Monthly Archives: octobre 2018

Tout dépend du but

Question : « Il n’y a rien hormis Lui » est un mantra religieux populaire. Mais quelle est la différence entre les efforts d’une personne religieuse sans un point dans son cœur et les efforts d’un kabbaliste visant à révéler par chaque action la force supérieure, à l’aimer et à y être connecté ?

Réponse : Tout dépend de l’objectif que vous poursuivez : soit votre propre plaisir, soit le don sans réserve et l’amour pour le Créateur à travers les êtres créés.

La question est de savoir ce que vous voulez après avoir étudié et réalisé la Kabbale, car « recevoir pour soi-même » ne fonctionnera pas ici. Si tel est votre objectif, alors appliquez diverses techniques spirituelles et des méditations, et apprenez à vous sentir mieux. Il n’y a rien de tout cela dans la Kabbale.

Tout en étudiant la Kabbale, il est nécessaire d’investir beaucoup d’efforts, de transpirer, même de souffrir, jusqu’à ce que vous appreniez à vous guider correctement, en attirant la Lumière environnante.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 13/05/2018

Je veux la vérité !

Remarque : Vous êtes comme des enfants dans un bac à sable, jouant à un jeu de rôle d’amitié et d’amour, c’est-à-dire des choses que vous ne ressentez pas…

Mon commentaire : Ce n’est pas notre invention. C’est ce que les kabbalistes (des personnes qui ont déjà atteint la spiritualité) ont écrit et ils nous expliquent qu’il n’y a pas d’autre moyen.

Même si je fais un demi-pas vers le but, c’est quand même un grand exploit pour moi. Je ne peux pas imaginer où je me trouve par rapport à la perfection, au Créateur, et par conséquent un demi-pas est très important pour moi. Je veux consacrer ma vie matérielle (animale) sans importance à une vie qui est humaine, à l’atteinte du Créateur.

Si vous ne voulez pas, ne le faites pas. Hors, que vous reste-t-il dans la vie ?

Remarque : Mais tout cela est un jeu et je veux la vérité…

Mon commentaire : Vous recevrez la vérité lorsque vous aurez la perception correspondante envers le spirituel. En attendant, vous devez jouer comme un enfant le fait. Nous avançons selon la nature. Tout comme un enfant accumule de l’expérience jusqu’à atteindre la maturité dans l’esprit et le cœur (dans les sens), nous le faisons de la même manière. Pour nous, c’est vraiment un travail sérieux.

Vingt ans s’écoulent avant qu’un enfant devienne un adulte et commence à peine à comprendre quelque chose à propos de la vie. De même, cela peut aussi nous prendre vingt ans. En effet, il s’agit d’un jeu mais d’un jeu avec une intention précise.

Les enfants ne comprennent pas qu’ils jouent, car par nature ils font tout automatiquement. Cependant, nous comprenons que nous devons jouer et par conséquent, nous nous créons un environnement correct, de sorte qu’en jouant dedans, nous nous élevions au niveau d’un adulte, à savoir celui d’un kabbaliste.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 22/03/2018

Y a-t-il une amitié désintéressée ?

laitman_962.2Question : Y a-t-il une amitié désintéressée ? Si oui, laquelle ?

Réponse : Il n’y a rien d’altruiste dans le monde matériel parce que tout est basé sur l’égoïsme ; c’est la base de notre nature. Par conséquent, il n’est pas nécessaire d’avoir la tête dans les nuages.

La nature est entièrement arrangée uniquement sur le principe égoïste : le désir d’avoir du plaisir. Mais le fait est qu’avec l’aide de la Lumière supérieure, c’est-à-dire sous l’influence du Créateur, nous pouvons nous élever au-dessus de notre nature et commencer à l’utiliser autrement, au profit des autres. Nous surmontons la gravité de la Terre comme si nous nous y élevions au-dessus, mais seulement avec l’aide de la Lumière supérieure.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 29/04/2018

Les catastrophes naturelles mondiales : Tout mais pas l’indifférence

Mon nouvel article publié sur le site unitingeurope

Quelques semaines après le séisme meurtrier qui a frappé l’île des Célèbes, en Indonésie, et après que l’énorme tsunami en ait détruit une grande partie, les dimensions de la catastrophe sont de plus en plus claires. Plus de 1500 personnes ont été tuées et des milliers sont encore portées disparues.

