) nous voyons aussi que cela vient d’en haut où nous ne comprenons même pas exactement ce qu’est un Congrès virtuel. Jusqu’à ce que nous y arrivions, nous voyons exactement qu’il est plus adapté à notre état qu’un congrès physique. (1)

Extrait de la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, « Le Mois d’Eloul et Rosh HaShanah » du 10/09/2018

(1) : à 0 minute et 5 secondes

L’amour pour le Créateur est l’amour pour la qualité du don sans réserve

Question : Y a-t-il des signes que le Créateur se rapproche ?

Réponse : Répondez vous-même : « Combien pouvez-vous cultiver cette force, cette qualité, entre vous ? » Vous créez le Créateur, comme il est écrit : « Comme si vous M’aviez créé. »

Question : Mais vous dites que ce n’est pas en votre pouvoir d’exécuter ce commandement ?

Réponse : Lorsque nous, les égoïstes, essayons de nous connecter les uns aux autres, nous commençons à demander à ce que nos tentatives se réalisent : c’est à ce moment que nous nous tournons vers le Créateur. Cependant, ce n’est pas encore le Créateur, mais plutôt une force externe qui a donné naissance à l’égoïsme et, par conséquent, en essayant de lui ressembler, nous pouvons le retirer du côté de l’égoïsme.

Question : Qu’est-ce que « l’amour pour le Créateur » ? Qu’aimons-nous exactement : la qualité du don sans réserve ou quelque chose d’abstrait ?

Réponse : Il s’agit de la qualité du don sans réserve, tout comme dans notre monde nous pouvons aimer, respecter et louer toute qualité qui existe dans la nature, dans la société et chez les gens. Nous atteignons l’amour pour le Créateur en tant que manifestation de l’amour pour notre prochain.

Question : Où est la frontière entre l’amour pour notre prochain et l’amour pour le Créateur au plus haut degré ?

Réponse : Lorsqu’un prochain particulier est flou et disparaît, alors le Créateur émerge à sa place. En fait, c’est la même chose.

Question : Est-ce que l’amour pour le Créateur et le monde spirituel sont la même chose ?

Réponse : Le monde spirituel est le champ du don sans réserve et de l’amour. Notre monde est le domaine de la réception et de la haine. Le monde est un champ de forces : soit négative (notre monde) soit positive (le monde supérieur).

L’atteinte de l’amour pour le Créateur implique une atteinte spirituelle.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 15/03/2018

Obtenir l’âme commune

Question : Quelle est la différence entre l’état où j’attache d’autres parties de l’âme commune à moi-même et l’état où je m’attache à elles ?

Réponse : Si j’attache d’autres parties à moi, cela signifie que je suis leur supérieur et que je suis obligé de m’occuper d’eux en tant que supérieur. Je dois recevoir leurs désirs et leur donner satisfaction.

Si je deviens inclus en eux, cela signifie que je suis celui qui est inférieur. Alors je m’annule et reçois d’eux quelque chose avec quoi ils me remplissent. Je le fais sans aucune critique, comme un embryon dans le ventre de sa mère.

Le parfait travail à l’intérieur du réseau corrigé dans la correction finale signifie que je reçois de tous et que je donne à tous. Alors j’obtiens le récipient entier de l’âme commune dans sa totalité, de zéro à l’infini.

Extrait de la conversation en Islande, le 23/05/2018