Monthly Archives: juin 2019

Croissance spirituelle

Question : Comment grandissons-nous spirituellement ?

Réponse : Grandir spirituellement signifie être dans un groupe et s’y engager selon la méthode du Rabash, que nous étudions constamment. C’est une ancienne méthode, elle s’appelle simplement par le nom de mon professeur qui était le dernier d’une série de kabbalistes qui ont travaillé avec cette méthode.

Ce n’est que si vous essayez de vous unir aux autres dans un groupe que tous vos problèmes se transforment progressivement en douceurs.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 20/01/2019

Kabbale et superstition

Question : Qu’est-ce que la Kabbale dit à propos de la superstition ?

Réponse : La superstition est une invention de notre monde, c’est de la psychologie et rien de plus.

La Kabbale n’a rien à voir avec toutes les croyances, superstitions et tout ce qui est lié au mysticisme, c’est-à-dire tout ce qui est en ce monde.

Oubliez la superstition, consacrez-vous à la découverte du monde supérieur et du Créateur, et vous verrez que cela remplacera tout pour vous. Vous recevrez des réponses à toutes les questions, en outre des réponses explicites et claires, et vous commencerez à travailler avec votre âme.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 23/12/2018

Réponses à vos questions, n°236

Question : Donner du contentement au Créateur signifie-t-il donner du contentement et apporter du plaisir à tous les êtres créés ensemble ou uniquement à l’un des êtres créés séparément ?

Réponse : Le Créateur est une entité qui inclut tout à l’intérieur d’elle dans un bien absolu, une unité mutuelle.

Question : J’ai un problème inhabituel. Dernièrement, j’ai cessé de ressentir : ressentir l’énergie des lieux, des gens, généralement de tout. Mon attention flotte quelque part, je ne peux pas me concentrer, tout se passe comme si ce n’était pas en moi. Je suis une personne ayant les pieds sur terre. Je fais face à une  telle situation pour la première fois et je ne sais pas quoi faire. Pouvez-vous me dire quelque chose ou m’aider d’une certaine manière ?

Réponse : Je vous conseille de concentrer votre attention sur la définition de la force supérieure : la bonté absolue et l’interconnexion complète entre tous les êtres créés. Approfondissez cette définition jusqu’à ce que vous commenciez à vous ressentir en contact avec Lui.

Est-il possible de prédire avec précision l’avenir ?

Question : Dans quelle mesure la perception et la compréhension des racines spirituelles intemporelles nous permettent-elles de voir l’avenir dans le cadre du monde matériel ?

Réponse : Je ne peux pas dire qu’il existe une correspondance exacte entre le spirituel et le matériel et que l’on puisse prévoir le futur. L’avenir dépend de nombreux paramètres qui vont au-delà de votre désiren particulier, venant de nombreuses personnes et de facteurs spécifiques.

Par conséquent, il est impossible de prédire avec précision l’avenir. Vous pouvez savoir de quelle manière il s’écoule, mais pas l’état qu’il prendra à chaque instant dans le temps.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 20/01/2019

La joie : le résultat de bonnes actions

Question : Comment le concept de la joie se révèle-t-il dans la Kabbale ? Par exemple, la foi est l’amour, le don sans réserve. Et la joie ?

Réponse : La joie vient du fait que je peux effectuer l’action du don sans réserve. Comme il est dit : « La joie est un reflet de bonnes actions. »

Lorsque vous accomplissez de bonnes actions : donner, aimer, serrer dans vos bras, aider, avancer, alors vous êtes content.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 04/04/2019

Chavouot: la naissance du peuple d’Israël

Mon article publié dans Times of Israel en français

Recevoir la Torah et l’accepter

Le peuple d’Israël est né au Mont Sinaï, lorsqu’il a reçu la Torah que Moïse lui a apporté.

C’est au Mont Sinaï, le mont de la haine (Sinaï du mot Sina en hébreu= haine), quand le peuple a accepté à l’unanimité d’être solidaire et responsable de chaque membre de la nation, qu’il est devenu digne de recevoir la Torah et pas avant.

Pourtant, au début, le Créateur avait proposé la Torah aux nations du monde, celles-ci ont refusé et seuls les enfants d’Israël ont accepté de prendre sur eux cette loi, même s’ils n’ont pas trop eu le choix, puisqu’il est écrit “ Si vous acceptez la Torah, c’est bien, sinon ici sera votre tombe” (Midrach, Massekhet Shabbat).

Le contrat social juif

En recevant la Torah, le peuple d’Israël est né. Cette naissance est due à un accord, une sorte de contrat social entre les Juifs qui stipule qu’il faut s’élever au-dessus de notre nature humaine “en faisant et en écoutant” et se préoccuper des besoins d’autrui.

Cette solidarité entre les membres d’Israël est possible grâce à la Torah qui est le lien entre le peuple et Dieu. La Torah est une loi divine qui transcende l’ego humain, cette loi est immuable et s’applique à tous, sans exception et sans pitié. En effet, dans la Kabbale, Dieu- Elohim a la même valeur numérique que la nature –HaTéva, 86, ainsi les lois de Dieu sont les commandements de la nature et vice-versa, car ils sont une seule et même chose.

La particularité de la Torah est qu’elle a pour but de corriger l’homme. Il est dit “j’ai créé le mauvais penchant, je lui ai créé la Torah comme une épice, car la lumière en elle, le ramène vers le bien”. Nous voyons donc que la Torah a une force qui permet à la personne qui désire changer, de suivre cette loi pour vivre en harmonie dans la société.