Il semblerait que plus le nombre de morts est élevé, plus l’indifférence dans le monde est grande. Le monde entier s’est mobilisé pour fournir de l’aide, mais en dépit des efforts humanitaires internationaux, les dirigeants indonésiens ont demandé aux ONG de quitter le pays ne voulant qu’elles accèdent aux sites ravagés.

Les ouragans Florence et Michaël qui ont frappé les côtes des Etats-Unis ont fait au total quatorze victimes, les inondations meurtrières à Majorque (12) et dans le Var (2) et le dernier glissement de terrain en Ouganda a fait trente-un morts.

Le monde connait de plus en plus de catastrophes naturelles et en dépit des différents sommets qui tirent la sonnette d’alarme, les médias préfèrent s’occuper de politique comme le remaniement ministériel imminent ou les difficultés du Brexit.

La vie humaine aurait-elle perdu toute sa valeur ?

Ce serait une erreur de penser que l’influence de l’Indonésie est inexistante. Nous vivons dans un monde global intégré, et les diverses catastrophes qui nous ont frappés ces dernières décennies illustrent l’interdépendance qui caractérise le système global dans lequel nous vivons.

Au premier abord, les nations s’associent à des organisations internationales dont le but déclaré est l’intérêt général, mais dans la pratique, elles ne font que promouvoir leurs intérêts personnels. L’Organisation mondiale du commerce, l’OTAN, le G8, l’OCDE, l’ONU, l’UE et même Internet ne sont que quelques exemples des réseaux que nous avons créés, et pourtant, tout cela n’est que de la poudre aux yeux.

Nous n’avons pas conscience du fait que nous nous trouvons tous sur un même bateau sur une mer déchaînée – que la tempête arrive et qu’elle risque de nous faire chavirer ensemble. La compétition entre nous, poussée par un égoïsme effréné, nous empêche de sentir que nous formons une grande famille.

Cependant, la nature ne connaît pas les frontières internationales, ne fait pas de distinction entre les riches et les pauvres, et n’oublie personne. La nature nous montre à quel point nous sommes tous vulnérables. En fin de compte, le système de la nature nous forcera à reconnaître notre interdépendance et nous apprendra qu’il faut revenir à l’équilibre.

Il est essentiel de le comprendre car nous verrons que nous ne faisons qu’un et qu’il n’y a pas de différence entre Indonésiens, Américains, Européens et Africains, entre pays développés et pays en voie de développement. Nous vivons sur la même planète, et aux yeux de la nature, nous sommes tous égaux. Personne n’est plus important qu’un autre.

Plutôt que d’ignorer cette réalité et d’attendre avec anxiété la prochaine catastrophe, nous pouvons consciemment nous élever à un niveau supérieur de connexion humaine grâce à l’éducation. Lorsque nous commencerons à le faire, notre préoccupation pour l’humanité tout entière grandira et s’élargira, nous trouverons alors les moyens pour vivre tous ensemble en paix et en harmonie.

Les bons désirs

Question : Tout se manifeste à travers un désir. Les malades veulent être en bonne santé, mais ils ne peuvent pas. Les pauvres veulent être riches, mais ils n’y arrivent pas. Que signifie « désirer » ?

Réponse : Cela signifie que je veux ressentir la satisfaction de ce que je ressens maintenant comme un manque.

Question : Quels désirs deviennent réalité ?

Réponse : Tous les bons désirs se concrétisent. Ceux-ci incluent des désirs qui ne causent de mal à personne et qui peuvent également être utilisés pour satisfaire les autres de manière positive.

Le reste des désirs est seulement nécessaire pour nous apprendre à comprendre ce que signifient de bons désirs.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 13/05/2018

L’hébreu : la langue pour percevoir le Créateur

L’hébreu est bien plus approprié pour parler de la science de la Kabbale que toute autre langue. Il contient une plus grande quantité de mots appropriés qui expriment plus précisément une sensation intérieure. Après tout, la langue hébraïque est née de la science de la Kabbale. Cette science, son approche, l’aspiration au Créateur, a créé et formé le langage.

Par conséquent, l’hébreu contient tous les symboles pour clarifier le Créateur. La forme des lettres, la façon dont elles sont écrites, la grammaire, tout est adapté uniquement dans le but d’expliquer l’essence du désir dans lequel le Créateur peut être perçu.

Aucune autre langue ne peut être comparée à l’hébreu dans l’expression de la Kabbale. Les autres langues n’ont pas de telles propriétés.

Extrait de la 1ère partie du cours quotidien de la Kabbale, « La sagesse de la Kabbale dans le Monde Moderne – La Vraie Perception de la Réalité » du 03/10/2018

Écouter le Créateur en retenant son souffle

laitman_284.07Nous avons besoin de comprendre, de nous souvenir et de vivre l’état selon lequel le Créateur est le premier, et si nous nous tournons vers Lui, alors cet appel est également organisé par Lui, le désir est venu de Lui. Tous nos désirs sont éveillés par Lui et nous avons seulement besoin de le ressentir et d’écouter attentivement en retenant son souffle pour ne manquer aucun mouvement qu’Il a fait dans notre esprit et dans notre cœur, pour ressentir comment Il agit dans notre esprit et dans notre cœur. Le Créateur travaille dans mon esprit et dans mon cœur car Il est le premier.

Il est nécessaire d’augmenter notre sensibilité de manière à ce que je puisse constamment m’accrocher au fait que même avant de penser ou de ressentir quelque chose, cette pensée venait du Créateur à la suite de Son travail. Je me suis soudain réveillé parce qu’Il m’a réveillé, et toutes les pensées et tous les désirs que je ressens par la suite ont été envoyés par le Créateur. (1)

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, Leçon sur le sujet « Hoshana Rabbah » du 29/09/2018

(1) : à 1 heure et 50 minutes

Le but des congrès

Bientôt, il va y avoir un congrès. Préparons-nous à nous réunir en une seule impulsion. C’est une force énorme ! Imaginez tous les efforts déployés dans tous les pays du monde où il y a nos amis ! Et nous avons des amis dans le monde entier, dans presque tous les pays.

Faisons en sorte que ce Congrès soit aussi impressionnant que possible, du fond de nos cœurs, pour qu’il nous donne une grande impulsion.

Nous avons déjà passé tant d’étapes préliminaires différentes que je pense que nous pourrons nous retrouver dans un réseau de forces altruistes, au-dessus de notre égoïsme, et commencerons à ressentir, au moins un peu, les plus petites qualités spirituelles entre nous, pas dans chacun d’entre nous.

Tout à coup, vous verrez comment certaines qualités spirituelles, certains mouvements par rapport aux amis, apparaissent en vous : ce que vous désirez pour eux et ce que vous ressentez d’eux. De plus, entre vous, ici apparaît un réseau de communication dans lequel le Créateur est révélé.

Vous pouvez le faire. C’est à cela que le Congrès est destiné.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 22/04/2018

Lorsque vous vous sentez vide…

Question : Que devriez-vous faire lorsque vous ressentez un vide profond et que vous n’arrivez pas à sortir de cet état  ?

Réponse : Lorsque je ressens un vide profond et que je ne sais plus quoi faire, je prends la Préface à la Sagesse de la Kabbale ou l’Étude des Dix Sefirot qui sont écrits dans un langage scientifique sec et je commence à lire, en essayant de comprendre ce qu’il est dit.

Cela m’amène à un niveau normal et sérieux de perception de la réalité, la perception de la Kabbale. De là, je passe lentement à d’autres textes, à des articles du Baal HaSoulam du livre Shamati (J’ai entendu) et à des articles du Rabash.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 13/05/2018

N’ayez pas peur des désirs

Question : Quels désirs interfèrent avec le chemin spirituel ? Dois-je me battre contre eux ? Que dois-je faire ?

Réponse : Ne craignez aucun désir et n’essayez pas de vous y opposer. Il n’est pas nécessaire de se battre contre eux. C’est totalement chimérique. La seule chose que vous devriez faire est d’attirer la Lumière supérieure : elle a créé ces désirs et elle est destinée à les corriger, les diriger et les utiliser.

Nous ne réduisons ni n’augmentons les désirs. Nous ne faisons pas pression sur nous-mêmes. Nous ne développons pas la propriété du don sans réserve, de l’amour et de l’unité à dessein, car cela n’est pas de notre ressort. Nous devons juste attirer la Lumière supérieure pour qu’elle fasse le travail.

C’est une grave erreur de penser que nous pouvons nous changer nous-mêmes. Nous nous trompons simplement de cette façon.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 13/05/2018