De “ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse” à “aime ton prochain comme toi-même”

C’est ainsi que se réalise le Tikoun (correction/réparation) des personnes. La correction commence dans un premier temps par ce qu’a dit Hillel “ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse” puis ensuite “en aimant son prochain comme soi-même” qui est la règle de la Torah, selon Rabbi Akiva.

Le peuple d’Israël détient le remède (Segoula) à tous les maux, qui est la Torah qui corrige l’ego humain. Lorsque le peuple s’unit au-dessus de la haine, il créé un prototype d’une humanité corrigée, une sorte de laboratoire expérimental qui montrera l’exemple aux autres nations, afin qu’elles aussi puissent commencer le processus de correction. En effet, la nature aspire à ce que toute l’humanité soit unie.

De nos jours, c’est l’humanité toute entière qui se trouve au pied de la montagne de haine (le mont Sinaï) et il est impératif d’accepter la loi divine pour apprendre à vivre ensemble, sinon la planète entière sera notre tombe.

 

 

Comment utiliser les problèmes envoyés par le Créateur ?

Question : Comment peut-on utiliser efficacement les problèmes, les soi-disant coups, envoyés par le Créateur ?

Réponse : Avec amour. Je comprends que ce sont, en règle générale, des sensations désagréables, mais nous devons les percevoir à dessein.

Dans la mesure où nous pouvons nous rapporter avec amour à la manifestation du Créateur dans tout ce qui nous entoure, nous commencerons à ressentir que Son attitude vis-à-vis de tout vient uniquement de l’amour et qu’il n’y a rien dans le monde à part l’amour.

Ce qui déforme le champ immense de l’amour, c’est uniquement notre disparité avec ce champ. Par conséquent, si quelqu’un a besoin d’être corrigé dans le monde, c’est uniquement vous, et vous ressentirez alors le monde entier comme parfait.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 27/01/2019

Est-ce que tout est prédéterminé ?

Question : Se pourrait-il que la souffrance ou la punition soit prédéterminée pour une personne et que l’on puisse les annuler à l’aide de la Lumière de la Kabbale ?

Réponse : Ce ne sont pas les souffrances ni les punitions qui sont prédéterminées pour chaque personne, mais le chemin à suivre pour la correction de son âme. Ce chemin peut être bon ou mauvais, mais c’est un choix personnel.

Question : En fin de compte, la souffrance est-elle utile ?

Réponse : Personne n’a besoin de souffrir, même un seul instant. Le Créateur est bon et ne désire que du bien. Par conséquent, chaque seconde de souffrance est enregistrée sur notre compte comme allant à Son encontre. Si nous voulons L’accompagner, nous devrions nous débarrasser de la sensation de souffrance le plus rapidement possible.

Question : Qu’est-ce qui nous développe le plus : souffrir du manque de quelque chose ou du désir ardent de plaisir ?

Réponse : Il s’agit uniquement de tendre vers le but, vers la vérité, et non vers le plaisir ni d’éviter la souffrance.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 18/11/2018

De quoi dépend le désir d’étudier la Kabbale ?

Question : De quoi dépend le désir d’étudier la sagesse de la Kabbale ?

Réponse : L’aspiration envers le Créateur dépend du Reshimo (un gène spirituel) qui apparaît chez une personne. Ce ne sont pas seulement des questions sur le sens de la vie et sa futilité, car leurs réponses peuvent être purement corporelles.

Une question pressante surgit à l’intérieur d’une personne au sujet de l’essence de l’existence au-dessus du fait qu’elle ne fait que se remplir elle-même. Peu importe pour moi comment je vis, de quelle manière je me remplis, ce que je possède et quand ma vie se terminera. Il est important pour moi de comprendre sa signification intérieure ! D’où vient-elle et pourquoi elle m’a été donnée ? Quel est ce phénomène de la vie ? Qu’est-ce que cela représente ?

Lorsque cette question émerge à l’intérieur d’une personne, il lui faut vraiment découvrir le but de la création. Le Créateur  est une notion floue. Cependant, si la pensée selon laquelle tout a été créé (« Dans quel but ? Pourquoi ? Pour quelle raison ? Comment ? Par qui ? ») attire une personne, elle arrive à l’étude de la Kabbale et y reste.

Pourtant, si elle a été attirée accidentellement vers la Kabbale par d’autres questions moins centrées sur le sens profond de la vie, elle s’en ira. Par conséquent, il est écrit qu’un millier rentre dans une pièce et qu’un seul sort vers la Lumière.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 04/04/2019

Le bien et le mal

Question : Quel paramètre de la pensée détermine la force de son impact ?

Réponse : Il existe des pensées positives visant l’union et le bien des autres. Il y a des pensées négatives qui visent la séparation, la soumission des autres à nous-mêmes. Elles sont toutes graduées en niveaux.

Dans les mondes spirituels, il y a 125 étapes de bonnes ou mauvaises pensées ; en plus des pensées positives, il existe un grand système de forces obscures, de mauvaises pensées, décrites dans Le Livre du Zohar. Mais en tant que système, nous ne l’étudions pas.

Les kabbalistes ont vu que lorsque vous étudiez un système de pensées fausses et mauvaises, vous les éveillez en même temps et cela n’agit pas bien sur nous et le monde entier. Par conséquent, nous n’étudions pas cela. C’est décrit par les kabbalistes, mais nous ne l’incluons pas dans notre programme d’études.

Lorsque nous grandirons, nous saurons utiliser ce système correctement, alors nous l’étudierons.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 03/02/2019